500 - § 1. Il revient à l'Évêque diocésain de convoquer le conseil presbytéral, de le présider et de déterminer les questions qui doivent y être traitées, ou d'accueillir les questions proposées par les membres. Le conseil presbytéral n'a que voix consultative; l'Évêque diocésain l'entendra pour les affaires de plus grande importance, mais il n'a besoin de son consentement que dans les cas expressément fixés par le droit. § 3. Le conseil presbytéral ne peut jamais agir sans l'Évêque diocésain auquel seul revient également le soin de faire connaître ce qui a été décidé selon le § 2. 501 - § 1. Les différents conseils diocésain - Diocèse d'Auch. Les membres du conseil presbytéral seront désignés pour un temps fixé par les statuts, de sorte cependant que le conseil soit renouvelé en tout ou en partie dans les cinq ans. À la vacance du siège, le conseil presbytéral cesse et ses fonctions sont remplies par le collège des consulteurs; dans l'année qui suit la prise de possession, l'Évêque doit à nouveau constituer le conseil presbytéral. Si le conseil presbytéral ne remplissait pas la fonction qui lui est confiée pour le bien du diocèse ou en abusait gravement, après consultation du Métropolitain ou, s'il s'agit du siège métropolitain, après consultation de l'Évêque suffragant le plus ancien de promotion, l'Évêque diocésain pourrait le dissoudre mais il devrait le constituer à nouveau dans l'année.
497 - En ce qui regarde la désignation des membres du conseil presbytéral: 1 la moitié environ sera élue librement par les prêtres eux-mêmes, selon les canons suivants et les statuts; 2 quelques prêtres, selon les statuts, doivent en être membres de droit, c'est-à-dire ceux qui, en raison de l'office qui leur est confié, font partie du conseil; 3 il est loisible à l'Évêque diocésain d'en nommer librement quelques-uns. Conseil presbytéral catholique mon. 498 - § 1. Pour constituer le conseil presbytéral, ont droit à la voix tant active que passive: 1 tous les prêtres séculiers incardinés dans le diocèse; 2 les prêtres séculiers non incardinés dans le diocèse, ainsi que les prêtres membres d'un institut religieux ou d'une société de vie apostolique qui, résidant dans le diocèse, y exercent un office pour le bien du diocèse. Dans la mesure où les statuts le prévoient, le même droit d'élection peut être accordé aux autres prêtres qui ont domicile ou quasi-domicile dans le diocèse. 499 - Le mode d'élection des membres du conseil presbytéral doit être déterminé par les statuts, de telle sorte cependant que, autant que possible, les prêtres du presbyterium soient représentés en tenant compte par-dessus tout de la diversité des ministères et des différentes régions du diocèse.
Dans les Églises protestantes, le charisme est précisément la synodalité, fondée sur le sacerdoce commun des baptisés; mais le péché structurel est l'auto-légitimation de la communauté locale, ce qui a pu conduire à la formation d'Églises racistes. Le modèle de l'assemblée paroissiale Si la synodalité est un charisme protestant, pourquoi ne pas s'inspirer du modèle presbytéro-synodal? La gouvernance y repose sur l'assemblée paroissiale qui élit un conseil presbytéral, lequel envoie des délégués dans un synode régional, etc. Conseil presbytéral catholique de paris. Composé de personnes élues et du pasteur, membre de droit, le conseil presbytéral est responsable de tous les aspects spirituels, administratifs et financiers de l'Église locale. Maisle conseil presbytéral a aussi le pouvoir de nommer ou d'appeler (1) le pasteur et l'évalue régulièrement, ce qui est contraire au charisme catholique, où le prêtre est affecté par l'évêque et n'est pas soumis à sa communauté. L'enjeu serait alors d'articuler de manière plus systématique les charismes de la synodalité protestante et de l'universalité catholique en corrigeant leurs péchés structurels.
Tribune: Jérôme Perrin Président de la Société de Saint Vincent-de-Paul de Paris Dans sa recherche de nouveaux modes de gouvernance, l'Église catholique devrait « s'inspirer des autres Églises chrétiennes », considère Jérôme Perrin, de la Société de Saint-Vincent-de-Paul de Paris. Les retours d'expérience des conseils presbytéraux protestants pourraient nourrir notre démarche synodale, explique-t-il. La Croix, Jérôme Perrin, le 22/03/2022 Le Synode sur la synodalité dans l'Église catholique devrait s'inspirer des autres Églises chrétiennes, car chacune porte un charisme ecclésial mais aussi un péché structurel. Conseil presbytéral catholique pour. Dans l'Église catholique, le charisme est l'universalité, manifestée dans chaque paroisse par la nomination du curé par l'évêque, lequel est nommé par le pape, dans une filiation qui prévient l'auto-légitimation des communautés; mais le péché structurel est le cléricalisme qui entraîne l'abus de pouvoir. Dans les Églises orthodoxes, le charisme est l'unité spirituelle des Églises locales comme autant d'icônes du royaume de Dieu; mais le péché structurel est la dépendance de l'Église à l'empereur.
(5) Mgr Pierre Raffin, Statuts des équipes d'animation pastorales au service des communautés chrétiennes du diocèse de Metz, approuvés le 15 juin 2009 in Boîte à outils pour la formation de l'équipe d'animation pastorale, diocèse de Metz