ACCUEIL residants et familles La loi du 2 Janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale a pour objectif de développer les droits des usagers fréquentant les établissements sociaux et médico-sociaux. La charte des droits et libertés de la personne accueillie, parue dans l'annexe à l'arrêté du 8 septembre 2003 et mentionnée à l'article L311-4 du code de l'action sociale et des familles, est un des sept nouveaux outils pour l'exercice de ces droits. Un travail a eu lieu en 2014. Les délégués du Conseil de Vie Sociale ont travaillé la Charte des droits et libertés de la personne accueillie avec Mme DEMISSY et Vincent (éducateur en charge de l'Atelier Jeux Ludiques). L'objectif était de la présenter en Avril 2015 lors du Conseil d'Administration. Vincent a réalisé les croquis de la charte et les délégués Conseil de Vie Sociale les ont validé. Lors de ces réunions de travail, ils ont travaillé les articles de la Charte des droits et libertés de la personne accueillie. Tous étaient très intéressants!!!
Nous constatons depuis l'arrivée des nouvelles autorités un changement positif sur plusieurs plans au ministre de l'Enseignement Pré-universitaire et de l'Alphabétisation. Chose très salutaire et appréciable, vu l'importance de ce département dans la refondation de l'Etat. Toutefois, permettez-moi d'attirer l'attention dudit département sur une question cruciale et importante qui doit être résolue avant les démarrages des examens, en respectant les droits des candidates voilées conformément à la prescription de leur foi religieuse, c'est-à-dire l'islam. Il faut rappeler que le paradigme de droit aux convictions religieuses est garanti par la déclaration universelle de droit de l'homme, ratifié par l'Etat guinéen, la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples, la Charte de la transition, et surtout en tenant compte de nos réalités, mœurs, coutume, même religion, sans parler des candidates issues des écoles franco-arabes. Il sied que le droit vestimentaire doit être protégé et respecté, conformément à la Déclaration des droits de l'homme du 26 août 1789, qui stipule dans son article 26: « Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants ».
L'ensemble des interventions des services de l'ADSPJ se situe essentiellement sous la forme d'interventions dans un groupe familial ou auprès des personnes qui le composent. Les caractéristiques culturelles des familles sont respectées. La participation du jeune et de sa famille à la mesure doit être favorisée en recherchant son adhésion et son implication autant que faire se peut. L'action menée tend à réduire les phénomènes d'exclusion, dans le respect du mode de vie des personnes. Respect de l'individu Respect des parents dans leurs difficultés Respect de la liberté de conscience. L'adhésion d'un individu ou d'un groupe familial à l'aide proposée doit être activement recherchée, même si elle n'est pas absolument nécessaire au départ d'une mesure, notamment dans le cas d'une mesure judiciaire. L'individu ou la famille est porteur(se) de valeurs qui lui sont propres en raison de son éducation, de sa situation sociale, de son origine ethnique ou de son expérience. Les objectifs et les moyens de l'intervention sont énoncés et discutés.
Ils constituent la base du projet éducatif propre pour chaque enfant. Les services se donnent comme objectif premier le maintien de l'enfant ou du jeune dans son environnement familial. L'intérêt de l'enfant tel que défini dans la Convention Internationale des Droits de l'Enfant du 20 novembre 1989 doit toujours être pris en compte avant tout autre intérêt. L'action sera menée dans ce but sur la cellule familiale afin qu'elle soit la plus apte possible à l'évolution et l'éducation de l'enfant. Sur cette base, nous considérons l'usager comme une personne dont nous respectons: la liberté de conscience, les valeurs qui lui sont propres en raison de son éducation, de la situation sociale, de son origine ethnique ou de son expérience. En foi de quoi l'ADSPJ s'engage: au respect de la dignité de chaque usager, au respect de l'honneur et de la réputation de chaque usager, au secret professionnel, à ne pas faire de discrimination, à écouter et à favoriser l'expression des attentes de l'usager.