Elle m'a dit que je devais au moins participer à 5-6 visites médiatisées pour voir si cela se passer vraiment mal... les visites médiatisées commenceront à partir de la rentrée mais je n'ai aucune envie d'y aller et une forte envie de vomir me prends rien qu'en y pensant. Alors je voulais savoir si je pouvais avoir un moyen de ne pas participer à ces visites en écrivant une lettre au juge ou autres. Merci d'avance bonne soirée! feloxe 26239 jeudi 25 février 2010 29 avril 2022 9 602 28 juil. 2017 à 09:09 Bonjour, Faites un courrier au juge en lui expliquant la situation
Freddymercuryy Messages postés 2 Date d'inscription jeudi 27 juillet 2017 Statut Membre Dernière intervention 28 juillet 2017 - 27 juil. 2017 à 22:12 sophiag 38399 samedi 20 décembre 2008 Contributeur 8 juillet 2021 28 juil. 2017 à 23:36 Bonsoir, Suite à un placement récent en famille d'accueil pour maltraitance de la part de mes "parents", je suis dans l'obligation de participer à une visite médiatisée toutes les 3 semaines avec ces derniers. Le problème est que le simple faite qu'ils m'envoient des messages menaçant ou alors tente de rentrer en contact avec moi cela me rend malade. Souvent cela m'exprime par des probleme de peaux soudain (acné, boutons de fièvres, peau qui s'), par des insomnies, des crises de panique aussi bien le jour que la nuit. Ou encore des pertes d'appétit et de fortes envies de vomir. J'en ai parlé à mon éducatrice en lui expliquant bien la situation et lui demandant si elle m'obligerait quand même à aller à ses visites médiatisées malgré ce que cela me provoque.
Dans le cadre du marché public, les demandes de mise en place des visites médiatisées sont adressées au groupement CIDFF/IMA (epm[@]) soit directement à l'IMA. Dans le premier cas, le groupement décide de la répartition des situations entre les deux associations. Elles sont ensuite examinées afin de répartir les situations. Ont ensuite lieu les temps de pré-visite avec les référents qui présentent la situation familiale et sa problématique, les objectifs de travail puis les temps de pré-visite avec les parents et enfin les enfants pour une présentation des lieux et du fonctionnement. Les professionnelles assurent un rôle de tiers entre l'enfant et le titulaire du droit de visite. Elles exercent également un rôle de soutien à la fonction parentale. Elles accompagnent le(s) parent(s) dans la construction de sa réponse qui lui est propre et singulière face aux besoins repérés ou manifestés par l'enfant, ce dans le respect de son intégrité physique et psychique. Elles accompagnent l'enfant dans l' acceptation du positionnement et de l'autorité de son/ses parent(s).
Les tribunaux accordent parfois aux grands-parents un droit de visite dans un espace rencontre. Ceci peut notamment intervenir lorsque les liens ont été rompus pendant une longue période entre les petits-enfants et les grands-parents. Des rencontres dans un lieu médiatisé en présence de professionnels peuvent faciliter la reprise du lien. Ces visites médiatisées sont organisées pour une durée limitée, le but étant de pouvoir passer ensuite à un droit de visite classique au domicile des grands-parents. S'il ordonne une telle mesure, le juge doit en fixer la durée, la périodicité des rencontres et déterminer le centre où les rencontres se dérouleront. Le juge n'est toutefois pas tenu de fixer la durée des rencontres qui reste à l'appréciation du centre. En effet les dispositions le l'article 1180-5 du Code de procédure civile qui concerne les visites médiatisées parents-enfants, ne s'applique pas aux droit de visite des grands-parents. Aux termes de cet article " Lorsqu'en statuant sur les droits de visite et d'hébergement, à titre provisoire ou sur le fond, le juge décide que le droit de visite ou la remise de l'enfant s'exercera dans un espace de rencontre qu'il désigne en application des articles 373-2-1 ou 373-2-9 du code civil, il fixe la durée de la mesure et détermine la périodicité et la durée des rencontres.
Accueil > Actualités > Le droit de visite médiatisé doit être limité dans le temps Soit parce que cela avait été ordonné préalablement par un Juge des Enfants dans le cadre d'une mesure d'assistance éducative, soit parce que les relations entre un parent et un enfant sont trop compliquées, le Juge aux Affaires Familiales peut être amené à ordonner ce qui est communément appelé « visite médiatisée ». Cette visite médiatisée implique que le parent et l'enfant se rencontrent dans un lieu neutre, qui est un espace de rencontre. A Dijon, LARPE est prévu à cet effet. La présence d'un tiers désigné par l'établissement est exigée. Un récent arrêt de la Cour de Cassation est venu rappelé que les dispositions de l'article 1180-5 du Code de Procédure Civile impose au Juge aux Affaires Familiales de fixer la durée de cette mesure. En effet, contrairement à la visite médiatisée ordonnée par le Juge pour Enfants qui, elle, vise à protéger l'enfant d'un danger, la visité médiatisée ordonnée par le Juge aux Affaires Familiales n'a pas cet impératif.
Toutes les équipes de protection de l'enfance ne disposant pas de professionnels spécialisés, dédiées à cette fonction, il faut veiller à faire intervenir, malgré tout, un binôme constitué d'un intervenant éducatif ou social et d'un psychologue dont le rôle est d'évaluer les mécanismes psychiques à l'œuvre chez l'enfant et de donner du sens aux modalités proposées. Le cadre, s'il n'est pas thérapeutique en lui-même, peut néanmoins garantir l'espace thérapeutique. C'est l'indivisibilité qui doit prévaloir: unité de lieu, stabilité des intervenants, respect du temps imparti. Quelles que soient les conditions établies, on est bien d'abord dans la clinique de l'enfant et non pas dans celle du parent. Ce qui importe, c'est que l'enfant n'affronte pas seul des relations justement à l'origine de sa mise sous protection.