Tout comme elle et de la « volonté de considérer la puéricultrice comme élément fondamental et référent-santé pour l'enfant et sa famille ». Se félicitant que certaines propositions reprennent celles émises dans son livre blanc, elle accueille avec satisfaction qui soit envisagé que les actes des puéricultrices puissent faire l'objet d'une cotation. De son côté la FFEC, elle aussi, appelle le gouvernement « à soutenir les PMI dans leur mission de prévention et protection de l'enfance ». Et lui rappelle que « les services de PMI -essentiels à la prévention et à la protection de l'enfance- doivent passer plus de temps à prévenir toutes les violences et ne plus édicter de normes supra-réglementaires locales ». Enfin le communiqué annonce que « l es entreprises de crèches soutiendront le futur parcours des 1000 jours souhaité par le gouvernement. La FFEC confirme son attachement aux services de PMI qui sont les interlocuteurs privilégiés des crèches et permettent chaque jour de protéger l'enfance quand le soutien à la parentalité prodigué quotidiennement par le professionnel de crèche ne suffit pas à prévenir les violences contre les jeunes enfants ».
Les parlementaires ont aussi prévu la création, à titre expérimental, dans les départements volontaires de "maisons de l'enfant et de la famille" et d'un "comité départemental pour la protection de l'enfance", coprésidé par le président du conseil départemental et par le préfet. Ce comité réunira l'ensemble des acteurs locaux de la protection de l'enfance (département, État, autorité judiciaire, professionnels, caisses d'allocations familiales) afin d'articuler leurs actions, de définir des orientations communes et de prendre des initiatives coordonnées, notamment en matière de prévention. Revoir les critères de répartition des mineurs non accompagnés La loi modifie les critères de répartition des mineurs étrangers isolés sur le territoire, qui reposaient jusqu'ici sur un critère démographique et d'éloignement géographique. Deux nouveaux critères de répartition sont ajoutés: les spécificités socio-économiques des départements (en particulier leur niveau de pauvreté); et leur action en faveur des MNA à leurs 18 ans (à savoir le nombre de bénéficiaires de contrats jeunes majeurs).
La politique de prévention des violences doit nécessairement impliquer les enfants en les sensibilisant sur le sujet, et s'appuyer sur une mobilisation des professionnels concernés dans leurs différents lieux de vie: école, temps périscolaires et extrascolaires, centres de loisirs, clubs de sports... C'est pourquoi le plan de lutte contre les violences faites aux enfants prévoit d'investir le temps périscolaire et extrascolaire pour mener des actions de prévention. Dans ce cadre, la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) du ministère des Solidarités et de la Santé et la Direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative du ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports (DJEPVA), lancent un appel à projets, en partenariat avec l'Association des maires de France, pour la labellisation d'actions et d'outils permettant de sensibiliser aux droits de l'enfant et aux différentes problématiques liées à la violence. Cet appel s'adresse aux personnes morales à but non lucratif: associations, fondations, établissements publics, etc.