«L a réalité était autre. De 1915, année de son entrée en guerre et jusqu'à la Seconde, l'Italie avait été le lieu d'un art à tout point de vue extraordinaire, de haute qualité, de grande culture, de superbe facture», écrit Jean Clair. En un menu texte rédigé au retour de Milan, où il était parti voir le nouveau musée du Novecento, l'auteur s'arrête un instant sur cette «peinture autre», encore absorbée par le trouble de l'iconographie, dominée par les formes « de l'inquiétude, du songe, du regret, du désespoir, souvent aussi de la déréliction et de la maladie» (1). Icone popularisee par cocteau collection. Aujourd'hui, le palais Strozzi à Florence aborde cette période, toujours embarrassée par la honte du fascisme qui l'a vu naître, à travers l'exposition Anni'30. Ayant pris le pouvoir en 1922, Benito Mussolini a dirigé ce pays durant plus de vingt ans, avant de finir pendu par les pieds sur la place de Milan. Très tôt, il avait réussi à enrôler des voix aussi importantes que l'écrivain Gabriele d'Annunzio et le musicien Arturo Toscanini.
Autre icône du cinéma à qui la marinière va à ravir: Jeanne Moreau qui la porte dans le très célèbre « Jules et Jim ». Plus tard, Charlotte Gainsbourg dans « L'effrontée » fera l'affiche en marinière ou encore Audrey Tautou dans le biopic « Coco avant Chanel ». De grands noms ont ainsi contribué à la renommée de la marinière et son succès auprès du grand public. Icone popularisee par couteau.com. Le style marin sur les podiums Son véritable essor démarre lors de sa première apparition en 1966 sur un podium avec la collection « Matelot » d'Yves Saint-Laurent. Dans les années 1980, elle est popularisée par Jean-Paul Gaultier, « l'enfant terrible de la mode », qui en fait le vêtement « star » de sa première collection de prêt-à-porter masculin. Elle devient alors le vêtement emblématique du créateur qui en fait l'égérie de ses parfums. Dans les mains de Karl Lagerfeld, elle prend une tout autre allure et se dote de rayures plus fines et plus claires. La plupart des grands noms de la couture reprendront les fameuses rayures pour se les approprier et en faire ainsi un véritable phénomène de mode.
Mais après coup, il y revenait et y faisait référence sur des croquis. » Une magnifique série de centaures, ainsi que ses autoportraits émouvants accrochent le regard. On (re)découvre l'originalité de l'auteur des « Compressions » avec une déclinaison de dessins de poules colorées, des allumettes calcinées, des gravures représentant Mickey, des Donald écrasés... Le tout dans un écrin sublime: la fameuse bâtisse où ont eu lieu les délibérations secrètes des stars du cinéma pour décerner la Palme d'or. A l'extérieur, l'incroyable paradis de chlorophylle abrite une série de sculptures contemporaines. Manguin, roi oublié au Cannet C'ÉTAIT L'AMI DE Matisse et un grand maître de la couleur à redécouvrir. Le fauve Henri Manguin (1874-1949) illumine les trois niveaux du musée Bonnard au Cannet. Icone popularisee par cocteau mp3. Cet artiste est d'ailleurs le premier à avoir attiré Pierre Bonnard sur la Côte d'Azur qui va tant l'inspirer. Les oeuvres de Manguin, des paysages méditerranéens en particulier à Saint-Tropez, son épouse Jeanne et même quelques natures mortes, bougent les couleurs.