Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion. Héman dans le Psaumes 88 devait apprendre aussi la persévérance puisqu'il avait souffert depuis sa jeunesse. Le plus juste des justes, Jésus-Christ, a souffert pour au moins deux buts révélés dans la Parole de Dieu. Premier but: Jésus a aussi appris la persévérance en étant obéissant jusqu'à la mort de la croix. ET – autre but – Jésus a pu offrir le salut à l'humanité parce qu'il a souffert à sa place sur la croix. Ces deux buts sont exprimés dans le passage suivant. Pourquoi Dieu permet-il que des innocents souffrent ?. Hébreux 5:7 Pendant sa vie terrestre, Christ a présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et il a été exaucé à cause de sa piété. 8 Ainsi, bien qu'étant Fils, il a appris l'obéissance par ce qu'il a souffert. 9 Et parfaitement qualifié, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l'auteur d'un salut éternel Jésus a souffert pour les autres, et il arrive aussi qu'on va souffrir pour pouvoir venir en aide aux autres.
Ils font donc une lecture non pas corporative, mais individuée du texte, en discernant sous les traits de ce serviteur souffrant le Christ Jésus dans les souffrances de sa Passion. Contre vents et marée, garder le cap Les deux interprétations traitent de la question de la souffrance. Le serviteur de Dieu — qu'il s'agisse du peuple de Dieu, de son Messie ou du simple croyant — ne doit pas s'attendre à un long fleuve tranquille. Il est néanmoins appelé à espérer, au-delà de toute épreuve. Jean-Paul II le dit bien mieux que nous, ce qui n'est pas très étonnant puisqu'il endura ce que le vingtième siècle a généré de plus terrible: Dans sa Pologne natale: l'horreur nazie puis le poison soviétique et leurs lots de persécutions. À Rome: une tentative d'assassinat par balles et de nombreuses opérations chirurgicales... Le mot de la fin Lesté d'une intime connaissance de la souffrance en sa chair, Jean-Paul II nous adresse cette parole: « On pourrait dire que la souffrance, présentant des visages si divers à travers le monde humain, s'y trouve également pour libérer dans l'homme ses capacités d'aimer, très précisément ce don désintéressé du propre « moi » au profit d'autrui, de ceux qui souffrent.
Au début, le scandale était donc que Dieu souffre; aujourd'hui, c'est qu'il ne souffre pas. Mais au Calvaire, c'est bel et bien Dieu en personne qui a souffert? Tout à fait! Mais le Christ a souffert dans sa nature humaine, dans son corps et dans son âme humaine; non dans sa nature divine. Tout en devenant homme comme nous, le Fils de Dieu est resté Dieu. C'est ce qui fait que, dans le fond de sa conscience humaine là où il se savait le Fils bien-aimé du Père, alors qu'il traversait les pires angoisses, Jésus était infiniment heureux. Ce qui faisait dire à sainte Catherine de Sienne que, même sur la Croix, Jésus « jubilait dans le fond de son cœur ». Il savait en effet qu'il était en train de sauver le monde. Une jubilation que ne supprimait pas sa terrible agonie. Les trois niveaux de connaissance du Christ « S'appuyant sur les définitions dogmatiques des conciles d'Éphèse et de Chalcédoine (il n'y a qu'une seule Personne, un seul Moi dans le Christ, mais deux natures), les théologiens distinguent plusieurs niveaux de connaissance dans la conscience du Christ: - La connaissance acquise que possède tout homme - une connaissance capable de s'enrichir au contact de la réalité.