Ma famille également. Puis il a fallu l'annoncer aux deux collègues avec qui j'avais ce projet de création d'un cabinet. Ça a été difficile, pour eux comme pour moi. Afin d'officialiser ma démarche, j'ai rencontré le vice-doyen de la faculté de médecine pour lui parler de mon projet. Il m'a soutenu et d'ici quelques mois, je me présenterai devant un jury qui acceptera (ou non…) mon dossier et déterminera si je passe directement en deuxième ou en troisième année. Ensuite, je suivrai le parcours classique: internat, externat, spécialité. Probablement, la pédiatrie. Je devrais donc officiellement être médecin… en 2031! J'aurai 40 ans (rires). Entre temps, cela va évidemment demander quelques sacrifices. Financier, évidemment. Les quatre premières années, je bénéficierai seulement d'une indemnité de stage d'environ 300€. Témoignage : reprendre ses études à l’âge adulte – Donnez du sens à vos études. On va devoir se serrer la ceinture. Je vais également devoir freiner sur les compétitions sportives, non seulement parce que c'est un sport que j'auto-finance et qui demande beaucoup de déplacements, mais aussi parce que j'aurai beaucoup moins de temps.
Changer de vie, se reconvertir professionnellement, évoluer dans son entreprise, nous l'avons tous rêvé un jour ou l'autre. Chez moi, c'est arrivé tardivement. Pendant des années, j'aimais ce que je faisais et j'étais bien là où j'étais. Puis je suis devenue maman. Et mes envies ont évolué. Croyant faire le bon choix, j'ai demandé ma mutation dans un autre service, certes exilé au fin fond du département mais totalement en adéquation avec mon nouveau rythme de vie familial. Reprendre ses études à 30 ans. Je ferais court mais en gros ça a donné: temps partiel imposé donc chute importante des revenus, ambiance glaciale avec des collègues nocifs, manque de travail donc sentiment immense d'inutilité. On ajoute une petite dose de problèmes persos, et, au bout de quelques mois, la coupe était pleine! En pleine construction de ma vie familiale, de ma maison, je commençais à percevoir qu'un autre chantier devenait urgent: celui de ma reconversion professionnelle. Un peu beaucoup pour une seule personne. Mais c'est devenu vital pour moi!
Membre, Fumeur de bananes, 32ans Posté(e) le 22 décembre 2015 Lugy Lug 1 826 forumeur éclairé, 53ans Posté(e) le 23 décembre 2015 Invité lobotomie_ Invités, Timo-I 4 597 Posté(e) le 1 janvier 2016 apis 32 2 093 68tarde même pas repentie, 67ans Posté(e) le 31 janvier 2016
Assez naturellement, j'ai proposé mes services à l'hôpital à côté de chez moi, via une agence d' intérim. J'avais besoin de "faire ma part". On m'a offert un poste dans un service de gériatrie. Puis dans une unité COVID. J'ai retrouvé l'effervescence de l'hôpital et des urgences, et j'ai été très vite intégré par l'équipe en place, qui m'a accordée sa confiance. Mais surtout, j'ai vu des médecins très affectés, qui découvraient une forme d'impuissance qu'ils n'avaient pas forcément connu jusqu'ici. Et des patients qui se battaient jusqu'au bout avec ce qu'il leur restait de force. Ça a été le déclic. J'ai compris que la voix dans ma tête ne se tairait jamais. J'ai tenu une semaine avant d'en parler à ma femme: il FALLAIT que je change de métier. Je ne me voyais plus faire autre chose. Mais à 30 ans, on est quand même plus raisonnable qu'à 20. Et quand on a un prêt immobilier, on ne peut pas tout quitter sur un coup de tête. Reprendre etudes a 3 ans 1. Alors j'ai beaucoup échangé avec mon entourage. Ma femme, comme à son habitude, s'est montrée immédiatement enthousiaste et m'a soutenu sans émettre l'ombre d'un doute.
Pourquoi retourner à l'université après une période plus ou moins longue d'activité professionnelle? Comment retrouver les automatismes d'apprentissage que l'on n'a plus expérimentés depuis plusieurs années (lire de la théorie, mémoriser, rédiger des écrits plus ou moins longs…)? Comment accepter de se soumettre à nouveau aux règles du "jeu scolaire", avec son lot de notes et d'évaluations, alors que l'on s'en passe très bien depuis que l'on a quitté les bancs de l'école? Pourquoi et comment supporter la peur de l'échec et les notes qui ne sont pas à la hauteur de nos espérances ou de ce que l'on estime mériter? Reprendre etudes a 30 ans les. Comment enfin concilier le travail universitaire (préparation des examens, écrits à rédiger, cours à revoir…) avec sa vie de famille et les obligations qui vont avec? Francesca témoigne de sa reprise d'études en Master à l'âge de 36 ans. Un beau projet qui a pour objectif de lui permettre d'évoluer professionnellement, mais qui s'accompagne de difficultés et remises en question qui ne sont pas de tout repos: " Disons que reprendre des études a une signification particulière pour moi: J'ai fait des études initiales de lettres italiennes dans le but d'enseigner.
Me voilà donc en Master de communication politique et publique, pleine d'espoirs et d'enthousiasme. Les portes de la connaissance s'ouvrent à moi…enfin…jusqu'à mon premier résultat catastrophique, comme je l'ai déjà évoqué lors d'un précédent témoignage (7, 5/20…la moins bonne note du groupe…). Plusieurs facteurs ont contribué à cet échec: – Mon perfectionnisme: j'ai tellement envie d'apprendre que j'en fais trop, je perds du temps à approfondir par des lectures annexes. Elles sont conseillées mais pas obligatoires. Cependant il est difficile de ne pas être tenté d'y recourir car avec 15 heures de cours pour certaines matières, on reste sur sa faim. Reprendre etudes a 30 ans gratuit. – Ma peur de l'échec: si j'échoue, mon avenir professionnel est compromis et mon estime prend un sacré coup. Tout ceci est sans doute lié à ma soif de reconnaissance évoquée plus haut. – Mon refus de l'autorité: Mon envie d'apprendre est toujours intacte mais au fond de moi je trouve injuste qu'il faille en passer par la sanction de la note que je distingue d'une évaluation constructive permettant de progresser.