Culture Livres Avec « Les Gratitudes », l'écrivaine livre un roman solaire et délicat, aux allures de pièce de théâtre, sur la vieillesse, la fin de vie et son accompagnement. Article réservé aux abonnés « Les Gratitudes », de Delphine de Vigan, JC Lattès, 192 p., 17 €. On pourrait imaginer un cousinage proche de la synonymie entre la loyauté et la gratitude – être conscient de ce que l'on doit à quelqu'un, lui en savoir gré, n'est-ce pas le point de départ de la fidélité? Mais un an après avoir consacré un roman à la première, Delphine de Vigan, qui semble décidée à dédier un cycle de textes courts aux liens qui unissent les êtres, s'empare de la seconde pour en tirer un texte fort différent. Autant Les Loyautés (JC Lattès, 2018), centré sur un garçon de 12 ans écrasé par les secrets qu'il portait, était sombre et douloureux, pointant ce que ce sentiment peut avoir d'ambivalent, sa capacité à se révéler toxique ou bienfaisant, autant Les Gratitudes s'avère solaire, empli de douceur. Les gratitudes extrait k bis fr. Lire aussi Lou au miroir de l'autre Pourtant, il y est notamment question de la fin de la vie, et de la dépendance.
gardez un journal de gratitude du soir où vous enregistrez les petites victoires de chaque jour. quand vous vous asseyez pour un repas, fermez vos yeux et donnez un moment de grâce à toute personne qui fait que votre repas soit possible (agriculteurs, cuisiniers, serveurs, etc. ). Il y a d'autres rituels de gratitude que vous pouvez essayer aussi, bien sûr, mais ces trois sont de bons points de départ. Et puis juste pour continuer de vous rappeler que vous avez plus que suffisant pour prendre la prochaine étape. Je pense que vous verrez si vous appréciez toujours ce que vous avez, vous allez commencer à voir que chaque moment est vraiment un miracle. Les gratitudes extrait vf. A vous… De quoi êtes-vous le plus reconnaissant dans votre vie? Avez-vous d'autres idées sur la gratitude que vous désirez partager avec nous? Nous aimerions vous entendre. S'il vous plaît laissez moi une réponse ci-dessous. Aussi, si vous ne l'avez pas déjà fait, assurez-vous de vous inscrire gratuitement à notre newsletter pour recevoir de nouveaux articles comme celui-ci dans votre boîte e-mail.
Auteur: Delphine de Vigan Édition: Jean-Claude Lattès Pages: 192 Parution: 06/03/2019 Description (texte de l'éditeur): «Je suis orthophoniste. Je travaille avec les mots et avec le silence. Les non-dits. Je travaille avec la honte, le secret, les regrets. Je travaille avec l'absence, les souvenirs disparus, et ceux qui ressurgissent, au détour d'un prénom, d'une image, d'un mot. Je travaille avec les douleurs d'hier et celles d'aujourd'hui. Les confidences. Et la peur de mourir. Cela fait partie de mon métier. Mais ce qui continue de m'étonner, ce qui me sidère même, ce qui encore aujourd'hui, après plus de dix ans de pratique, me coupe parfois littéralement le souffle, c'est la pérennité des douleurs d'enfance. Une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s'efface pas. » Michka est en train de perdre peu à peu l'usage de la parole. Les gratitudes extrait du livre. Autour d'elle, deux personnes se retrouvent: Marie, une jeune femme dont elle est très proche, et Jérôme, l'orthophoniste chargé de la suivre.
Delphine De Vigan arrive à en sortir une histoire émouvante, délicate et subtile. Mais justement, peut-être un peu trop édulcorée comme histoire? Les gratitudes | Bibliothèque Geneviève Fauconnier. Un monde idéalisé, un peu à la Anna Gavalda et la petite Paulette dans "Ensemble c'est tout"… Ce choix d'écriture nous fait passer à côté de la dureté du sujet mais, peut-être est ce un choix de l'auteure de nous donner une petite parenthèse d'émotions positives car la réalité est trop dure à encaisser? Les personnages: Au centre de ce livre, il y a Michka. Michka, attendrissante et attachante, qui perd peu à peu le fil de ses mots, et nous donne à lire des conversations cocasses, drôles et décalées… Et heureusement car elle m'a fait sourire dans cette histoire qui, au final, reste triste. Triste car nous avons tous une Michka, en vie ou déjà partie: un grand-parent, un parent, ou un futur nous dans quelques (longues je l'espère) années. Cependant les mélanges de mots ne sont restés pour moi qu'une conséquence de sa maladie et non l'atout du livre.