Les noces de Cana (détail). Paul Véronèse, 1562-1563. Huile sur toile, 666 × 990 cm. Musée du Louvre, Paris (photo: Wkipedia) Anne-Marie Chapleau | 29 janvier 2018 Lire: Jean 2, 1-12 et Jean 19, 25-34 Curieusement, nous parlerons dans cette chronique d'une femme qui n'est jamais nommée dans le récit. Pourtant, tout le monde sait qu'il s'agit de Marie, mère de Jésus. Le texte la mentionne d'ailleurs en premier, avant son fils et ses disciples. Il semble tout naturel qu'elle soit là. Nous pourrions fabuler un peu sur la scène que nous présente le quatrième évangile: était-elle une proche des mariés? Une parente de la fiancée? Mais ce serait pure spéculation et à vrai dire, nous sommes entraînés bien ailleurs, tandis que l'épousée brille par son absence. Qui s est marié aux noces de cana de veronese. Femme! Un manque survient, et aussitôt la mère de Jésus se sent concernée. Elle intervient auprès de son fils, mais ce qu'elle dit n'est ni une demande, ni un conseil, ni même un plaidoyer. Elle ne fait que répercuter le manque, le porter à la parole: « Ils n'ont pas de vin ».
Ces détails donnés par l'évangéliste Jean agissent en quelque sorte comme des clignotants pour attirer notre attention là où une lecture rapide nous ferait simplement dire: «ah, encore un miracle de Jésus! » Au fait, ce texte n'est pas là pour nous dire que Jésus est un magicien habile. Le mot miracle est d'ailleurs absent de l'Evangile de Jean: ce sont les chrétiens eux mêmes qui l'utilisent depuis des siècles; on se demande pourquoi car un tel « miracle » est à vrai dire peu crédible et dépourvu d'intérêt pour nos existences difficiles. Ce qui retient mon attention tout au long de cette histoire à Cana, ce sont les déplacements. Si on regarde de près, on voit que tout le monde a bougé. Ou presque. Pourquoi? Qui s est marié aux noces de cana coloriage. Parce que lorsque Jésus passe, il déplace! Voici: 1) Marie change de statut: elle n'est plus seulement la maman de Jésus, elle passe de « mère » à « femme », c'est-à-dire qu'elle devient disciple elle-même, appelée à servir, et non à se mêler des affaires de son fils. Il lui faut dépasser la dimension de famille au sens étroit du mot.
Les news ROME, Vendredi 12 janvier 2007 () – Nous publions ci-dessous le commentaire de l'Evangile de ce dimanche proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale. Evangile de Jésus Christ selon saint Jean 2, 1-11 Trois jours plus tard, il y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples. Or, on manqua de vin; la mère de Jésus lui dit: « Ils n'ont pas de vin. » Jésus lui répond: « Femme, que me veux-tu? Mon heure n'est pas encore venue. » Sa mère dit aux serviteurs: « Faites tout ce qu'il vous dira. » Or, il y avait là six cuves de pierre pour les ablutions rituelles des Juifs; chacune contenait environ cent litres. Jésus dit aux serviteurs: « Remplissez d'eau les cuves. » Et ils les remplirent jusqu'au bord. Il leur dit: « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent. A Cana, un mariage qui décoiffe - Eglise Protestante Unie de Nîmes. Le maître du repas goûta l'eau changée en vin. Il ne savait pas d'où venait ce vin, mais les serviteurs le savaient, eux qui avaient puisé l'eau.
Toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent! « 11- Tel fut le premier des signes de Jésus, il l'accomplit à Cana de Galilée et il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui. 12- Après quoi, il descendit à Capharnaüm, lui, ainsi que sa mère et ses frères et ses disciples, et ils n'y demeurèrent que peu de jours. Publié par claudemarie13 Intérêt pour tout ce qui touche la religion, l'histoire, la littérature, l'actualité. Publications personnelles de poésies notamment et publication d'un ouvrage Quand la joie a jailli! Les noces de Cana, Marie voit ce qui ne va pas. Voir tous les articles par claudemarie13
Fête de tous les jours. Avec Jésus, tout est sens dessus dessous: c'était le manque, et maintenant c'est l'abondance! Ce sont les serviteurs qui l'apprennent en premier. Les maitres, eux, n'en savent rien. Jésus déplace nos logiques, nos manières de faire et de vivre. Et nous, sommes-nous prêts à laisser le Christ nous transformer, à accepter qu'il nous déplace, et peut-être nous bouscule? Non pas à notre manière mais à la sienne? Sa manière de nous mettre en mouvement, peut se faire dans le secret, comme à Cana: L'eau changée en vin se fait à l'insu de tous, en cours de route. Telle est la promesse de Dieu pour nous: quand nous pensons qu'il n' y a plus de vin, que notre espérance est en panne, que l'énergie et la joie nous font défaut, le Christ EST Là. Les noces de Cana : Un message d’espérance pour tous les couples, y compris les meilleurs - Les news - Catholique.org. Il agit déjà au coeur de nos vies, là où nous sommes, pour verser de la joie là où l'on n'y voit plus clair, pour nous aider ensuite à faire nous -mêmes le pas suivant. Oui, sa promesse est déjà en chemin, en cours de route. J amais terminée.
Ce qui permet à saint Thomas de dire que: « Jésus n'a pas voulu faire le vin à partir de rien, mais à partir de l'eau, pour montrer qu'il ne voulait pas établir une doctrine entièrement nouvelle ni réprouver l'ancienne, mais l'accomplir. » Dire que Jésus est venu accomplir les Ecritures, c'est affirmer qu'il est venu leur donner leur vrai sens. Ainsi, « le Nouveau Testament ne supplante pas ce qu'on appelle improprement l'Ancien Testament. Il est, de par la parole de Jésus, le Testament de Dieu devenu nouveau », toujours selon X. Léon-Dufour. A Cana, la foi de Marie et celle des serviteurs ont permis le miracle qu'elles ont précédé. Qui s est marié aux noces de cana evangile. Une fois le signe accompli, on s'est trouvé devant l'évidence que l'eau était devenue du vin. Au soir de sa vie, au moment des adieux, ce n'est plus de l'eau qui deviendra du vin, mais du vin qui deviendra Sang de Jésus, en même temps que le pain deviendra son Corps, par la puissance de la parole de Jésus qui réalise ce qu'elle dit. Les disciples ne seront alors plus dans le domaine de l'évidence, mais dans celui de la foi pure, de la confiance totale face à ce qui ne saurait être vérifié par nos simples facultés, nos simples sens humains.