| alpha: J | artiste: Jacques Brel | titre: Les vieux | Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un cœur pour deux Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières? Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit: je vous attends?
Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un cœur pour deux Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières? Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit: je vous attends?
Les Vieux est une chanson, écrite et interprétée par Jacques Brel en 1963, qui dresse un portait tragique et désespérément obscur de la vieillesse. La chanson fait référence à ses parents. Brel décrit sans complaisance le quotidien des personnes âgées, de leurs diminutions physiques et intellectuelles, qui n'ont pour tout avenir que la perspective de la mort: « Les vieux ne parlent plus »; « Ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant ». Les vieux Paroles – ISABELLE AUBRET – GreatSong. Par elle, Brel évoque aussi en guise de conclusion le temps qui passe pour tout un chacun et qui rapproche inexorablement de la vieillesse et de la mort: « La pendule d'argent/Qui ronronne au salon/Qui dit oui qui dit non/Et puis qui nous attend ». La chanson connait un succès incontestable auprès du public francophone et aussi des pays étrangers. Source: Wikipédia.
Ce poème est une description des vieillards, de leurs occupations et de leur mode de vie. Brel insiste de manière récurrente sur la présence de la « pendule d'argent » dans le salon, emblème de la fuite du temps. Les sensations olfactives sont évoquées au vers 3: « Chez eux ça sent le thym le propre la lavande ».
non monsieur, je n'oserai depuis y voyait bien La vieille elle voyait rien Oh non monsieur je n'oserai Mais l'vieux y voyait ben qu'la vieille a voyait rien Car si mon papa le savait La vieille a l'avait vu que l'vieux y voyait pu Mais l'vieux y voyait ben qu'la vieille a voyait rien Car si mon papa le savait depuis y voyait bien La vieille elle voyait rien Car si mon papa le savait Mais l'vieux y voyait ben qu'la vieille a voyait rien Fille battue ce serait moué La vieille a l'avait vu que l'vieux y voyait pu Mais l'vieux y voyait ben qu'la vieille a voyait rien
Le temps qui nous a rendus vieux N'a pas changé mon cœur pour ça, Mon cœur pour ça. Sélection des chansons du moment Les plus grands succès de Michel Sardou
Le pronom personnel « on » a une valeur générale, universelle. Au vers 21, Brel apostrophe directement le public: « Vous le verrez peut-être vous le verrez parfois en pluie et en chagrin ». L'emploi du pronom personnel « vous » permet de toucher le lecteur, de l'interpeler. 2/ Le symbole de l'horloge Le temps qui passe est représenté, matérialisé par la présence obsédante de l'horloge. Elle est personnifiée: elle « ronronne au salon », elle « qdit oui » ou « dit non » et puis elle « les attend » (vers16). L'horloge a la parole, elle « dit oui », « dit non », ce qui renvoie au tic-tac de l'horloge, ce tic-tac est aussi une oscillation entre la vie et la mort. Elle « ronronne »: ce verbe suggère la monotonie du temps qui passe. Cette menace de la mort est présente dans le refrain, mais aussi dans les tremblements des vieux (« ils tremblent un peu » v. 7) dus à leur vieillesse ou à leur peur devant l'horloge qu'ils cherchent à « oublier toute une heure » (v. Paroles Les vieux mariés par Michel Sardou - Paroles.net (lyrics). 15) « Et fuir [... ] une dernière fois la pendule d'argent ».