Le 8 mai 2022 FAVorite Coffee, 35 400 Saint-Malo De 8h30 à 17h tous les jours … sauf celui de Noël! Note globale: 15 Situation: 12 Cadre: 14 Accueil: 16 Ambiance: 15 Café: 15 Prix d'un café: 1, 70 € Aux mots croisés du jour: « Ses paquets ne sont pas toujours recommandés » (Mer) FAVorite Coffee, c'est l'histoire de trois sœurs, Françoise, Annie et Véronique, qui aspirent à se retrouver. La première a vécu 30 ans en Angleterre où chaque rue a son coffee shop: en septembre 2019, nos 3 bretonnes quittent leurs métiers respectifs et ouvrent le leur! Dans cette chaussée parallèle au célèbre Sillon* – plutôt tristouille, il faut bien l'avouer -, la façade ne passe pas inaperçue: jaune comme le soleil, avec quelques tables colorées et un range-vélo … ou planche à voile ou skate-board! A l'intérieur, l'ambiance est délicieusement british (on est à une trentaine de milles** des îles anglo-normandes): une vraie bonbonnière! On s'enfonce dans un fauteuil avec le quotidien local ou dans le canapé pour taper le carton (jeux à disposition! )
Une nouvelle jeunesse pour le mouvement olympique Le Fise n'est pas pour rien dans cette évolution. Le fondateur du festival, Hervé André-Benoit, en est un des principaux artisans et un de ses meilleurs avocats. « Pendant des années, le Fise et ces sports ont grandi dans l'indifférence quasi générale, raconte-t-il. Nous étions les rebelles, non organisés, des riders caricaturaux pour les instances sportives. Il fallait nous professionnaliser pour devenir crédibles, notamment auprès des sponsors et des médias. » → REPORTAGE. Paris 2024: avant les JO, le sport outil d'innovation sociale Les sports urbains suivent vingt ans après le même chemin que les sports de glisse émergeant à la fin des années 1980, la planche à voile, le surf, le snowboard. Des disciplines qui prônent liberté et plaisir avant tout, loin des compétitions et des pratiques balisées. Mais que le mouvement olympique s'empresse dans les années 1990 de ramener dans son giron. « Et c'est un phénomène inéluctable, juge le sociologue Thomas Riffaud, passé de gamin timide au bord des skateparks à champion de roller sur les podiums professionnels.
Med Rachidi, du club Natation Edmundston, dirigera Équipe Nouveau-Brunswick en tant qu'entraîneur-chef de la délégation. Parmi les espoirs de médaille, le meilleur pari semble reposer chez Jesse Canney, un nageur paralympique du club de Fredericton (Aquanauts). Chez les francophones, Noah Beausoleil du club de Moncton (Bleu et Or) et Zackary Murphy du Club de Saint-Jean (Fundy Tide) au 50 m style libre seront aussi à surveiller. Mais le Nouveau-Brunswick est une petite province, s'empresse de noter avec raison Mme Levesque. «On est contre tout le reste du Canada. On veut surtout que nos jeunes donnent leur 100% et visent de meilleurs temps personnels. On veut qu'ils soient fiers d'eux-mêmes. » «Si on fait des finales B, c'est bien. Si on fait des finales A (top-8), c'est excellent. Si on peut sortir de là avec des médailles, on sera très excités», résume-t-elle quand questionnée sur les attentes de l'équipe. Seuls deux nageurs peuvent représenter la même province dans les finales des Jeux du Canada.
Ces deux disciplines ont pour moi leur place aux Jeux de Los Angeles en 2028, et de Brisbane en 2032, deux villes qui sont très tournées vers les sports urbains. » Cette absorption par le modèle dominant est cependant toujours l'objet de discussions enflammées au sein des communautés concernées. Le risque de perdre son âme, de se retrouver dilué dans le grand bain olympique? Sempiternel débat. « Si l'on regarde l'évolution du surf par exemple, on se rend compte qu'il existe désormais deux populations qui n'ont plus rien en commun: des sportifs chevronnés et des surfeurs hors cadre, toujours en quête de la vague ultime, commente Thomas Riffaud. Les sports urbains sont aujourd'hui à une étape charnière, avec des riders des deux tendances qui cohabitent encore. Le Fise navigue d'ailleurs sur cette ligne de crête, avec des compétitions certes, mais en cherchant à maintenir une culture alternative vivante. » Pour Hervé André-Benoit, il s'agit en effet de pousser « une pratique régulée, notamment au sein d'académies sur les skateparks, parce qu'un cadre est quelque chose qui rassure les parents, mais aussi de préserver une pratique libre, car c'est notre ADN ».
Le Fise a tissé des partenariats avec certaines fédérations internationales, comme l'Union cycliste internationale ou la Fédération internationale de gymnastique, ce qui permet au festival d'accueillir notamment les étapes de Coupe du monde de BMX et de parkour.