Selon le nombre de digesteurs, le temps de séjour, les tonnages entrants, le temps de travail nécessaire varie. Les visites d'installation au moment où le projet se construit sont très instructives, en complément de la documentation. (1) Rapport à retrouver en ligne sur le site de l'Ademe Bourgogne-Franche-Comté. Deux technologies qui fonctionnent: « garages » et « silos » Les deux systèmes de méthanisation en voie sèche donnent des résultats satisfaisants aujourd'hui, selon Bertrand Aucordonnier de l'Ademe Bourgogne-Franche-Comté. Le système « garage » est plus sensible, et un peu plus difficile à maîtriser pour la gestion des jus que le système "silo", qui a un peu plus d'inertie. Avec le système « garage », l'ouverture et la fermeture des digesteurs est plus simple, grâce aux portes à vérins suffisamment solides et simples à ouvrir que l'on trouve désormais. Ces portes sont cependant très coûteuses. Types de procédés – Biogaz Ingénierie. Sur les silos, se développent actuellement l'automatisation du bâchage et débâchage en accordéon, un gros atout pour réduire la pénibilité du travail.
Fier d'être agriculteur Grâce à la méthanisation, Denis fait des économies. Les charges liées à la structure (maintenance, main d'œuvre…) représentent 26 000 euros par an, mais la chaleur produite par la cogénération (système qui transforme le biogaz en énergie thermique et électrique) permet de chauffer son habitation, celle de son collègue et les bâtiments d'élevage. Il revend son électricité à EDF, ce qui lui rapporte 28 000 euros par an. Méthanisation voie séché environnement. Un échange de paille contre du digestat lui permet de réduire sa facture de 6 000 euros par an. Aujourd'hui, Denis est comblé: « je suis beaucoup plus fier d'être un agriculteur en 2011 qu'il y a dix ans car j'ai pu conserver mon activité tout en prenant soin de la planète qui nous nourrit. » Peu avare de son temps, l'exploitant fait visiter son installation toutes les semaines à des élus, des agriculteurs, des écoles…Avec les entreprises qui ont travaillé sur son projet, il a créé la société Agrimétha qui propose aux agriculteurs des solutions pour faire de la méthanisation par voie sèche.
Inconvénients: Saisonnalité de l'approvisionnement en CIVE, tontes et fumier, Risque important à l'ouverture des digesteurs, Gestion nécessaire de la variation de production de biogaz et de chaleur, Surface au sol importante, Temps de séjours de 30 à 60 jours, Temps de manutention important. Création de biogaz grâce aux fumiers La méthanisation par voie sèche, avec la technologie dite par phase discontinue, est la plus adaptée aux volumes de matière sèche produits par une exploitation. La création de biogaz, essentiellement du méthane, est assurée par les réactions de fermentations, qui ont lieu dans des enceintes confinées appelées digesteurs. Méthanisation en voie liquide | InfoMetha. Leur ensemencement est très important car, en l'absence d'agitation, un mauvais démarrage bloque la production de biogaz. C'est pourquoi une cuve remplie de percolat permet d'humidifier et de réchauffer la matière par recirculation pour activer et maintenir la fermentation tout au long du processus. En phase discontinue, la gestion en parallèle de plusieurs digesteurs est nécessaire pour assurer une production linéaire de biogaz sur l'installation.
Compte tenu de sa forte teneur en eau, il peut faire l'objet d'une séparation de phase pour extraire certains nutriments dans la phase solide (notamment matière organique et phosphore), laissant l'azote dans la phase liquide [Moletta 2015, p 190]. Paramètres variables Le digesteur peut être plus haut que large: il est alors dit "vertical", ou plus large que haut. Il est aussi possible de faire suivre le séjour en digesteur d'un séjour de la matière en post-digesteur. Méthanisation voie sèche discontinue. Il s'agit d'un autre réacteur, qui peut être identique au premier ou de dimensions différentes. Il est toujours équipé d'un système de récupération du biogaz produit. Selon les cas, il peut être agité et/ou chauffé pour y augmenter la production de méthane. La température de fonctionnement peut être ajustée soit aux alentours de 40°C (fonctionnement mésophile) soit autour de 50°C (fonctionnement thermophile). Le choix est fait selon plusieurs critères, dont les intrants disponibles, le temps de séjour prévu pour ces matières, et les sources d'énergie (le fonctionnement thermophile est plus consommateur d'énergie).