Stratège inspiré pour les uns, dangereux exalté pour les autres, Dominique de Villepin est aux avant-postes dans la crise irakienne. Portrait d'un diplomate qui fait frissonner la France Austerlitz ou Waterloo? Aux côtés de Jacques Chirac, Dominique de Villepin, le ministre français des Affaires étrangères, joue dans l'affaire irakienne l'une des parties les plus serrées que Paris ait disputées depuis longtemps. En cas d'échec, l'influence de la France risque d'être durablement émoussée. Et l'image du flamboyant ministre, souvent comparé, à l'étranger, à un maréchal d'Empire – Chirac héritant du chapeau de Napoléon -, singulièrement ternie. La charge sabre au Clair - L'Express. Pour l'heure, l'Hexagone mesure ses forces au Conseil de sécurité, où il n'a pas perdu l'espoir de sauvegarder la voie des inspections dans le désarmement de l'Irak. D'autant que rien ne tourne comme l'espérait George W. Bush. L'accélération de la coopération de Bagdad, qui a commencé à détruire ses missiles Al-Samoud, et la décision de la Turquie de fermer ses portes aux soldats américains compliquent la tâche de Washington.
A-t-on jamais vu Grande Muette si intarissable? Affranchie de son mutisme proverbial, l'Armée nationale populaire (ANP) bataille, avec la ferveur des convertis, sur le front de la communication. Un colloque international consacré au terrorisme, réuni à la fin d'octobre à Alger, aura offert à l'élite galonnée une tribune inédite. On y entendit des officiers disserter, en civil ou en uniforme, sur les avatars de la barbarie islamiste ou le dévoiement du Coran. Déjà, en juillet dernier, le général Mohamed Lamari, chef d'état-major, avait sonné la charge à l'Académie militaire de Cherchell. Sabre au clair guerre mondiale. Avant qu'un autre haut gradé, Mohamed Touati, alias El Mokh - «le Cerveau» - conseiller à la Défense de la présidence, ne s'épanche à la veille du forum algérois devant les caméras de LCI. «Exercice délicat, concède ce natif de Kabylie, quand, pendant quarante ans, on vous apprend à vous taire. Si ombrageux quant à notre souveraineté, nous avons omis de concourir, par notre vérité, à façonner l'image du pays.
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La guerre a deux sous-produits: les héros, les statues. Sabre au clair guerre des. Un bon héros meurt au combat, on célébrera ses vertus, deux fois l'an, le 8 mai et le 11 novembre, devant le monument aux morts. Le monument aux morts (MAM) ne bénéficie pas de l'intérêt qu'il mérite. Tel l'agent de police au carrefour, il se confond avec le quotidien au point d'en devenir transparent, excepté à la sortie des bourgeons ou à la chute des feuilles, lorsque se rassemblent devant lui les vétérans d'AFN autour de leur porte drapeau, les enfants des écoles, monsieur le maire, ses conseillers, la batterie fanfare et quelques badauds.
La première ligne de mitrailleurs ennemis est dépassée, la course continue vers le second bois qui cache Burkel. Là les fusilliers-marins de la 4° compagnie, blêmes de terreur, voient venir bondir vers eux ce torrent qui mugit... En joue!! Les deux chefs couchés sur l'encolure de leurs coursiers accélèrent encore l'allure. Tout à coup, le bois s'allume d'éclairs rougeoyants, les chevaux de tête s'écroulent, le commandant de Meeus, frappé à mort, disparaît dans l'affreux tourbillon... Le petit adjudant, transfiguré, radieux, d'un bond a pris la place du chef tombé. Et le soldat de 20 ans et l'officier à cheveux gris, côte à côte, bondissent, sabre baissé vers les allemands. Une nouvelle décharge crépite des maisons de Burkel, les chevaux se cabrent, piétinent, bondissent au-dessus des fossés... écrasant des corps. L'auto-mitrailleuse de tête est bloquée en travers de la route. "Pied à terre! La cavalerie polonaise contre des chars allemands, un mythe? | La Presse. " Les cavaliers lâchant leur sabre empoignent leur carabine; en tirailleurs, sous bois, ils harcèlent l'ennemi décontenancé par ce brusque changement de combat.