Des flocons de neige couvraient sa longue chevelure blonde. De toutes les fenêtres brillaient des lumières: de presque toutes les maisons sortait une délicieuse odeur, celle de l'oie, qu'on rôtissait pour le festin du soir: c'était la Saint-Sylvestre. Cela, oui, cela lui faisait arrêter ses pas errants. Enfin, après avoir une dernière fois offert en vain son paquet d'allumettes, l'enfant aperçoit une encoignure entre deux maisons, dont l'une dépassait un peu l'autre. Harassée, elle s'y assied et s'y blottit, tirant à elle ses petits pieds: mais elle grelotte et frissonne encore plus qu'avant et cependant elle n'ose rentrer chez elle. Poésie la grenouille qui veut se faire. Elle n'y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son père la battrait. L'enfant avait ses petites menottes toutes transies. «Si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule pour réchauffer mes doigts? » C'est ce qu'elle fit. Quelle flamme merveilleuse c'était! Il sembla tout à coup à la petite fille qu'elle se trouvait devant un grand poêle en fonte, décoré d'ornements en cuivre.
Je gage que même sans cela tu m'aurais reconnu (même si je ne viens que très rarement publier ici). Tizef, merci. L'inversion « humide choc » comme vous avez dû vous en douter ne provient que de la limitation des terminaisons possibles qu'engendre le choix d'une rime peu courante. Pizzicato, merci. Oui, elles sont laides de même que leurs cousines les chimères. Il y a dans ce sonnet un ton sous-jacent sarcastique et une volonté à peine voilée de les plaindre en même temps. Alexandre, merci. L'onomatopée m'est venait instantanément comme une évidence. J'ai lu ce sonnet dans un concours international de poésie en mars. Il a été très bien reçu et l'onomatopée a fait sourire l'assistance. Pour le choix du verbe « pendre » il me paraissait aussi logique puisque j'évoquai une « langue » qui plus est « lourde ». Oui, pour « humide choc » l'inversion (que je ne prise jamais par ailleurs) était rendue obligatoire par le choix limité de la rime. Poésie la grenouille ce2. Francis, merci. Oui, c'était ce réalisme que vous décrivez justement je cherchais à faire sentir aux lecteurs.
Du 09 au 19 mai 2022, rendez-vous à Couze et Saint Front pour une nouvelle étape des Sentiers de l'éphémère en Périgord. Au programme de ces 2 semaines culturelles sous chapiteau proposées par le Théâtre de la Gargouille: des ateliers découverte pour les enfants des écoles de Couze et de Baneuil, des représentations scolaires et des spectacles tout public. La classe découverte du spectacle vivant Depuis plusieurs mois, le Théâtre de la Gargouille prépare sa venue en étroite collaboration avec la mairie de Couze et Saint Front, l'école et les parents d'élèves. Ensemble ils ont concocté un riche programme d'actions culturelles pour ce mois de mai. La Poursuite du bonheur | L'escapade poétique. Au cœur du dispositif: des ateliers cirque mais aussi théâtre pour les enfants des écoles de Couze et de Baneuil. Ce vendredi 06 mai ils ont pu assister au montage de la toile du chapiteau et discuter avec les techniciens de la compagnie. Ils découvriront toutes les étapes nécessaires à la création d'un spectacle. Ils pourront enfin découvrir leurs professeurs sur scène à l'occasion des représentations scolaires de 2 des créations familiales de la Gargouille: Larguez les amarres!
Théâtre clownesque – Mise en scène Gérard Guillemin Tout public dès 3 ans – Durée: 50 min – Tarif: 5€ Représentation scolaire ouverte au public dans la limite des places disponibles. Nous contacter. VENDREDI 13/05 à 20h30 / La Lumière des femmes Théâtre – chanson – cirque – Mise en scène Gérard Guillemin Tout public dès 12 ans Durée: 1h20 – Tarif libre (conseillé: 10€) SAMEDI 14 mai à 18h / Les Cigales Théâtre, cirque et chanson par La Gargouille – Mise en scène Grégory Felzines Tout public dès 5 ans – Durée: 55 min – Tarif libre (conseillé: 10€) Mardi 17 mai à 14h / Pinocchio Théâtre jeune public et famille par La Gargouille – Mise en scène Gérard Guillemin Tout public dès 5 ans – Durée: 60 min – Tarif: 5€ Représentation scolaire ouverte au public dans la limite des places disponibles. Poésie la gargouille de jean de la ville. Nous contacter.
Des diablotins de pierre Vomissent leurs eaux sur nous Pauvres mortels C'est aux gargouilles vulgaires En douterait-on Qu'il appartient De mener le bal Nous restons plaqués Contre le mur pareils A de soumises sentinelles Gardiennes du flanc nord De la cathédrale Sans état d'âme Nous attendons Le retour du soleil