Il explique la genèse du projet: "Le point de départ de Dix-sept fois Cécile Cassard est un portrait de mère mais je n'avais pas été jusqu'au bout de cette relation mère/enfant. Très vite, j'ai donc repensé au livre de Georges Bataille et je me suis dit que j'allais m'en servir. Film de meryl streep. Mais pas dans l' Une star se fait jour... Ma mère marque l'avènement du jeune acteur Louis Garrel, qui incarne dans le film le fils d'Isabelle Huppert. Fils du réalisateur Philippe Garrel, il débute sur grand écran sous la direction de son père (Les Baisers de secours, 1989) puis s'illustre au générique de Ceci est mon corps, de Rodolphe Marconi, et Innocents - the dreamers de Bernardo Bertolucci. 5 Secrets de tournage Infos techniques Nationalité France Distributeur Gémini Films Année de production 2004 Date de sortie DVD - Date de sortie Blu-ray Date de sortie VOD 01/07/2015 Type de film Long-métrage 5 anecdotes Budget Langues Français Format production Couleur Format audio Format de projection N° de Visa 108 957 Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer...
Synopsis Marie vit seule avec son fils de 16 ans. Elle se bat pour rester debout, pour le sortir des mauvais coups dans lesquels il s' usée et contrariée pour vivresa vie de femme, Marie est coincée entre son ex toujours amoureux et son adolescent irrécupérable. Film de mercenaire. Entre eux, les mots passent de plus en plus mal, l'amour s'exprime de moins en moins bien. La violence et le rejet envahissent est mauvais fils, elle sera mauvaise mère. De là à penser qu'il n'y a pas d'amour.
Pourtant, selon Jean Narboni, auteur d'un ouvrage consacré à Mikio Naruse, le film ne doit pas être sous-estimé. Il appartient, dit-il, « à la période peut-être la plus riche de l'œuvre de Naruse, et s'inscrit entre deux chefs-d'œuvre incontestés Le Repas (1951) et L'Éclair (1952). Cette chronique des épreuves répétées et des rares occasions de joie que connaît une famille de blanchisseurs pauvres avait tout pour virer au mélodrame le plus accablant de bons sentiments. […] Mais le film emporte dans son cours égal cette suite d'épreuves, il maintient dans un registre sourd les événements de toute nature, échappant cependant à la froideur du constat par l'adoption du point de vue sensible de la narratrice (la fille aînée de Masako) [ 7]. » À titre d'exemple, existe-t-il « situation plus difficile à filmer sans pathos que le moment où une petite fille fait ses adieux à sa famille avant d'aller vivre chez un couple sans enfant? Ma mère (film, 2007) — Wikipédia. […] », poursuit Narboni [ 7]. Il signale également, à notre attention, la scène où l'enfant regarde un bref moment le portrait de sa mère et le range posément dans un tiroir.
Elle l'entraîne dans son univers sado-masochiste où il la suit sans résistance dans sa quête d'amour maternel absolu. Ils vont finalement communier amoureusement par la voie de l' inceste jusqu'aux confins de la morbidité.