Le chauffeur de taxi salarié dispose d'un véhicule, immatriculé au nom de la société par laquelle il est employé. Il n'est pas locataire. Au regard de la Sécurité sociale, les chauffeurs de taxi, non-propriétaires de leur véhicule, sont assujettis au régime général des salariés, par disposition de la loi, sans que l' Urssaf ait à rechercher l'existence d'un lien de subordination (a fortiori s'il existe un contrat de travail entre le chauffeur et le propriétaire du taxi). Ils relèvent des dispositions du code du travail et de la convention collective du taxi. Pour le calcul de leurs cotisations sociales des conducteurs de taxi salariés, les cotisations et contributions de Sécurité sociale (part patronale et part salariale) sont acquittées par le loueur aux taux de droit commun. En début d'activité, l'employeur doit effectuer une déclaration préalable à l'embauche ( DPAE) dans les 8 jours avant l'embauche.
Requalification du contrat de travail Un chauffeur de taxi qui a conclu plusieurs contrats de location d'un véhicule équipé a revendiqué sans succès la qualité de salarié et a saisi le conseil de prud'hommes de Paris afin d'obtenir la requalification des contrats de location en un unique contrat de travail, ainsi que le versement de diverses sommes découlant de l'exécution de ses prestations en qualité de salarié et de la rupture de la relation contractuelle. Conformément aux clauses du contrat de location, la location était consentie pour une durée d'une année renouvelable par tacite reconduction, les deux parties ayant la faculté de résilier le contrat avec un préavis d'un mois pour le locataire, en contrepartie d'une redevance mensuelle, dont le montant n'était pas précisé, payable à terme échu par acompte hebdomadaire. Les juges ont conclu que rien ne faisait apparaître que la société organisait le travail du salarié en lui fixant un périmètre géographique, des horaires, une durée du travail, des périodes de congés, ou en lui imposant la prise de certains clients.
La location-gérance prendra définitivement la place de location simple à compter du 1er janvier 2017, mises à part certaines exceptions. Or, c'est mal connaître la Justice que de penser qu'elle se satisfera des apparences, c'est-à-dire du statut officiel donné par les parties au contrat relatif la conduite du taxi. Dans la chasse de l'administration contre la fraude aux charges sociales, tous ceux dont le métier est de conduire un véhicule terrestre à moteur, chauffeurs de taxi ou conducteurs de camion, n'échappent pas à la suspicion visant à entraîner la requalification d'une situation juridique. Ainsi pour les chauffeurs routiers, il s'agira d'une sous-traitance dont on voudra démontrer qu'elle dissimule en fait un salariat. Pour les conducteurs de taxi, c'est le contrat de location qu'on examinera à la loupe pour révéler une fraude. Parfois, ce n'est pas l'administration, mais le chauffeur lui-même qui saisira la justice pour remettre en cause la nature-même de la relation contractuelle dans laquelle il était jusqu'alors engagé.
À éviter également: le coup de frein brutal ou la cigarette au volant. Une tenue de route impeccable va de pair avec un sens aigu du contact. Priorité à la sécurité Ponctualité, courtoisie et même psychologie valorisent le service rendu. Parler une langue étrangère peut également se révéler très utile. La recette du succès: sourire à toute épreuve, santé de fer et attention soutenue. Car la priorité du conducteur reste la sécurité. Plusieurs cordes à son arc Ce professionnel de la route s'adapte au trafic, détermine le meilleur itinéraire, anticipe les petits problèmes mécaniques, prodigue des soins de premiers secours. Des rudiments en gestion se révèlent nécessaires pour s'y retrouver entre les tarifs de jour et de nuit, les longs trajets et les petites courses, les prises en charge majorées, les suppléments de bagage ou de quatrième passager... Accès au métier de Chauffeur(euse) de taxi Sans certificat de capacité professionnelle (CCP), pas d'autorisation d'exercer. Conditions pour se présenter au CCP: être titulaire du permis B depuis au moins 2 ans; posséder un niveau d'études égal ou supérieur au CAP ou au BEP.