Publié le 27 décembre 2015 La neige au village Lente et calme, en grand silence, Elle descend, se balance Et flotte confusément, Se balance dans le vide, Voilant sur le ciel livide L'église au clocher dormant. Pas un soupir, pas un souffle, Tout s'étouffe et s'emmitoufle De silence recouvert... C'est la paix froide et profonde Qui se répand sur le monde, La grande paix de l'hiver. Francis YARD
MISE A JOUR DES ILLUSTRATIONS LE 09/01/2021 La neige au village Lente et calme, en grand silence, Elle descend, se balance Et flotte confusément, Se balance dans le vide, Voilant sur le ciel livide L'église au clocher dormant. La neige au village. Pas un soupir, pas un souffle, Tout s'étouffe et s'emmitoufle De silence recouvert... C'est la paix froide et profonde Qui se répand sur le monde, La grande paix de l'hiver. Francis Yard (1876-1947)
Posie: Lente et calme, en grand silence, Elle descend, se balance Et flotte confusment, Se balance dans le vide, Voilant sur le ciel livide L'glise au clocher dormant. Pas un soupir, pas un souffle, Tout s'touffe et s'emmitoufle De silence recouvert... C'est la paix froide et profonde Qui se rpand sur le monde, La grande paix de l'hiver. En Dans la nuit de l'hiver Galope un grand homme blanc. C'est un bonhomme de neige Avec une pipe en bois. Un grand bonhomme de neige Poursuivi par le froid. La neige au village poésie et citations. Il arrive au village, Voyant de la lumire, Le voil rassur. Dans une petite maison, Il entre sans frapper Et pour se rchauffer S'assoit sur le pole rouge Et d'un coup disparait, Ne laissant que sa pipe Au milieu d'une flaque d'eau, Ne laissant que sa pipe Et puis son vieux chapeau.
Au flâneur, le long du marché, Mai, qui sourit, fait des surprises, : Par hasard m'étant approché, J'ai vu les permières cerises! Ces beaux fruits, ronds, brillants, charnus, Sur des lits épais de fougère, Pour nous tenter sont revenus Avec la fraise bocagère. Dès ce soir, les petits enfants Aux lèvres pures et vermeilles, Après leur dîner, triomphants, Se mettront des pendants d'oreilles. Plus tard, dépouillant les buissons, Et barbouillés du jus des mûres, Ils iront jaser, gais pinsons, A l'ombre des vertes ramures. La neige au village poésie de la. Mais mon coeur se serre. - Pourquoi? - Je songe à ma lointaine enfance, Aux rires de si bon aloi, Pleins de naïve insouciance... En ce temps ma mère à son cou Me prenait (ô douceurs exquises! ) Et, très fier d'un bouquet d'un sou, J'avais les premières cerises! Alex PIEDAGNEL
"SyLLves": duo violoncelle et chant en hommage à Anne Sylvestre qui a inspiré une partie des chansons de ce répertoire poétique et drôle. Émilie Llamas: compositions, chant, piano / Pascal Coignet: violonceLLe et arrangements Lune et L'autre est une alchimie entre cordes vocales et cordes instrumentales, la voix d'Émilie s'unissant tantôt au piano, tantôt au violoncelle de Pascal pour aller toucher la corde sensible du public. Le duo vous invite à partager son univers intimiste et poétique, composé de chansons originales interprétées avec une belle complicité entre les deux musiciens. Leur 1er EP, SyLLves, est disponible depuis le printemps 2022, un album enregistré au studio Mathis à Saint-Sylvestre (07), nom de village ardéchois cher à Émilie car évoquant celui d'une grande chanteuse, Anne Sylvestre. Trois chansons de cet album sont nées grâce à elle, notamment lors d'un stage d'écriture partagé ensemble. La poésie est morte - À l'ombre de vos vers - Accents poétiques. Même le titre de l'album résonne avec son nom, inspirant, évoquant la forêt. Et comment dit-on forêt en poésie?
Lente et calme, en grand silence, Elle descend, se balance Et flotte confusment, Se balance dans le vide, Voilant sur le ciel livide L'glise au clocher dormant. Pas un soupir, pas un souffle, Tout s'touffe et s'emmitoufle De silence recouvert... C'est la paix froide et profonde Qui se rpand sur le monde, La grande paix de l'hiver
Lente et calme, en grand silence Elle descend, se balance Et flotte confusment Se balance dans le vide, Voilant, sur le ciel livide, L'glise au clocher dormant. Pas un soupir, pas un souffle, Tout s'touffe et s'emmitoufle De silence recouvert. Les cerises - Des poèmes et des chats. C'est la paix froide et profonde Qui se rpand sur le monde La grande paix de l'hiver. Et les millions d'atomes Fourmillent sur les vieux chaumes, Sur l'arbre, sur le clocher, L'espace muet tremblote Un passant lent fait la botte On ne l'entend plus marcher. Francis Yard