SEFYU: Lettre du front, ici les combats font rage, déjà plus d'une année passée loin de toi, Je ne compte plus le nombre de fois, ou j'ai relu tes lettres pour y trouver ton soutien, c'est dans ton sourire que je puise la force de me battre, jamais un hiver ne m'a paru aussi froid, un jour je reviendrais, inch'allah. KENZA: J'ai lu ta lettre, et des larmes coulent de mes yeux, des perles salées roulent sur me joues, le papier ce froisse sous mes doigt, déjà plus d'un an loin de toi, à chacune des lettres du front, je tremble j'ai peur j'ai froid, je te vois fière en uniforme, sur le quai de la gare paré a partir, tu m'a promis de revenir, j'ai promis de te soutenir, tu puise la force de te battre dans mes yeux et mon sourire.
SEFYU: Oh, j't'écris c't'énième lettres pour qu'tu comprenne que c'est la dernière, car derrière moi, les tirs fusent les r'poussent en arrière, la guerre n'a pas de barrière, je l'ai appris hier, quand une balle s'est logée dans mes artères, j'suis par terre, j'vais partir, j't'embrasse toi, embrasse mes supporters morts, avec la manière et le cœur d'un bulldozer, j'ai compris qu'au casting de la mort y'a pas que la misère, qui postule j'emmène ton visage a titre posthume. KENZA: Loin des tes yeux les miens ne voient plus rien, mon cœur ne bat plus sans le rythme du tien, reviens moi, je t'en pris les souvenirs m'assaillent, pourquoi donner ta vie sur un champ de bataille? La fouine lettre du front national. Loin des tes yeux les miens ne voient plus rien, mon cœur ne bat plus sans le rythme du tien, reviens moi je t'en pris les souvenirs m'assaillent, tu as donné ta vie sur un champ de bataille.. SEFYU: Un jour, je reviendrais, Inch'allah..