L'action en comblement de passif peut quant à elle viser tous les dirigeants de droit ou de fait de la filiale en difficulté. Groupe do it liquidation locations. Il est relativement rare que la holding soit elle-même, en tant que personne morale, dirigeant de droit. La clé de ces contentieux résidera alors bien souvent dans la capacité des organes de la procédure collective à démontrer que la holding s'est comportée comme un dirigeant de fait, par exemple s'il est établi que les représentants légaux ne se sont en réalité comportés que comme des marionnettes sans aucune autonomie décisionnelle. Enfin, depuis quelques années, il nous semble que le principal risque tient aux actions que les salariés de la filiale pourraient tenter d'engager directement contre la société holding. Depuis la fameuse jurisprudence Aspocomp, le principal fondement juridique invoqué est la théorie du co-emploi, qui veut qu'en présence d'une « confusion d'intérêts, d'activités et de direction », l'actionnaire puisse être considéré comme un « co-employeur » des salariés de la filiale, responsable, dès lors, du paiement de leurs indemnités de licenciement.
Le salarié a droit à un préavis et aux indemnités de rupture de contrat. Groupe do it liquidation services. Rupture des contrats de travail des salariés Si la liquidation entraîne des licenciements économiques, les contrats de travail liant les salariés et l'employeur sont rompus dans un délai de 15 jours suivant le jugement prononçant la liquidation judiciaire ou suivant l'expiration de l'autorisation de poursuite de l'activité. Ce délai est porté à 21 jours lorsqu'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) est établi. Les créances nées de la rupture du contrat de travail sont couvertes soit par l'entreprise, si elle dispose des fonds nécessaires, soit par l'assurance de garantie des salaires (AGS) dès lors que la rupture intervient notamment: • dans les 15 jours suivant le jugement prononçant la liquidation judiciaire; • dans les 21 jours en cas de PSE; • pendant le maintien provisoire de l'activité autorisée par jugement de liquidation et dans les 15 jours suivant l'expiration de l'autorisation de poursuite de l'activité.
Publié le 18/05/2021, Mis à jour le 11/01/2022 - Par Camille Gayral Suite à la faillite et à la mise en liquidation judiciaire du groupe Hommel, plusieurs magazines auto ont changé de pavillon. Voyons les effets de la disparition de l'éditeur spécialisés dans la presse auto et les conditions pour modifier son abonnement à l'un de ces titres. 1. La liquidation du groupe de presse auto Michel Hommell En octobre 2020 a été prononcée la liquidation judiciaire du groupe Michel Hommell, l'un des plus principaux éditeurs de la presse magazine auto en France. CIMR, Caisse interprofessionnelle marocaine de retraite, e-Liquidation@ - CIMR. Parmi les titres édités par le groupe Hommell, on trouvait Échappement, Auto Hebdo, American Muscle Cars, Gazoline, Nitro, 2 CV Magazine, 4L Magazine et Télécâble Sat Hebdo. Le groupe Michel Hommel est par ailleurs propriétaire du Manoir de Lohéac (Ille-et-Vilaine), avec le Musée de l'Automobile et le circuit où ont lieu chaque année le rallycross de Lohéac ainsi que des stages de pilotage. 2. Les titres revendus avant la liquidation judiciaire En difficulté financière avant 2020, le groupe Michel Hommel avait déjà pris la décision de se séparer d'une partie de ses titres.
La survie d'une société du groupe peut alors dépendre de la sauvegarde du groupe en son entier. S'est alors posée la question de savoir dans quelle mesure une procédure d'insolvabilité touchant la société mère d'un groupe pouvait être étendue à ses filiales. Par ailleurs, en cas d'insolvabilité du groupe, est-il possible d'envisager de « centraliser » la gestion des procédures d'insolvabilité sous la houlette d'un même tribunal? Comme nous venons de le voir précédemment, malgré des progrès réalisés dans de nombreuses branches du droit, le droit des entreprises en difficultés n'en a pas bénéficié. Filiale en liquidation et intégration fiscale. Le groupe demeure introuvable que ce soit en droit interne, communautaire ou international. La place omniprésente des groupes de sociétés sur le marché mondial des affaires amène à trouver la situation critiquable. Toutefois, en l'absence de dispositions légales applicables en droit positif, le droit de la faillite a été contraint de trouver des solutions pratiques concernant les groupes de sociétés.
L'idée qui sous-tend les décisions des juges du fond dans les affaires Metaleurop et Aspocomp est qu'une société mère, dont on peut penser qu'elle est à l'origine de décisions stratégiques ayant conduit à la cessation des paiements de sa filiale, doit mettre en place et financer les mesures nécessaires à la fermeture de cette dernière. Cependant, la Cour de cassation contrôle strictement les critères de mise en cause. Ainsi, dans l'affaire Metaleurop, l'usine de métaux exploitée par Metaleurop Nord avait été fermée en janvier 2003 et la société placée en liquidation judiciaire. Les 830 salariés avaient été licenciés et des passifs environnementaux importants avaient été découverts. Les liquidateurs ont réussi, dans le but d'élargir le périmètre des actifs pouvant servir à l'indemnisation des créanciers, à obtenir l'extension de la liquidation judiciaire de la fille à sa mère, Metaleurop SA, sur le fondement de la confusion des patrimoines (CA Douai, 16/12/2004, RG: 03/02. Groupe do it liquidation company. 333). Revenant à une application stricte des critères de la confusion de patrimoines, la Cour de cassation a cassé la décision de la cour d'appel de Douai considérant que « dans un groupe de sociétés, les conventions de gestion de trésorerie et de change, les échanges de personnel et les avances de fonds par la société-mère » sont insuffisantes à caractériser l'existence de relations financières anormales constitutives d'une confusion de patrimoines (Cass.
C'est cette palette de risques qui permet d'expliquer la pratique, assez répandue, des cessions « à prix négatif » de filiales en difficulté à des repreneurs qui auront pour mission de tenter de redresser la filiale et qui supporteront donc, en cas d'échec, les risques liés à une éventuelle procédure collective de la filiale en question. Garanties intra-groupe: comment encadrer l'engagement au sein du groupe? En matière de garanties intra-groupe, deux principaux cas de figure peuvent apparaître. Le premier est celui de l'actionnaire qui, sous la pression de créanciers, fournisseurs ou commissaires aux comptes, accepte de donner des garanties ou lettres de confort aux créanciers de sa filiale. Attention, alors, aux termes utilisés. Si les lettres de confort peuvent sembler plus « légères », en termes d'engagement, qu'un cautionnement en bonne et due forme, elles peuvent en réalité se révéler lourdes de conséquences si la filiale vient à faire l'objet d'une procédure collective. Le deuxième cas est celui de la filiale qui consent une garantie « ascendante » au profit de son actionnaire.