Pour que lui puisse recevoir l'amour que je veux lui donner et pour que moi aussi je puisse recevoir son amour. Résolution Voilà, ces trois dimensions, ces trois relations, relation à moi-même, relation à Dieu, relation aux autres… On peut avoir un petit moyen mnémotechnique, c'est les trois P du carême. Les trois P comme Partage, Prière, Pénitence ou Pénitence, Prière, Partage. Mais du coup, si nous voulons partir en voyage et aller jusqu'à Pâques convenablement avec tout l'équipement nécessaire, eh bien il faut se poser la question: " tiens, est-ce que dans ces quarante jours, ces trois P seront honorés? " Alors on est mercredi, ce dimanche est le premier dimanche de la première semaine de carême, -premier dimanche de carême -, donc en fait, en ce moment, on est dans les trois jours avant le carême, donc c'est le moment de se dire: "tiens, qu'est-ce que je décide, quelle résolution – pour dire un gros mot – quelle décision? Quelle décision de partage? Quelle décision de pénitence? Homélie du mercredi des cendres année b le. Quelle décision de prière? "
Mais il peut se révéler aussi comme le lieu privilégié de la rencontre, avec soi, avec Dieu. C'est bien là tout le sens du Carême. Se dépouiller de soi, creuser en soi le désir de rencontrer Dieu en esprit et vérité. Dégager l'espace où il pourra venir se donner et ce, particulièrement, le jour de Pâques où il nous comblera de sa vie de Ressuscité. N'est-ce pas cela se convertir? Ouvrage à remettre sans cesse sur le métier. Car il s'agit là d'une véritable lutte à mener contre nos idoles, notre autosuffisance, nos égoïsmes… Oui, le Carême est un temps de combat spirituel. L'oraison de la liturgie d'aujourd'hui nous le rappelle. Homélie du Mercredi des Cendres 2018 - Saint Jean au fil des jours. Mais un guerrier, fut-il du Seigneur, ne part pas au combat sans armes. Dans l'évangile de ce soir, Jésus nous en propose trois: l'aumône, la prière et le jeûne. Il attire notre attention sur les modalités de leur pratique pour qu'elles puissent se montrer réellement efficaces. Pour ce faire, par trois fois, Jésus va opposer à l'emphase spectaculaire des pharisiens la discrétion de celui qui agit en réponse à l'appel intérieur à la conversion et dont la seule motivation est de se rapprocher de Dieu pour se laisser réconcilier avec lui: « Ton Père qui est présent dans le secret connaît ton action; ton Père voit ce que tu fais en secret: il te le revaudra ».
Les gens sont complètement désemparés. C'est là que le prophète intervient de la part de Dieu. Il invite chacun à revenir vers le Seigneur. Cette conversion les amènera à reconnaître la tendresse, la miséricorde et la plénitude de l'amour qui est en Dieu. Cet appel est toujours d'actualité. Nous vivons dans un monde qui oublie Dieu et se détourne de lui. On organise sa vie en dehors de lui. Ce Carême qui commence le mercredi des Cendres nous invite à revenir vers le Seigneur et à lui redonner la première place dans notre vie. En dehors de lui, nous allons à notre perte. Le grand message du Carême c'est que Dieu est amour. Il nous aime tous d'un amour passionné qui dépasse tout ce que nous pouvons imaginer. C'est par amour pour nous que Dieu nous appelle tous à revenir à lui. Le psaume 50 est précisément la prière de l'homme qui se reconnaît pécheur et qui se tourne vers le Seigneur. Homélie du mercredi des Cendres année liturgique B - Christus Vivit. Il a compris que Dieu est plein de miséricorde. Son amour est bien plus grand que nos péchés. Saint Paul nous le dit à sa manière: "Là où le péché a abondé, la grâce (l'amour) a surabondé.
Car c'est maintenant le moment favorable, c'est maintenant le jour du salut où le Seigneur nous exauce et vient à notre secours ».
Jésus s'adresse à ceux qui prennent au sérieux les exigences de la loi de Moïse: la prière, le jeûne et le partage. Il n'est pas venu abolir cette loi mais l'accomplir. La loi est toujours là, mais si nous voulons être justes aux yeux de Dieu, nous avons à nous convertir et à changer de perspective. Dans son Evangile, Jésus s'adresse à ceux qui cherchent à s'afficher en public. Ces derniers ont pour objectif d'être vus, admirés et applaudis. Homélie du mercredi des cendres année b c. Certains en profitent même pour montrer qu'ils sont meilleurs que les autres. Rappelons-nous la prière du pharisien: 'Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes: voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne. ' (Luc 18) Satisfait de lui-même, ce pharisien a ce qu'il cherche: la gloire qui vient des hommes. Mais toi, le disciple, quand tu pries, quand tu partages, quand tu jeûnes, renonce à être bien vu, ne cherche pas à te faire admirer, ni à être applaudi: "Ton Père voit ce que tu fais dans le secret, il te le revaudra".
Ce pain dont nous avons absolument besoin, c'est SA Parole. Cette Parole qui vient vivre au milieu de nous, qui est Jésus Lui-même et qui se donne encore une fois tout à l'heure dans l'eucharistie. Ça, c'est le pain dont nous ne pouvons pas nous passer, dont nous ne pouvons pas jeûner. Prière: relation à Dieu. Et enfin, l'aumône. L'aumône, c'est notre rapport aux autres. C'est finalement mettre en œuvre ce pour quoi nous sommes faits, là, aujourd'hui, maintenant, avec ceux pour qui c'est le plus difficile de le faire. Il est très difficile d'aimer ceux qui sont là près de moi. Vous êtes d'accord je pense. Aimer celui qui est très loin et qui m'embête jamais, c'est facile. Aimer celui que je dois supporter à chaque instant, c'est un combat. Homélie du mercredi des cendres année b youtube. Et cette aumône-là, c'est deux choses: c'est à la fois supporter celui qui est là et puis faire de l'autre qui est un peu plus loin un proche; Devenir le prochain de celui qui est là, le pauvre qui mendie… accepter de l'accueillir, de le faire rentrer dans ma vie pour tisser une relation avec lui.