C'est un hymne à la littérature, aux livres, aux libraires, et malgré la difficulté de retranscrire cet univers et cette magie due à l'écriture magnifique de l'auteur, nous lecteurs, on rêverait d'une adaptation au cinéma, tout en étant presque sûrs d'être déçus, tant on a déjà son propre film en tête lors de la lecture.. ce dernier tome dont la construction (devrais-je dire la déconstruction? ) est diabolique, le magicien Carlos Ruiz Zafon nous donne toutes les clés et les pièces de ce fabuleux puzzle s'emboitent miraculeusement. PS: une seule réserve: la version française est parsemée de trop nombreuses fautes ce qui est un comble pour une grande maison d'édition. (je ne parle pas de la traduction, qui elle est magnifique). excellent Reviewed in France on July 27, 2018 je n'ai jamais été déçu par cet écrivain et celui ci est au sommet. Il m'a fait relire les autres livres car c'est la "clé" des autres ré n'est pas forcément facile à lire, mais il me doit beaucoup d'heure de sommeil, ne pouvant le lacher.... 3.
Un finale grandiose à cette merveilleuse histoire qui jusqu'au bout n'aura pas dérogé à son ambition première: rendre hommage à la littérature qui nous fait vivre. Biographie Ecrivain catalan, Carlos Ruiz Zafón est né en 1964. L'Ombre du vent, son précédent roman, a reçu le prix Planeta, le prix du Meilleur livre étranger-roman 2004, et a été sélectionné pour le Femina étranger. Il s'est vendu à dix millions d'exemplaires dans le monde. Carlos Ruiz Zafón vit aujourd'hui à Los Angeles, où il est également scénariste. Du même auteur
J'ai aimé côtoyer à nouveau Daniel et Béa. Daniel se rend bien compte du rôle que veut lui assigner Fermín (celui-ci ne cesse de le clamer), et comprend qu'il vaudrait peut-être mieux qu'il endosse ce rôle plutôt que celui du vengeur. Fermín imagine Daniel comme un petit garçon fragile qui, sous le coup de la colère et de la douleur, pourrait mal agir. Je le vois un peu comme ça, moi aussi, mais je comprends qu'il souhaite savoir. Je préfère que l'auteur ait orienté les choses comme il l'a fait à ce sujet. Le roman ne souffre d'aucun temps mort. Si les intrigues semblent labyrinthiques (comme l'annonce le titre), rien n'est laissé au hasard, tout se tient. Parallèlement à ce que vivent les personnages, l'auteur crée une atmosphère entre merveilleux, fantastique, et gothique, avec les romans de Víctor Mataix racontant les aventures d'Ariadna. Parfois, alors que les personnages se débattent avec les horreurs qui leur tombent dessus, Carlos Ruiz Zafón sort Fermín de son chapeau. Alors, celui-ci égaie et allège l'ambiance, tout en prenant très bien la mesure des événements.
Titre original: El Laberinto de los espiritus Résumé: 1959, Maurico Valls, l'ancien directeur et tortionnaire de l'ignoble prison de Monjuïc, devenu ministre de Franco, disparaît mystérieusement. La jeune Alicia Gris, diligentée par son mentor, est chargée de l'enquête qui l'emmène à Barcelone d'où elle est originaire et qui la met en présence des Sempere et de Fermin qu'elle a connu étant enfant. Un enquête dangereuse qui fait remonter des souvenirs et des secrets que beaucoup voudraient voir tus à jamais et ressurgir des personnages depuis longtemps disparus, tels Julian Carax et David Martín... Carlos Ruiz Zafón et moi, c'est une histoire qui dure depuis 10 ans exactement. C'est Jess qui m'a fait connaître L'ombre du vent aux tout débuts de Livraddict en septembre 2009 et ça avait été ma lecture préférée de cette année-là et par conséquent le livre n°1 du tout premier bilan de mon blog. Ça crée des liens! :D Depuis, Le jeu de l'ange a été également un coup de coeur et Le prisonnier du ciel n'en est pas passé loin.
C et endroit est un mystère, Daniel, un sanctuaire. Chaque livre, chaque volume que tu vois, a une âme. L'âme de celui qui l'a écrit, et l'âme de ceux qui l'ont lu, ont vécu et rêvé avec lui. Chaque fois qu'un livre change de main, chaque fois que quelqu'un glisse son regard sur ses pages, son esprit grandit et se renforce. L'auteur en quelques lignes.. Carlos Ruíz Zafón est née en 1964 à Barcelone. C'est un auteur espagnol qui écrit principalement en castillan. Fils d'un agent d'assurances et d'une mère au foyer, il a passé onze ans chez les jésuites. Il a écrit son premier roman à quatorze ans et a travaillé dans la publicité, qu'il a quitté pour se… Lire la suite My opinion I discovered this writer by accident. One day, I was going to the library and I bought The Prisoner of Heaven because I liked the cover. After a few chapters, it was impossible for me stop reading. That is when I found out this book was the third of a literary saga and that Carlos… Lire la suite Voir tous les articles Recevez directement le nouveau contenu dans votre boîte de réception.
À la fin de l'ouvrage, je n'ai pu que constater que ma prédiction était juste: on n'a jamais assez des Sempere, de Fermín, et des intrigues passionnantes (qui s'entremêlent et se recoupent) créées par l'auteur. Alicia est un des personnages que nous découvrons dans ce roman. Ayant eu une enfance chaotique, elle est tourmentée, voire torturée, et a fini par se persuader (non sans qu'une certaine personne l'y pousse) qu'elle ne pourrait jamais prétendre à une vie paisible. Son caractère et son passé expliquent cela. J'ai ressenti de la compassion pour elle. Elle n'est pas toujours aimable, et se pense dangereuse pour ceux qui mènent une vie sans heurts. Au long du roman, elle n'est pourtant pas si odieuse. Certes, il lui arrive d'être revêche, et elle s'imagine entraînant ceux qui s'aventureraient à l'aimer là où la projettent ses démons intérieurs. Il lui arrive également... de tuer. Cependant, Alicia se remet souvent en question. On ne pourra s'empêcher de la comparer avec d'autres personnages du roman (que je ne citerai pas pour ne pas trop en dire) et qui sont bien plus détestables parce qu'ils prennent plaisir à dominer, rabaisser, torturer...