Son ambition est de créer de l'inattendu dans l'aménagement urbain. Il propose par exemple d'exploiter les événements climatiques en créant des couloirs de vent, ou des cascades de pluie; de créer de l'interactivité entre les passants et le bâti grâce des immeubles qui twittent ou changent de lumière; ou encore de planter des vastes percées de nature sauvages dans la ville, et faire ainsi de la végétation un « incubateur naturel du hasard et de la diversité ». Cette réflexion est approfondie dans un essai théorique publié en 2016 aux éditions HYX appelé Pour une ar(t)chitecture subtile. Eric cassar architecte b. Il y définit une approche prospective de l'architecture fondée le rapport de l'humain au bâtiment. Grâce à une réalisation en maquette 3D, il ne se positionne plus comme architecte créateur, dont le regard souverain tombe du ciel, mais comme utilisateur sensible qui évolue au niveau du sol. Projet « Yamakasi » à Stains: un mur d'escalade recouvre un bâtiment de bureaux (crédits: Arkhenspaces) Habitat mutualisé Cette démarche humaine de l'architecture amène Eric Cassar à un autre constat.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette). Comment ne plus voir ce message? En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici? Ce message s'affichera sur l'autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. L'architecture poétique d'une smart city d'Eric Cassar. Y a-t-il d'autres limites? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d'appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l'autre personne? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Elle est active et elle agit sur ses habitants occasionnels (lorsque nous parcourons un lieu) ou permanents (lorsque nous l'habitons). Elle peut les aider à (se) panser et (se) penser, à se mouvoir et s'émouvoir, à mieux échanger les uns avec les autres, à faire éclore des idées. Cette dimension maïeutique s'explique par sa capacité à structurer, fertiliser des milieux et par conséquent des habitants, d'abord à travers notre habitat et aussi nos quartiers et tous les bâtiments que nous traversons. Eric cassar architecte da. C'est un outil d'individuation (6). La beauté d'un environnement, son mouvement immobile – œuvre de l'instrument – apaise. Quand on est enfermé chez soi (en confinement) ou dans une chambre d'hôpital, parfois atteint psychologiquement par une situation inconfortable (voire douloureuse), l'importance de l'architecture croît, elle caractérise l'ambiance, elle participe au soin. Elle peut soulager, interroger, inspirer. Pourtant elle reste souvent négativement vide et neutre, elle s'efface devant la fonction, laissant le champ libre au décor utile, confus et aux seules fenêtres virtuelles de nos smartphones.