LE MSINDZANO Ce masque de beauté traditionnel est une institution. C'est un masque de beauté que les femmes mettent sur leur visage. Les femmes Comoriennes, Mahoraises, Anjouanaises l'utilisent au quotidien. En effet il y'a plusieurs façon de le faire. * SA PRÉPARATION: Il est préparé sur une pierre de corail à fine texture taillée suivant la forme désirée. Il faut laisser tremper cette pierre quelques jours dans l'eau, puis la brosser avant de la frotter sur le bois de santal en mouvements circulaires, afin d'obtenir une pâte onctueuse. Cette pâte est ensuite appliquée sur le visage et sur tout le corps. Elle peut-être mélangée avec d'autres plantes, comme le jasmin, le safran, le henné ou des fleurs séchées qui parfument ce masque. Les femmes de l'Océan Indien mettent ce masque de beauté pour: - se protéger du soleil. La pierre de corail pour produire le masque de beauté, c'est fini? - Mayotte Hebdo. - retarder l'apparition des rides. - la chaleur des cuisines qui sont pour elles des fournaises. - Après l'accouchement, la femme est contrainte de ne plus sortir pendant 40 jours.
On verra bien!!!! passez une belle journée
La tradition du M'dzinzano A l'aéroport de Pamandzi comme dans les villages les plus reculés de Grande-Terre, les femmes mahoraises portent encore volontiers des masques de beauté. Certes, les maquillages occidentaux lui font désormais concurrence. Surtout auprès de la jeunesse mahoraise branchée de Mamoudzou ou de Dzaoudzi. Femme mahoraise | Une Femme Mahoraise. N'empêche que le voyageur sortant de l'aéroport de Pamandzi ou s'apprêtant à emprunter pour la première fois la barge qui relie Petite-Terre à Grande-Terre ne peut être qu'étonné par le nombre de femmes mahoraises qui arborent encore le fameux M'dzinzano. Notamment le vendredi. Complément indispensable des bijoux en or, du kishali (châle porté sur la tête ou sur les épaules) et du salouva (vêtement traditionnel coloré qui se porte au niveau de la taille ou de la poitrine ou encore à la manière d'un sari indien), ce masque cosmétique est également connu de certaines ethnies malgaches et des populations de la côte mozambicaine. Appliquée sur l'ensemble du visage ou bien sous forme de motifs géométriques en pointillés, cette poudre est obtenue en frottant un morceau de bois de santal sur une pierre de corail qui peut peser trois ou quatre kilos.