Publié le 2 juil. 2021 à 11:54, mis à jour le 2 juil. Raphaël Rivière (Monisnap): Monisnap lève 10 millions d'euros - 01/07. 2021 à 16:58 - 6 conseils © Monisnap La fintech spécialisée en transfert d'argent, revendiquant désormais 200 000 utilisateurs, accueille pour une levée à deux chiffres le VC... Monisnap a pu mesurer l'effet Covid sur la pénétration de sa plateforme de transfert d'argent, notamment en ouvrant l'Espagne et plus récemment le Royaume-Uni. Créée en 2017 au sein de Truffle Capital pour aider les diasporas à soutenir financièrement leurs proches, restés vivre dans leur pays d'origine, et pilotée par Raphael Rivière et Jean-Baptiste Bouvier, la fintech, qui s'adresse aux particuliers, relève, deux ans après sa série A (lire ci-dessous), près de 10 M€. Le tour de table, closé mi-mai, a été mené, en direct, par Serena Capital, qui a apporté la majorité des fonds, aux côtés des actionnaires historiques, Evolem, Notus Technologies et Truffle Capital. Si ce dernier était jusqu'ici majoritaire, la répartition serait désormais équilibrée entre la plupart des différents investisseurs.
Selon le Groupe de la Banque mondiale, environ 1, 7 milliard de personnes, soit environ 22% de la population mondiale, n'ont pas de compte courant. Lorsque vous réduisez ce nombre aux populations émergentes, le chiffre grimpe parfois jusqu'à 75%. Avec ces chiffres à l'avant-plan, il n'est pas difficile de comprendre pourquoi envoyer de l'argent à la maison, ou des envois de fonds comme on l'appelait auparavant, représente jusqu'à 28, 4% du PIB dans certaines parties du monde. Fondée en 2017 dans le but d'offrir un ensemble complet de services financiers à ceux qui cherchent à remettre de l'argent à leurs proches, Monisnap a levé 10 millions d'euros auprès de Serena et d'un certain nombre d'investisseurs existants cachés. Monisnap levée de fonds et. À ce jour, la start-up a levé 12, 5 millions d'euros. En plus d'offrir la possibilité d'envoyer instantanément de l'argent à des proches via un smartphone dans 150 pays, Monisnap prétend avoir des frais 3 fois plus élevés abordables que ceux facturés par les joueurs traditionnels de la région, ce qui en fait les plus rapides et les moins chers du marché.
Pour le moment, les transactions ne peuvent être effectuées que depuis l'Hexagone, mais cela sera possible depuis tous les pays de la zone euro dans les prochains jours. La FinTech ambitionne d'étendre sa présence à 150 pays d'ici la fin de l'année ENJEUX Un marché à potentiel. Le marché des transferts de fonds entre particuliers pèse 600 milliards de dollars par an dans le monde. Dans l'Hexagone 12 milliards d'euros sont transférés tous les ans vers les pays émergents. La perspective de croissance annuelle est de 5%. Toutefois, le coût d'acquisition dans ce secteur reste très élevé. Monisnap encaisse son deuxième tour | CFNEWS. Mais concurrentiel. La jeune pousse arrive sur un marché dominé par de grands groupes comme Worldremit, Western Union ou TransferWise. La FinTech table sur la solidité de son socle technique et la rapidité d'exécution des transferts pour se trouver une place sur ce segment. Elle se pose clairement en alternative, notamment avec des tarifs moins élevés que ses concurrentes. MISE EN PERSPECTIVE Une autre FinTech cible les résidents européens d'origine africaine.