2) Conséquences successorales. Les prélèvements sociaux supportés sur les produits du contrat au jour du décès constituent-ils pour les héritiers du souscripteur assuré une dette déductible du passif successoral au sens de l'article 768 du CGI? Ni la loi, ni l'instruction fiscale ne se pronnoncent sur la question. Selon l'article 768 du CGI, la déductiblité d'une dette est subordonnée à plusieurs conditions: « Pour la liquidation des droits de mutation par décès, les dettes à la charge du défunt sont déduites lorsque leur existence au jour de l'ouverture de la succession est dûment justifiée par tous modes de preuve compatibles avec la procédure écrite ». – L a dette doit être la charge du défunt. Prelevements sociaux assurance vie en cas de décès . Parce qu'ils portent sur les produits capitalisés et non sur la garantie, les prélèvements sociaux semblent bien constituer une charge de la succession du souscripteur/assuré. Certains auteurs sont cependant d'avis contraire. S'appuyant sur les travaux parlementaires, la stipulation pour autrui, et les difficultés pratiques d'application dans les cas où la clause bénéficiaire ne désigne pas les héritiers que souleverait (), il en conclu que la dette est la charge du bénéficiaire.
les produits attachés aux droits exprimés en unités de compte (produits des contrats monosupports en unités de compte et produits des supports en unités de compte des contrats multisupports), les prélèvements sont dus lors du retrait ou du dénouement du contrat. Lorsqu'ils sont prélevés à l'occasion du rachat ou au dénouement du contrat, les prélèvements sociaux sont toujours directement retenus à la source par l'assureur, que le contribuable ait opté ou non pour le prélèvement libératoire de l'impôt sur le revenu. Fiscalité assurance vie en cas de décès : on vous dit tout. B- Taux des prélèvements sociaux Le taux applicable est celui en vigueur au jour du fait générateur: - date d'inscription en compte pour les produits des supports en euros, qui correspond à la date à laquelle les produits sont acquis; - date du rachat ou du dénouement du contrat pour les produits des supports en unités de compte. Il est fait exception à ce principe pour les produits des contrats exonérés, c'est-à-dire les rachats effectuées après 8 ans sur les contrats souscrits avant le 1 er janvier 1983 et, s'agissant des contrats souscrits du 1 er janvier 1983 au 25 septembre 1997, pour les produits acquis ou constatés jusqu'au 31 décembre 1997 d'une part, pour les produits acquis ou constatés depuis le 1 er janvier 1998 afférents aux primes versées jusqu'au 25 septembre 1997 (ou aux primes assimilées à celles versées avant le 26 septembre 1997) d'autre part.
Le contrat est valorisé à 215 000 € et on suppose que la plus-value de 15 000 € a été acquise comme suit: 1) 2 500 € gagnés grâce au versement de 150 000 € 2) 12 500 € gagnés via le versement de 50 000 €. D'une part, on retient les sommes versées et non la valeur du contrat au décès pour la fiscalité rouge. En revanche, on comptabilise les plus-values pour la fiscalité verte. D'autre part, le fisc fera le détail sur chaque versement: – Les 152 500 € subissent la fiscalité verte (versement de 150 000 + intérêts associés de 2 500 €). Via l'abattement de 152 500 €, l'impôt est de 0 €. – Les 50 000 € subissent la fiscalité rouge car versés après 70 ans (intérêts de 12 500 € exonérés). Le voisin bénéficie de l'abattement de 30 500 € en totalité car il est seul (sinon il aurait dû le partager). 50 000 – 30 500 = 19 500 €. Fiscalité décès assurance vie | Caisse d'Épargne. Ces 19 500 € seront imposés selon les barèmes des droits de succession. On applique l'abattement pour les droits de succession qui est de 1 594 € entre « étrangers ». Puis la fiscalité qui en l'occurrence est de 60% pour le voisin soit (19 500 – 1594) * 60%.
Exemple: Versement avant le 13 octobre 1998 d'un capital de 150 000 €, revalorisé à 180 000 € au moment du décès du souscripteur. Même si un seul enfant bénéficiaire; exonération de droits. Le même souscripteur défunt a versé après le 13 octobre 1998, une somme qui revalorisée s'élève à son décès à 350 000 €. Sur cette partie du contrat, l'enfant bénéficiaire devra payer des droits calculés de la façon suivante: 350 000 € - 152 500 € = 197 500 € X 20% = 39 500 €. Prélèvements sociaux assurance vie en cas de décès перевод. 2 - Contrats signés après le 20 novembre 1991 Les sommes correspondant à des primes versées par le défunt avant l'âge de 70 ans et avant le 13 octobre 1998 sont exonérées de droits. En revanche, les primes versées avant l'âge de 70 ans et à partir du 13 octobre 1998 sont soumises à un prélèvement forfaitaire de 20%, après application d'un abattement de 152 500 euros par bénéficiaire (tous contrats confondus). Les sommes supérieures à 700 000 euros (après abattement) sont passibles du prélèvement majoré de 31, 25%. Les versements effectués par le défunt après l'âge de 70 ans font partie de la succession et sont soumis aux droits de succession, après un abattement de 30 500 euros.
Lire: nos conseils pour bien rédiger sa clause bénéficiaire Le saviez-vous? Le bénéficiaire peut accepter le bénéfice du contrat du vivant du souscripteur, à condition que ce dernier donne son accord. Attention: cette acceptation emporte un certain nombre de conséquences au niveau de la gestion du contrat: le souscripteur devra demander l'accord du bénéficiaire-acceptant s'il souhaite modifier la clause bénéficiaire, effectuer un retrait ou bien encore demander une avance. Prélèvements sociaux assurance vie en cas de décès. Une transmission fiscalement attractive L'assurance vie est donc un outil patrimonial idéal pour organiser et anticiper la succession, mais aussi pour optimiser la transmission. Car le cadre fiscal en cas de décès est extrêmement favorable. Les capitaux transmis sont exonérés si le bénéficiaire est: Le conjoint. Le partenaire de Pacs. Les frères et sœurs (s'ils respectent les conditions suivantes: être célibataires, veufs ou divorcés, séparés de corps; être âgés de plus de 50 ans ou atteints d'une infirmité empêchant de subvenir à leurs besoins; avoir été constamment domiciliés avec le défunt au cours des cinq années précédant son décès).
Remarque: les gains résultants des versements effectués après 70 ans sont toujours exonérés de droits. Procédure à suivre et exemple de calcul Séparez les versements effectués avant et après le 70e anniversaire par le souscripteur: 2. Versements effectués AVANT 70 ans => Cumul des versements effectués avant le 70e anniversaire ne dépasse pas 152 500 € par bénéficiaire, pas de droit de succession. => Dans le cas contraire (somme des versements effectués avant le 70e anniversaire dépasse 152 500 € par bénéficiaire), les droits de succession dus seront calculés ainsi: à compter du 1er juillet 2014: 20% sur la part inférieure ou égale à 700 000 € (après abattement de 152 500 €). 31, 25% sur la part excédant 700 000 € (après abattement de 152 500 €). Avant le 1er juillet 2014 20% sur la part inférieure ou égale à 902 838 € (après abattement de 152 500 €). 25% sur la part excédant 902 838 € (après abattement de 152 500 €). 2 - Versements effectués APRÈS 70 ans => Somme des versements effectués après son 70e anniversaire dépasse 30 500 €, les versements sont soumis aux droits de succession en vigueur (après abattement de 30500 €), mais les plus-values ne sont pas taxées.