Le poème « A UNE FEMME » appartient au recueil de poème Poèmes Saturniens de Paul Verlaine. Il est rédigé sous forme de sonnet, c'est-à-dire deux quatrains suivis de deux tercets. On peut remarquer que dans les deux premières strophes, les rimes sont embrassées: "consolation", "doux", "vous", "violente". Alors que dans les deux dernières, il y a au moins deux vers qui riment aléatoirement: "" et " après-midi... attiédi". Grâce au titre et au premier vers, on comprend que ce poème est destinée à une femme: « A vous ces vers ». Dans la strophe 1, il décrit la femme en question: « la grâce consolante de vos grands yeux », « votre âme pure et toute bonne ». Il fait l'éloge de cette femme qu'il semble aimer. Paul Verlaine, Poèmes saturniens : À une femme | La langue française. On peut penser que ce poème est plutôt du registre lyrique et qu'il déclare sa flamme. Pourtant, ce n'est pas le cas. En effet, dans le dernier vers il dit "du fond de ma détresse violente", ce qui laisse penser que Verlaine est amoureux mais que la relation qu'il désire est vaine, est impossible.
À vous ces vers, de par la grâce consolante De vos grands yeux où rit et pleure un rêve doux, De par votre âme, pure et toute bonne, à vous Ces vers du fond de ma détresse violente. C'est qu'hélas! A une femme de paul verlaine les. le hideux cauchemar qui me hante N'a pas de trêve et va furieux, fou, jaloux, Se multipliant comme un cortège de loups Et se pendant après mon sort qu'il ensanglante. Oh! je souffre, je souffre affreusement, si bien Que le gémissement premier du premier homme Chassé d'Éden n'est qu'une églogue au prix du mien! Et les soucis que vous pouvez avoir sont comme Des hirondelles sur un ciel d'après-midi, — Chère, — par un beau jour de septembre attiédi. Paul Verlaine, Poèmes Saturniens Le pdf du poème À Une Femme de Paul Verlaine et du recueil Poèmes Saturniens seront bientôt disponible.
* en [ M]: consonne nasale et sonore: âme (v2), ma (v4), cauchemar qui me (v5), se multipliant comme (v7) Il faut montrer dans le même cadre d'analyse que le mètre et le rythme de ce sonnet s'accordent bien avec la profondeur du ou des thèmes développés (l'harmonie imitative) II- Représentation de la femme aimée: Dans la deuxième partie du commentaire, il faut mettre l'accent sur l'image que présente Verlaine de sa bien-aimée: elle est en effet décrite comme une femme parfaite (idolâtrée) à qui le poète voue un véritable culte. Autant dire que chez Verlaine, comme chez la plupart des poètes de sa génération, l'adoration de la femme devient carrément une religion: divinisée et sacralisée, la belle vierge vénérée devient le symbolise d'un Idéal et d'un Absolu (de beauté, de pureté et de perfection) inaccessibles. - Dédié à la femme adorée, ce sonnet s'apparente d'ailleurs, par sa structure lexicale fondée, tout comme sa texture phonique, essentiellement sur la répétition (A vous ces vers, a vous ces vers (v1-v3, 4), de par, de par (v1, v3), je souffre, je souffre (v9), premier, premier (v10)), comme, comme (v7-v12), à un hymne religieux, d'autant plus que le poète se compare dans le premier tercet à Adam, le premier homme chassé d'Eden.
Sûrement le recueil de poésie le plus connu de Paul Verlaine et son premier, les Poèmes saturniens ont été publiés à compte d'auteur en 1866 chez l'éditeur Alphonse Lemerre lorsqu'il n'avait que 22 ans. Pour citer l'œuvre: Poèmes saturniens, Vanier, 1902, Œuvres complètes, volume I ( p. 16). VII À UNE FEMME À vous ces vers, de par la grâce consolante De vos grands yeux où rit et pleure un rêve doux, De par votre âme, pure et toute bonne, à vous Ces vers du fond de ma détresse violente. A une femme de Paul VERLAINE dans 'Poèmes saturniens' sur UnJourUnPoeme.fr : lectures, commentaires, recueils. C'est qu'hélas! le hideux cauchemar qui me hante N'a pas de trêve et va furieux, fou, jaloux, Se multipliant comme un cortège de loups Et se pendant après mon sort qu'il ensanglante. Oh! je souffre, je souffre affreusement, si bien Que le gémissement premier du premier homme Chassé d'Éden n'est qu'une églogue au prix du mien! Et les soucis que vous pouvez avoir sont comme Des hirondelles sur un ciel d'après-midi, — Chère, — par un beau jour de septembre attiédi. Commentaire de texte de Paul Verlaine: À une femme Pas de commentaire de texte pour le moment.
Ces vers acquièrent ainsi la forme d'une litanie lyrique qui mime fidèlement les gémissements de l'âme affligée de l'amoureux solitaire. C'est une messe poétique célébrée en hommage à la Muse. Cette dimension religieuse est centrale dans ce poème. A une femme de paul verlaine video. - Une sous partie du développement devrait être consacrée à la fascination irrésistible qu'exerce le regard de la bien-aimée sur le poète: en contemplant les « grands yeux » de sa maîtresse, celui-ci transcende le monde réel et accède à un Ailleurs onirique et paradisiaque où tout est « doux » (v2) et agréable. - Par ailleurs, les yeux charmants de la femme vénérée reflètent une âme « pure et toute bonne » (v3): ça nous renvoie à la thèse platonicienne selon laquelle les yeux sont le miroir de l'âme et c'est justement le paysage intérieur de cette créature angélique qui se présente à la contemplation de l'adorateur charmé (envoûté). Dans un monde placé sous le double signe de la fausseté et de l'hypocrisie, l'âme pure que l'on devine derrière ces yeux représente un havre de paix et d'authenticité.
A vous ces vers de par la grâce consolante De vos grands yeux où rit et pleure un rêve doux, De par votre âme pure et toute bonne, à vous Ces vers du fond de ma détresse violente. C'est qu'hélas! A une femme de paul verlaine sur. le hideux cauchemar qui me hante N'a pas de trêve et va furieux, fou, jaloux, Se multipliant comme un cortège de loups Et se pendant après mon sort qu'il ensanglante! Oh! je souffre, je souffre affreusement, si bien Que le gémissement premier du premier homme Chassé d'Eden n'est qu'une églogue au prix du mien! Et les soucis que vous pouvez avoir sont comme Des hirondelles sur un ciel d'après-midi, - Chère, – par un beau jour de septembre attiédi.