Le programme ACTES: aide au contrôle de légalité dématérialisé Mise à jour le 27/10/2017 Le programme "Actes", donne la faculté aux collectivités territoriales et aux établissements publics locaux de transmettre par voie électronique aux préfectures et sous-préfectures les actes réglementaires et budgétaires soumis au contrôle de légalité. - transmettre par voie électronique instantanément à la préfecture les actes soumis au contrôle de légalité à tout moment, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, avec la possibilité d'annuler un envoi en cas d'erreur. - recevoir en temps réel l'accusé de réception électronique ayant une valeur légale de la part de la préfecture, sous réserve des formalités particulières de publication et de notification. En effet, durant les jours ouvrés, l'application génère, de manière automatique et instantanée, un accusé de réception qui permet d'attester du caractère exécutoire de l'acte sans devoir attendre le retour du document revêtu du cachet de la préfecture. - réduire les impressions sur papier (objectif de développement durable); - réduire les coûts d'impression et d'envoi par La Poste et/ou du temps fonctionnaire lié aux tâches de reprographie et au transport des actes par les huissiers, les chauffeurs, etc. ; - promouvoir et de prolonger la chaîne de dématérialisation de l'e-administration territoriale en lien avec la production électronique des actes, avec la chaîne comptable et financière, et de contribuer à la protection de l'environnement ainsi qu'à l'augmentation de l'efficience de l'administration.
Pour les mairies qui n'utilisent pas la télétransmission des documents soumis au contrôle de légalité, un nouveau dispositif de dépôt des documents est mis en place au 1er septembre 2016. L'accès aux bâtiments de la cité administrative est réservé aux seules personnes porteuses d'un badge ou ayant pris rendez-vous et le dépôt des actes soumis au contrôle de légalité s'effectue au bureau du courrier, situé rue de l'Abreuvoir, selon les modalités suivantes: Les agents des différentes collectivités se présentent au portail situé rue de l'abreuvoir, sonnent puis déclinent leur identité et le motif de leur venue par l'interphone. Un enregistrement de leur identité est effectué sur un registre dédié à cet effet au sein du bureau du courrier avant le dépôt des documents à viser. Ces actes ne sont plus enregistrés immédiatement mais le sont dans un délai de 48 h à l'issue duquel ils peuvent soit être repris par les collectivités soit retournés par voie postale. Ce dépôt s'effectue aux jours et heures suivants à la préfecture: mardi, mercredi et vendredi de 9 h à 11 h 30.
Article 10 Les conventions mentionnées aux articles R. 2131-3, R. 6451-3, D. 6242-3, D. 6342-3 du code général des collectivités territoriales susvisés restent valides sous réserve de l'application de l'article 9 du présent arrêté. Article 11 Le présent arrêté entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel de la République française. Article 12 Le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Annexe ANNEXE Vous pouvez consulter l'intégralité du texte avec ses images à partir de l'extrait du Journal officiel électronique authentifié accessible en bas de page Fait le 23 mai 2017. Pour le ministre d'Etat et par délégation: Le directeur général des collectivités locales, B. Delsol
Par • 7 Septembre 2017 • 2 519 Mots (11 Pages) • 385 Vues Page 1 sur 11... - Une protection équilibrée et proportionnée Ce qui rend la protection de l'individu suffisante c'est qu'elle n'est pas excessive puisque l'objectif final de la légalité reste bien l'équilibre entre les intérêts particuliers et l'intérêt général et non la seule protection de l'individu au détriment de l'intérêt général (A). Cette protection est équilibrée au point que certaines zones sans contrôle sont prévues en faveur de l'administration mais elle sont très rares (B). A. La recherche primordiale de l'équilibre La protection des individus et de leurs intérêts particuliers est importante mais elle ne doit pas compromettre la mission principale de l'administration qui est la satisfaction de l'intérêt général. Ainsi, le constituant a prévu l'état de siège à l'article 36 de la Constitution. Le législateur a suivi le mouvement en 1955 prévoyant l'état d'urgence. À propos de la motivation des décisions administratives, la loi de 1979 permet à l'autorité qui devrait être tenue de motiver certaines de ses décisions, s'il y a urgence, de ne pas les motiver.
La collectivité entre en contact avec la préfecture pour l'informer de son intention de s'engager dans la télétransmission. Il faut: - Disposer d'un accès internet et d'une adresse de messagerie - Faire délibérer sur le principe d'adhésion et pour autoriser l'exécutif à signer une convention en ce sens avec le préfet - Acquérir un certificat d'authentification - Choisir ou développer un dispositif de télétransmission homologué par le ministère de l'intérieur - Signer une convention avec la préfecture et une autre avec le tiers de télétransmission - Commencer les échanges électroniques en quelques clics. Comment passer à l'@ctes? Accéder à l'application Web La télétransmission en 3 clics 1. Décrire l'acte à télétransmettre 2. Insérer l'acte et ses pièces jointes 3. Confirmer la télétransmission Qui contacter? Contacter le référent ACTES de la préfecture pour: * L'organisation générale du projet * La procédure opérationnelle de la dématérialisation * La convention ACTES Contacter le tiers de télétransmission pour: *Les anomalies lors de l'envoi des documents à la préfecture Préfecture de Meurthe-et-Moselle Direction de l'Action Locale - bureau du contrôle de légalité et du conseil aux collectivités Tél. : 03.
Dans ces cas la légalité ordinaire est écartée. C'est un juste équilibre entre la protection des individus et celle de l'intérêt général car ces assouplissements sont justifiés par une situation de crise qu'il est important de résorber et parce que cette exception a vocation à être temporaire. La jurisprudence s'est aussi prononcée en ce sens dans l'arrêt Heyries du Conseil d'Etat du 28 juin 1918. Le juge considère qu'en cas de circonstances exceptionnelles, l'administration peut être déliée des obligations qui pèsent sur elle en temps ordinaire. Cette souplesse du principe de légalité montre une protection de l'individu réfléchie. En effet, l'individu a droit au respect par l'administration de la légalité mais dans des situations de crise la légalité ne doit pas être un frein à l'ordre, cette situation serait absurde. D'autres considérations permettent d'établir un équilibre sans porter atteinte à la protection de l'individu. L'administration est mieux protégée dans des cas où on considère que le manquement de l'administration ne porte pas de préjudice aux individus.