Trouvez par exemple une activité de loisir, un nouveau travail, un moment que vous prenez rien que pour vous… Avancer dans la même direction Vous connaissez l'adage "L'amour ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction". Cela est le grand challenge de la crise des 7 ans. Vous devrez être en mesure d'accepter l'autre tel qu'il est, sans le juger, en acceptant ses qualités comme ses défauts et de regarder, avec lui, vers l'avenir. Concevoir des projets communs, avancer parallèlement l'un et l'autre… En somme, être de véritables partenaires de vie pour construire votre futur.
Avoir des attitudes dominantes. Des changements d'humeur soudains, du rire aux pleurs, et vice versa. Le désir d'imposer sa propre volonté aux autres. Des mécontentements fréquents ainsi que des crises de colère. Mais aussi, des comportement capricieux. Des signes de rébellion quand les choses ne vont pas comme il le souhaite. Donner des réponses négatives systématiques à toute proposition. Un comportement agité et même hyperactif. En effet, l'enfant est en mouvement en permanence. Cela semble sans espoir, n'est-ce pas? Heureusement, dans la plupart des cas, tous ces comportements inappropriés s'estompent avec le temps. Tout cela rentre dans l'ordre, une fois que les petits deviennent suffisamment matures et développent pleinement leurs fonctions exécutives. En outre, les parents peuvent contrôler et modifier ces attitudes et comportements en mettant en œuvre une série de lignes directrices éducatives et pédagogiques. Comment affronter la crise des 7 ans chez les enfants? Si vous avez un enfant qui traverse la crise des 7 ans ou qui s'en approche, la première chose à savoir est que vous devez vous armer de patience.
Les enfants semblent aujourd'hui de plus en plus «en avance», entre recherche de liberté et poids des angoisses. Dessin: Dobritz Ce sont les hommes de marketing qui, les premiers, ont identifié une nouvelle tranche d'âge dans nos pays de grande consommation: «les tweens» - qu'on peut traduire par «adunaissants». Ces 8-12 ans, qui sont exactement situés entre l'enfance et l'adolescence, présentaient en effet l'immense avantage commercial d'être à la fois attirés par des produits pour adolescents (iPod, vêtements de marque…) tout en étant encore «scotchés» de manière enfantine aux figurines en plastique glissées dans leurs paquets de céréales. Aujourd'hui, ce sont les professionnels de la psyché qui s'interrogent sur cette population, ainsi qu'ils l'ont exprimé dans un récent colloque (*). Jusque-là, le cadre était bien défini pour eux. Depuis Freud, il était entendu que s'ouvrait vers l'âge de 7 ans et jusqu'à la puberté une période du développement psychosexuel particulièrement calme pour l'enfant - et ses éducateurs!
Mon fils de bientôt 7 ans est dans la provocation et le conflit permanent avec ses frères et moi. Son papa et moi avons divorcé lorsqu'il avait un an, il le prend régulièrement avec son frère de 10 ans (un week-end/sur deux et la moitié des vacances), nos relations et la communication sont bonnes. J'ai un grand fils de 16 ans qui vit chez son papa et vient un week-end sur deux et pendant les vacances et un plus jeune de bientôt 3 ans qui vit aussi avec moi. J'ai une personne dans ma vie mais nous vivons séparément, il a un fils et nous nous voyons les week-ends. Nous avons commencé à consulter au cmp mais avec le confinement c'est en suspens. Mon fils demande de l'attention et ne semble pas trouver sa place dans la fratrie et dans la famille mais paradoxalement il est dans le rejet, n'arrive pas à jouer avec les autres, refuse les règles du jeu. Il refuse d'ailleurs les règles en général, accepte difficilement le non et la frustration. Il est perpétuellement critique sur tout et envers tout le monde.
» Jusqu'à quel âge? La durée de la crise varie d'un adolescent à l'autre. Il n'y a pas d'âge moyen. Rappelons que l'adolescence couvre une période qui va de 11 à 19 ans. Il faut tout d'abord comprendre que son enfant est tiraillé entre sa dépendance affective et économique envers nous, et son besoin de nous rejeter pour grandir et devenir autonome. Comment aider un ado en crise? Cinq conseils clés Accepter d'avoir le mauvais rôle. « Aux yeux de l'ado, on sera toujours trop strict ou trop ringard ». Et on évite de culpabiliser car on subit cette crise, en même temps que son enfant. Fixer des règles et les expliquer. « Il faut poser un cadre pour que l'adolescent ait une bonne hygiène de vie, notamment pour les jeux vidéo et les téléphones portables, afin d'éviter les addictions et les problèmes qui en découlent comme les troubles du sommeil ». Respecter l'intimité de l'adolescent, que ce soit dans sa chambre, dans la salle de bains ou les toilettes. « Entrer sans frapper peut faire naître chez lui un sentiment d'insécurité.
Ces petits explorateurs grandissent et leurs possibilités de pensée et d'action s'élargissent à un rythme vertigineux. Avides de liberté et d'autonomie, ils se rebellent souvent contre les limites et les règles que nous fixons à la maison. Leur langage est désormais beaucoup plus élaboré, de sorte que la colère et la frustration qu'ils ressentent de ne pas pouvoir obtenir ce qu'ils veulent, et qu'ils exprimaient auparavant avec leur corps par des crises de colère et des colères, ils sont désormais capables de les verbaliser par des jurons, des insultes et des gros mots. En outre, il est fréquent de les entendre se plaindre de l'injustice de ce qui leur arrive. C'est une étape où les sentiments sont à leur comble, dès qu'on les voit sauter de joie ou bouder pour une raison quelconque. Comme nous le verrons plus loin, il est normal de les trouver grognons sans savoir très bien pourquoi. La vérité est qu'ils sont très sensibles à ce que nous leur disons, qu'il s'agisse de louanges ou de punitions, et qu'ils sont très facilement blessés.
«Si les passages à l'acte (tentative de suicide ou alcoolisation... ) sont l'apanage des adolescents, ces préados souffrent de manifestations psychosomatiques plus floues (malaises, angoisse…)», observe le Dr François Gouraud. Contrairement à ce que l'on croyait jusque-là, cette période qui précède l'adolescence est donc loin d'être endormie. Car des enjeux majeurs pour l'enfant se mettent en place, ainsi que le relève le Dr Catherine Zittoun, pédopsychiatre à Neuilly-sur-Marne: «Ce qui émerge, c'est le plaisir de la découverte, de la liberté, quand on fait ses premiers pas seul dans la rue; c'est l'heure des toutes premières discussions philosophiques avec les copains parce que pointe tout doucement la conscience réflexive. » De nouvelles manières de penser, de nouvelles émotions, et donc de nouveaux liens, ce qui n'est pas sans provoquer tout un remue-ménage intérieur: «Les préados se voient traversés par des sensations parfois à la limite du supportable», estime la pédopsychiatre. Sophie, maman d'un «grand» qui a aujourd'hui 16 ans, se rappelle parfaitement cette époque: «À la sortie de 6e, Clément était très sensible et pleurait pour un rien.