Merci de patientier... Exemplaires Merci de patientier Description Titre(s) Les femmes savantes texte intégral Auteur(s) Molière Hubert Carrier Collation 191 p. ; ill., couv. ill. en coul. ; 18 cm + dossier du professeur, ; 79 p. Collection(s) Classiques Hachette; Année 1992 Genre *Théâtre Identifiant 2-01-017879-3 Langue(s) français Notes Bibliogr., filmogr., discogr., 1 p. Editeur(s) Hachette Merci de patientier...
l'essentiel La Cie Comédie d'Epidaure sera sur la scène du Foulon, le samedi 28 mai, à 20 h 30, pour interpréter "Les femmes savantes" de Molière. À la Renaissance, les femmes ont épousé la science. Elles se sont retrouvées dans ce rapport au savoir et s'y sont engouffrées. Elles peuvent enfin donner libre cours à leur attrait pour le savoir et ce qu'il leur octroie. Elles deviennent donc des sachantes, des "femmes savantes". Aussi, les retrouve-t-on au 17e et XVIIIe siècle créant et animant des salons où s'exposent ceux qui brillent par leur savoir et véhiculent les discours qui nourriront la Révolution française. À La Fois s'est substituée la preuve scientifique. C'est ce passage et les remous qu'il provoque que la pièce "Les Femmes Savantes" illustre. D'un côté, une mère et sa fille aînée: elles se piquent de savoir, d'intellectualisme et de philosophie, mais sont autoritaires, hautaines et méprisantes. Ce sont des Femmes savantes. Passionnées et "illuminées" dans leur rapport aux choses de l'esprit, elles n'en sont pas moins terribles dans leur rapport à la réalité.
On trouve donc l'indignation par la question « quoi? », les anaphores de fille sont « beau nom », « titre », « charmante douceur », soit toute répétition méliorative. La seconde question qui associe « fête » et « osé » à « mariage » présentant ceci comme une transgression pose le mariage comme une action ordinaire et lugubre, « mariage » est d'ailleurs anaphorisés par « vulgaire desseins », c'est donc l'action d'une personnalité médiocre. Dés la deuxième réplique, les travers et les excès qui vont permettre au spectateur de rire d'Armande se manifestent. Nous notons que la pièce est versifiée, ce qui nous invite à penser que nous sommes en présence d'une grande comédie régulière. L'excès d'Armande va se manifester dés sa seconde réplique, le mot « mariage » l'indispose (mal au cœur), ce qui va contribuer à affaiblir sa thèse car, si ses réclamations de liberté sont légitimes, son extrémisme va lui nuire. Pour l'instant, elle maîtrise le discourt, sa troisième réplique (« ho mon Dieu […] fille ») introduit le comique de mot par la répétition de cette interjection et Armande va proposer cinq image successives associées au mot « mariage », toutes plus péjoratives les unes que les autres (« dégoûtant », « étrange », « blesser », « sale »... ).
Le dernier trait de ce rôle est celui qui peint le mieux cette faiblesse de caractère, de tous tes défauts le plus commun, et peut-être le plus dangereux.