4. 1. PSYCHOSE FROIDE ET PSYCHOSE BLANCHE. Des notions comme la "psychose blanche" 337 ou la "psychose froide" 338, vont permettre d'avancer dans le domaine de la psychopathologie psychotique du processus représentatif en étudiant des configurations cliniques où délires et hallucinations sont absents ou limités. Psychopathes et pervers narcissiques : où est la différence ?. Ces notions ne sont pas à entendre comme de nouvelles entités cliniques venant enrichir une classification nosographique où viendrait figurer des "psychoses non délirantes" aux cotés des psychoses délirantes ou hallucinatoires. Elles désignent des états particuliers de la psyché dans sa confrontation à une problématique psychotique, dans sa confrontation à un " chaos pulsionne l" 339, sans recours massif à " des tentatives secondaires de restauration du lien objectal " 340 prenant la forme de constructions délirantes. Mais aussi ces notions représentent une approche de la psychose qui se centre sur les états de la pensée présents dans les problématiques psychotiques. Ces notions s'intègrent dans le débat distinguant, ou pas, les états limites des psychoses et correspondent à l'évolution clinique actuelle.
Tout est bon pour arriver à ses fins: La fin justifie les moyens (calomnies, non-dits, mensonges, contre-vérités, désinformation, slogans, affirmations péremptoires qui n'ont besoin d'aucune explication …). Lire la suite → Identifier une personnalité perverse narcissique Texte mis en ligne le 19-05-2015 - Mise à jour le 22-05-2015
D'autre part, il est aspiré par ce blanc, par ce zéro, par le vide de la désignification. Mais la pensée de Green est complexe, subtile, nuancée. On ne peut se passer de lire et relire ses ouvrages, incontournables pour la pensée clinique contemporaine. Pour aller plus loin: André Green: Eros et Thanatos Une vidéo dans laquelle André Green expose les concepts de pulsion de vie et de mort, selon Freud et selon ses propres travaux. (extrait de la série « Les Mots de la Psychanalyse » diffusée en 1996 sur France 5) André Green: Sources et bibliographie: -Principaux ouvrages d'André Green: Green A. Psychose blanche — Wikipédia. (1976), La folie privée, Gallimard, 1990. Green A. (1980), Narcissisme de vie, narcissisme de mort, Éditions de Minuit, 1983. (1993), Le travail du négatif, Éditions de Minuit. Green, A., Penser la psychanalyse avec Bion, Lacan, Winnicott, Laplanche, Aulagnier, Anzieu, Rosolato, Paris, Ithaque, 2013, Travaux sur André Green: -Articles: Baldassarro, Andrea. « André Green et le négatif à l'œuvre », Revue française de psychosomatique, vol.
Il avance toujours masqué, presqu'invisible pour mieux nuire. Il induit ainsi un état de dépendance, une véritable emprise psychologique qui aveugle la victime et même lorsqu'elle prend conscience du problème, elle doute, elle se remet trop en question, par empathie, par compassion, par refus de voir la réalité, toujours prisonnière de son « rêve » de départ, toujours dans l'espoir que les choses puissent changer et que le pervers narcissique guérisse, entende, prenne conscience … Le pervers narcissique ne peut pas comprendre, car il est dans le déni, le refus de toute remise en question, le refus de penser. Il est tout entier dans l'action prédatrice, dominatrice, maltraitante, sadique, humiliante, … Il est tout entier dans le calcul, la rationalité sans créativité, dans la maîtrise sans état d'âme, car il n'a pas d'âme, mais est dans l'apparence, le faux semblant, l'illusion, l'image, le « m'as-tu vu? », l'absence d'authenticité. Il ne peut penser, car il ne pense qu'à agir pour gagner sans aucun souci de la vérité subjective.
3. Il ou elle souffre d'insatisfaction chronique, il y a toujours une bonne raison pour que ça n'aille pas. 4. Il ou elle use de dénigrement insidieux, sous couvert d'humour au début, puis de plus en plus directement. 5. Il ou elle est indifférent aux désirs de l'autre. 6. Il ou elle s'inscrit dans une stratégie d'isolement de sa proie. 7. Il ou elle fait preuve d'égocentrisme forcené. 8. Il ou elle vous fait culpabiliser. 9. Il ou elle est incapable de se remettre en cause ou de demander pardon (sauf par stratégie). 10. Il ou elle s'inscrit dans un déni de réalité. 11. Il ou elle joue un double jeu: le pervers narcissique se montre charmant, séducteur, brillant – voire altruiste – pour la vitrine; tyrannique, sombre et destructeur en privé. 12. Il ou elle est obsédé(e) par l'image sociale. 13. Il ou elle manie redoutablement la rhétorique: le dialogue pour dépasser le conflit tourne à vide. 14. Il ou elle alterne le chaud et le froid, maîtrise l'art de savoir jusqu'où aller trop loin.