Pise fut fidèle aux empereurs; mais, abandonnée par eux, elle tomba en 1284 sous l'influence des Guelfes, après une guerre désastreuse contre Gênes. Rome flottait entre l'oligarchie et la démocratie, entre les Gibelins et les Guelfes; le tribun Nicolas Rienzi donna un moment le pouvoir aux derniers (1347). En général les Gibelins étaient partisans de la domination impériale et de la hiérarchie féodale; les Guelfes, de la domination de l'Eglise et de l'indépendance nationale. Famille gibeline de genes de blaye. Leurs querelles, après avoir ensanglanté l'Italie pendant quatre siècles, ne cessèrent que par l'effet de la lassitude universelle et surtout par la diversion qu'occasionna l'invasion des Français en Italie (1495).
En revanche, après les efforts de conciliation du XVIe siècle, le Liber Nobilitatis y a tracé le cadre de la vie politique, et indirectement de la vie sociale, jusqu'en 1797 [ 1], dans la mesure où sont nobles les familles qui y sont inscrites [ 1]. Originellement, les familles patriciennes comme les Doria, Spinola, Grimaldi, Lomellini ou Brignole Sale n'avaient ni blason ni titre. Par la suite, chaque famille obtint titres et héraldiques. A Gênes contrairement à l'ancienne Rome ou à Venise, le statut de patricien n'existe pas, on disait nobila donna. Les patriciens portent les titres de illustrissimes noté D. D. Famille gibeline de genes meet skin graft. ou très excellents (excellentissimes) noté D. et surtout le titre de Magnifique, devant le nom. On désignait l'ensemble des patriciens par le substantif de Les magnifiques. Enfin, afin d'obtenir une équivalence de ce titre dans les grandes cours européennes, les nobles à Gênes portaient le titre de marquis, le seul reconnu par la république. Une exception toutefois, les Doria: prince de Melfi et duc de Tursi.
Le 20 décembre, il dînait chez le préfet de police, le Génois Antonio Maghella (dont il avait surpris les contacts avec les contrebandiers et les brigands du royaume de Naples), lorsqu'il fur pris de violentes douleurs à l'abdomen qui l'obligèrent à rentrer chez lui. Les médecins appelés à son chevet ne purent rien faire. Dès que la nouvelle de sa mort fut connue, tout Naples parla d'empoisonnement. Sa fille eut beau démentir, en assurant qu'il avait succombé à une maladie constatée depuis longtemps (coliques néphrétiques) et l'autopsie aboutira aux mêmes conclusions, les Napolitains continuèrent de penser autrement. Aujourd'hui, les historiens rejettent la thèse de l'empoisonnement, mais les faits sont encore obscurs (Jean Defranceschi). En apprenant son décès, Napoléon dira: « L'Europe vient de perdre une de ses têtes les plus fortes. Famille gibeline de genes images. Dans un moment de crise, Saliceti valait à lui seul une armée de 100 000 hommes » (Arthur Conte, Sire, ils ont voté la mort, p. 467). Certes, Napoléon reconnaissait que « dans un moment de crise », l'action de Saliceti était particulièrement efficace, mais cela dit, son appréciation sur le personnage n'était ni chaleureuse, ni élogieuse… Peut-être, l'Empereur n'avait-il pas voulu rappeler le regrettable comportement de son compatriote corse et avait considéré qu'il valait mieux ne pas aborder ce sujet (1).