Fremigacci Jean. Le Code de l'indigénat à Madagascar (1901-1946). Seconde partie: le code sur le terrain. In: Outre-mers, tome 100, n°380-381, 2013. Missions chrétiennes et pouvoir colonial. pp. 232-258. DOI: BibTex RefWorks RIS (ProCite, Endnote,... )
- Dans le cadre des opérations d'aménagement ou de rénovation des centrei urbains, il pourra être procédé au remembrement du parcellaire existant. demeure régie par les textes en la matière en vigueur au Cameroun. Le Code de l'indigénat était assorti de toutes sortes d'interdictions dont les délits étaient passibles d'emprisonnement ou de déportation. Il prend fin en 1946 mais certaines parties restent appliquées de force jusqu'à l'indépendance de l'Algérie en 1962. 11. Mis à jour le 16 mai 2019 26 juin 2019. Celui-ci octroie un statut légal inférieur aux populations des colonies françaises pouvant être assimilé à une forme d'apartheid. Le régime suit le Code de l'Indigénat, initié le 14 Juillet 1865. Article 5. C'est une notion difficile à définir, ceci pour au moins deux raisons. Article date de la majorité, au sens du présent code, est l'âge de vingt et un ans accomplis. Le Code de l'indigénat est un ensemble de réglementations qui permettent aux administrateurs des colonies d'appliquer des peines diverses (prison, amendes) aux autochtones, sans procès.
Le régime de l'indigénat en question", 2004). Mais aussi parce qu'elle peut être exercée par l'autorité administrative – échelons supérieurs (gouverneurs) ou intermédiaires (administrateurs, chefs de cercle ou de district, chefs indigènes) – au mépris d'un principe fondamental du droit français, à savoir l'exigence d'une séparation des pouvoirs judiciaire et administratif, garantie des libertés publiques". De Gaulle à Brazzaville A partir de 1881, le régime de l'indigénat est peu à peu adopté dans tout l'empire. En Cochinchine, en Nouvelle Calédonie, au Sénégal, dans le reste de l'Afrique occidentale française (AOF), à Madagascar… Le Togo, l'ancienne colonie allemande "récupérée" par les Français après la Première Guerre mondiale, est le dernier pays à le mettre place en 1923. Mais la législation d'exception ne résistera pas à la Seconde Guerre mondiale. Un an et demi avant la fin du conflit, le Comité français de la libération nationale (CFLN), successeur de La France libre et installé à Alger, décide d'organiser une conférence à Brazzaville, la capitale de l'actuelle République du Congo, afin de se pencher sur le devenir de l'empire.
Le journal le conspuera quinze ans plus tard, à la fin de la guerre d'Algérie, pour avoir engagé le pays dans la voie de l'indépendance. Il sera définitivement interdit en mai 1961 après avoir pris fait et cause pour le putsch des quatre généraux Zeller, Challe, Jouhaud et Salan. La suite après la publicité Dans son discours d'ouverture de la conférence, le 30 janvier, le général de Gaulle n'est pourtant guère éloigné des ambitions du projet, avorté, de Léon Blum et Maurice Viollette: "En Afrique française, comme dans tous les autres territoires où des hommes vivent sous notre drapeau, il n'y aurait aucun progrès qui soit un progrès, si les hommes, sur leur terre natale, n'en profitaient pas moralement et matériellement, s'ils ne pouvaient s'élever peu à peu jusqu'au niveau où ils seront capables de participer chez eux à la gestion de leurs propres affaires. C'est le devoir de la France de faire en sorte qu'il en soit ainsi. " "Honteuse survivance des premiers temps de la colonisation" La conférence de Brazzaville sera perçue avec le recul comme un embryon du processus de décolonisation.
Les Juifs sont désormais quelques milliers en Tunisie, en Algérie et surtout au Maroc. Si certains d'entre eux reviennent accomplir la Hilloula (culte des saints) au Maroc et le pèlerinage à la Ghriba (synagogue de Djerba, la plus ancienne d'Afrique), le départ massif des juifs maghrébins a profondément affecté les sociétés d'Afrique du Nord. Une nouvelle page reste à écrire, sur fond de fracture nourrit par le destin de la Palestine …