" Le millésime 2013 n'est pas moins bien, ni mieux que 2011 et 2012 ", a déclaré Olivier Bernard, président de l'Union des grands crus de Bordeaux (UGCB) lors d'une conférence de presse à Bordeaux. " Tout le monde ne l'a pas réussi de la même façon ", a-t-il ajouté, après avoir déclaré que pour définir ce millésime il retenait l'adjectif " inégal ". Olivier Bernard a fustigé la décision radicale prise par Château Malescasse, cru bourgeois du Bordelais, de ne pas sortir de millésime 2013, annoncée début février, décision que son influent conseil Stéphane Derencourt a expliqué en jugeant le millésime " déficient ", "sans potentiel de garde" et " parfois médiocre ". "CEUX QUI NE VONT PAS FAIRE DE BONS VINS NE SONT PAS DES GRANDS CRUS" Pour le millésime 2012, déjà Château d'Yquem avait pris une décision similaire, parmi d'autres grands crus de Sauternes. Notation du millésime 2013 en Bordeaux France. " On ne se sert pas de l'année 2013 pour faire sa propre com ", a réagi Olivier Bernard en assurant que " ceux qui ne vont pas faire de bons vins ne sont pas des grands crus ". "
Ensuite septembre et octobre ont été très favorables. Certains ont su en tirer profit. Mais il fallait du métier! 2008: Printemps et été maussade n'ont permis qu'une maturité moyenne. Heureusement, l'été indien s'est installé à la mi-septembre. Pour atteindre une belle maturité il fallait de la patience et avoir bien fait son travail de vigneron tout au long de l'année. Un millésime hétérogène avec de belles réussites tout de même. 2009: Le meilleur millésime depuis 1949. Un bel été. Septembre sec avec une alternance de nuits fraiches et de journées chaudes. Qualité millésime 2013 bordeaux airport. Un rêve de vigneron! 2010: Aussi réussi que 2009! 2011: La sécheresse a été colossale mais les quelques pluies d'août et septembre ont fragilisé des raisins très mûrs. Probablement de beaux vins avec potentiel de garde réduit. 2012: Un printemps maussade a favorisé la coulure (la fleur ne donne pas de fruit) et le mildiou... au final une récolte très réduite (à peine 30hl/ha au Château Rioublanc). Si la qualité est quand-même au rendez-vous c'est grâce au talent des Hommes tant à la vigne qu'au chai.
Par avec AFP Publié le 11/02/2014 à 15h40 Olivier Bernard, le président de l'Union des grands crus, pronostique un 2013 "inégal". Et fustige le choix du château Malescasse de ne pas sortir de millésime cette année Le millésime 2013 de Bordeaux s'annonce comme prévu "inégal", après une année d'intempéries ayant notamment entraîné de mauvaises floraisons, a estimé mardi le président de l'Union des grands crus de Bordeaux (UGCB), Olivier Bernard, le propriétaire du Domaine de Chevalier et dont la famille est aussi actionnaire du château Guiraud à Sauternes. "Il n'est pas moins bien, ni mieux que 2011 et 2012", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Bordeaux: "Tout le monde ne l'a pas réussi de la même façon", a-t-il ajouté, après avoir déclaré que pour définir ce millésime il retenait l'adjectif "inégal". Qualité millésime 2013 bordeaux wine. Derenoncourt en ligne de mire Olivier Bernard a fustigé la décision radicale prise par Château Malescasse, cru bourgeois du Bordelais, de ne pas sortir de millésime 2013, annoncée début février au Figaro, décision que son influent conseil Stéphane Derenoncourt a expliqué en jugeant le millésime "déficient", "sans potentiel de garde" et "parfois médiocre".
Je ne suis pas inquiet du tout sur la présentation des primeurs ", a-t-il ajouté en promettant des " vins de quali té", au niveau de 2011 et 2012, dans une " lignée " de " vins à boire ". "C'est un millésime jaloux. Il y a des gens qui ont pris plus d'eau et à 5 km près vous pouvez vous prendre 30 mm d'un orage fin août et puis à côté 5 mm, vous savez comment ça marche". Les Millésimes à Bordeaux. " Dans un millésime comme 2013, il faut mettre beaucoup de moyens pour faire un grand vin ", a-t-il expliqué non sans écarter une baisse des " volumes ". LES GRANDS CRUS DEVRAIENT BAISSER LEURS PRIX DE 20 À 30% " En 2009 et 2010, on a eu deux millésimes de génie " et " puis la nature est venue nous rappeler, depuis trois ans (2011, 2012 et 2013), qu'elle était forte ", a-t-il expliqué en évoquant " 1, 60 m d'eau en cumulé sur 15 mois alors que normalement on a 800 mm ". Ainsi, a-t-il estimé, environ la moitié des 50 crus les plus connus parmi les 240 châteaux produisant des grands crus de Bordeaux devraient baisser leurs prix de " 20 à 30% ".
Plusieurs milliers de dégustateurs venus du monde entier et réunis durant la semaine des primeurs des vins de Bordeaux depuis lundi ont exprimé leur "agréable surprise" quant à la qualité du millésime 2013, pourtant élevé dans des conditions climatiques difficiles et qui se révèle très disparate. Que doit-on vraiment penser du millésime 2013 à Bordeaux ?. Le résultat sera très inégal, parfois simplement bon, parfois peu réussi. Mais, à Bordeaux, toute la filière marchande, du producteur au négociant, tente de sauver les apparences de ce millésime 2013 qui a connu parmi les pires conditions climatiques lors de son évolution, avec une floraison contrariée et une attaque de botrytis (pourriture) avant les vendanges lors d'un automne pluvieux. "Ce n'est certes pas un grand millésime mais c'est un millésime de plaisir", assure l'œnologue-viticulteur Michel Rolland, qui conseille quelque 200 propriétés dans le Bordelais et plusieurs dizaines dans le monde. "La grande leçon de 2013, dit-il, c'est que les vins sont plutôt corrects pour un millésime de cette qualité.
En revanche, très belle année en blanc sec et surtout liquoreux. Ces derniers ont bénéficié de l'effet "botrytis", l'ennemi des rouges et le meilleur ami des sauternes et compagnie. C'est de ce côté que l'acheteur avisé fera les meilleures affaires. Qualité millésime 2013 bordeaux reserve. Ces vins, en effet, s'ils demandent une grande maîtrise technique au vignoble, s'ils sont les plus grands ambassadeurs du blanc de bordeaux, s'ils s'affirment dans une complexité aromatique bien supérieure au sec, demeurent les parents pauvres du marché bordelais. Un très grand vin comme Climens se négocie à un prix inférieur de moitié à certains blancs de pessac-léognan, et Château Coutet, son voisin, parfois 6 à 10 fois moins cher que certains crus classés de rouges du Médoc dont la qualité en 2013 est de par la nature moyenne. Malgré la belle réussite de ces liquoreux, ils sont contraints de baisser leurs prix afin de s'aligner sur la tendance générale et de tenter de séduire un marché calme, pour ne pas dire atone.
Le 2013 mettra en valeur le savoir-faire des vignerons, des œnologues et des maîtres de chais. La vinification sera déterminante pour la qualité finale des vins. Pour suivre toute l'actualité du millésime 2013, retrouvez ici tous nos tous nos articles sur le sujet.