L'image d'un mannequin peut être utilisée pour le 'packaging' d'un produit sur la base d'une rémunération forfaitaire quelle que soit la quantité des conditionnements. En l'occurrence, les grilles annexées au contrat d'exploitation photo du mannequin mentionnaient bien des droits 'All print', à savoir 'tout print' ou 'tout imprimer'. Il ne… Lire la suite (essai gratuit de 7 jours) pour accéder à la plateforme juridique de référence: Modèles de contrats professionnels, Questions / Réponses juridiques gratuites, Veille juridique profilée, Réseau social juridique B2B IP World, Lexique contractuel, Licence de reproduction d'articles, Signature électronique de vos contrats et plus encore... Rémunération droit à l image mannequin head. Déjà abonné? Votre session a expiré, reconnectez-vous ici.
Dans ce cas, ces royalties sont uniquement soumis à CSG/CRDS.. Parfois, l'application de cette règle n'est pas évidente, comme ce fût le cas dans l'arrêt de la Deuxième Chambre Civile de la Cour de cassation. 2) L'arrêt CHANEL En l'espèce, le contrat entre Chanel et Mme Carole Bouquet prévoyait la cession par celle-ci du droit d'exploiter son image dans le monde entier, moyennant le versement d'une rémunération forfaitaire. C'est en raison de ce versement, déterminé forfaitairement, que l'agent de contrôle avait estimé qu'il s'agissait d'un salaire, approuvé en ce sens par les juges du fond. La société Chanel s'est pourvue en cassation, arguant que le contrat conclu avec la cliente convenait qu'une contrepartie forfaitaire serait versée en raison de l'impossibilité à quantifier les retombées économiques des apparitions de son égérie dans les médias. Rémunération droit à l image mannequin dogs. La Deuxième Chambre civile de la Cour de cassation rejette le pourvoi et interprète strictement l'article L. 7123-6 du Code du travail. Elle exige que la rémunération secondaire à verser au mannequin soit aléatoire dans son montant et qu'elle soit déterminée en fonction du produit réalisé de la vente ou de l'exploitation de l'enregistrement.
1. Les faits Dans un arrêt du 9 juillet 2009 (n°08-18794), la deuxième Chambre civile de la Cour de cassation a qualifié de salaire la contrepartie de l'exploitation commerciale de l'image d'un mannequin. Cette contrepartie prend normalement la forme d'une redevance (ou royalties) proportionnelle. Mais en l'espèce, elle a été qualifiée de salaire en raison de son caractère forfaitaire. Des sommes avaient été versées à un mannequin au titre de rémunération secondaire pour la cession de son droit à l'image au profit de la société Chanel. Un agent de contrôle de l'URSSAF a considéré que ces rémunérations, déterminées ici forfaitairement, devaient être qualifiées de salaire et donc être passibles des cotisations au régime général. Il a donc procédé à un redressement. La société Chanel a saisi d'un recours la juridiction de Sécurité Sociale, soutenant que les sommes versées ne pouvaient pas être qualifiées de salaire, quand bien même elles auraient été versées de manière forfaitaire. Atteintes aux droits des mannequins sur leur image : le préjudice peut être moral et patrimonial - Cabinet Bauer Bigot & Associés. 2. La règle Aux termes de l'article L.
Ainsi, bien qu'en principe la contrepartie de l'exploitation commerciale de l'image se fait sous forme de redevance, la Cour qualifie celle-ci de salaire lorsqu'elle est revêt un caractère forfaitaire. Rémunération droit à l image mannequin human. Dès lors, les rédacteurs de contrats de mannequins doivent être vigilants dans la rédaction des clauses de cession de droit à l'image. En effet, si la convention de celle-ci est forfaitaire, elle doit être soumise à charges sociales. Frédéric CHHUM – avocat Marie LESIEUR – juriste de droit social L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.