Et surtout, le taux d'insertion se dégrade dès 2008 avec l'arrivée de la crise. Parmi les personnes en emploi à l'issue d'un contrat de professionnalisation commencé en 2006, 60% étaient en CDI à l'issue du contrat et 40% étaient en emploi temporaire (CDD, intérim, contrat aidé). Ce sont d'ailleurs les spécialités qui offrent le moins de perspectives d'emploi qui sont généralement aussi celles pour lesquelles cet emploi est le moins souvent en CDI. Deux ans après, seuls 39% des bénéficiaires sont toujours en emploi chez le même employeur, et la plupart y ont consolidé leur situation professionnelle. 40% de ceux qui ne sont pas restés (raison économique, fin de l'aide…) l'auraient pourtant souhaité. L'opinion des bénéficiaires Quelle que soit leur situation à la fin de leur contrat, les bénéficiaires en ont une opinion plutôt favorable. 61% pensent que la formation étaient complètement adaptée, 34% plus ou moins adaptée, 5% pas du tout. Mais ils apprécient le fait d'avoir travaillé en même temps qu'ils se formaient, dans des métiers conformes à la qualification préparée (91%) et leur permettant d'appliquer ce qu'ils apprenaient en formation (86%).
Pour près des trois quarts des bénéficiaires, le désir de préparer une qualification par alternance est l'un des deux principaux motifs d'entrée en contrat de professionnalisation, même si 18% des contrats sont ensuite rompus avant leur terme. La qualification préparée est validée dans 69% des cas. À l'issue du contrat, les deux tiers des bénéficiaires restent en emploi, chez le même employeur dans les trois quarts des cas. Il s'agit d'un CDI pour 60% d'entre eux. C'est ce qui ressort de la publication par la Dares (du 28 décembre 2012) d'une enquête menée entre fin 2008 et début 2010 auprès de 3 800 personnes ayant débuté un contrat de professionnalisation en 2006. Le public Le public du contrat de professionnalisation est surtout composé de débutants ayant une expérience limitée sur le marché du travail, plutôt que de personnes expérimentées ou à la recherche d'un emploi depuis longtemps. Les plus diplômés sont moins passés par la case chômage que ceux qui sont d'un niveau en dessous du baccalauréat.
Remarque Le contrat de professionnalisation a été créé par la loi du 4 mai 2004 relative à la formation professionnelle.
C'est à ce moment-là que les écoles supérieures et les centres de formation entrent en scène. Vous êtes nombreux à apporter une aide aux étudiants qui se sont inscrits au sein de votre établissement et qui recherchent une alternance. Malgré les restrictions sanitaires, beaucoup d'entre vous ont organisé des e-job dating, envoyé des offres de poste en alternance, créé des supports numériques pour savoir bien écrire une lettre de motivation et un CV. Et malheureusement, les contrats de professionnalisation sont actuellement dénigrés par les entreprises. Alors, quels éléments pouvez vous donner à vos étudiants pour les aider à inciter les entreprises de les recruter en contrat de professionnalisation? Il existe de nombreux avantages liés aux contrats de professionnalisation. Nous avons essayé de trouver des pistes intéressantes que vous pourrez utiliser pour aider vos étudiants qui ont besoin de vous plus que jamais. Et puisque vous avez également besoin d'eux, cet article est fait pour vous!
La notoriété d'une entreprise est de mise. Lorsque l'on sait qu'elle est dévouée à la formation des nouvelles générations, cette dernière bénéficie d'une image plus forte. On parle alors d' entreprises formatrices, qui sont aujourd'hui un réel atout pour notre pays. Ajouté à cela, une entreprise a plus davantage à embaucher un alternant qu'il pourra d'abord former sur une plus longue durée, plutôt que de prendre un stagiaire qui aura donc moins de valeur pour une entreprise sur le long terme. Conclusion Le contrat de professionnalisation est actuellement mis de côté par les employeurs qui sont parfois mal informés sur la valeur quantitative et qualitative d'un contrat tel que celui-ci. Il peut-être intéressant d' avertir vos étudiants sur tous les avantages que ce contrat engendre pour un employeur. De la sorte, les entreprises auprès desquelles vos étudiants postuleront seront plus enclins à la discussion et aurons plus conscience de la valeur ajoutée d'un alternant au sein de leur équipe.
Le domaine du commerce et de la vente notamment leur réserve un moins bon accueil: "À l'issue d'une formation dans les domaines du commerce et la vente, 38% des filles se retrouvent en difficulté d'insertion contre 32% des garçons". (1) La première vague d'enquête, source de cette étude, a été réalisée entre novembre 2008 et janvier 2009. 3. 832 personnes entrées en contrat au cours de l'année 2006 ont répondu à un questionnaire téléphonique. Pour consulter l'étude de la Darès "Analyse", décembre 2012, n° 100, en PDF ou sur le site du ministère du Travail. Opinions La chronique de Nicolas Bouzou Nicolas Bouzou L'analyse d'Anne Rosencher Anne Rosencher Chronique Christophe Donner Chronique Par Sylvain Fort
Le travail saisonnier constitue un vivier clé pour les entreprises du tourisme. Pour mieux comprendre vos besoins et attentes sur les profils et qualifications des saisonniers, une étude est conduite par votre branche. Le recueil de vos besoins est essentiel pour proposer des actions opérationnelles. Aussi nous vous remercions par avance de consacrer 15 minutes pour répondre à ce questionnaire. Le travail saisonnier s'entend ici comme les emplois nécessaires pour réaliser des missions appelées à se répéter chaque année, à des dates à peu près fixes. Les salariés occupés à ces missions saisonnières peuvent être recrutés selon différents types de contrats (CDD... ). Modalités: 15 minutes environ; vous avez la possibilité de modifier vos réponses jusqu'à la fin du questionnaire. Si vous souhaitez fermer le questionnaire et le reprendre plus tard, il est nécessaire de valider vos réponses en appuyant sur "suivant"; vous retrouverez vos réponses en vous reconnectant depuis le même appareil (il est parfois nécessaire d'appuyer sur "précédent" pour revenir à votre dernière question complétée).