Ce, d'autant, que les entreprises concernées bénéficient «des aides mises en place par la puissance publique (prêt garanti par l'État, chômage partiel, report ou abandon de charges sociales…), profitant ainsi d'un effet d'aubaine difficilement acceptable pour les propriétaires concernés», dénonce Hervé Maurey (Eure; Union centriste). Pour plusieurs associations dont la Fédération nationale des associations de propriétaires en résidence de tourisme (FNAPRT), cette situation est la résultante d'un déséquilibre ancien et structurel auquel «il pourrait être envisagé de remédier par la modification des cadres législatif et réglementaire», poursuit Hervé Maurey. Un projet de loi à l'étude En réponse à ces multiples interpellations, Bruno Le Maire a indiqué qu'une réforme visant à améliorer l'information précontractuelle des investisseurs en résidence de tourisme, afin de mieux avertir des risques liés à ce type d'investissement, était actuellement à l'étude. Covid-19 et loyers commerciaux : une nouvelle fois la force majeure est écartée - FNAPRT. «L'objectif de ce projet de réforme est motivé par le constat du caractère risqué de l'investissement en résidence de tourisme, ce qui requiert une information objective des investisseurs, à l'instar des obligations d'information prévues pour les produits financiers», apprend le ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance.
La cour d'appel de Paris écarte la force majeur qui ne peut être invoquée par le locataire commercial au titre de la pandémie de Covid-19 afin de refuser de payer les loyers (CA Paris réf. 12-5-2021 n° 20/14094). Une nouvelle décision qui s'inscrit dans la ligne de la jurisprudence de la Cour de cassation… 7 juin 2021 / 0 Commentaires / par Liliane RICCO 432 650 Liliane RICCO Liliane RICCO 2021-06-07 11:00:57 2021-06-07 21:08:47 Covid-19 et loyers commerciaux: une nouvelle fois la force majeure est écartée
À titre d'exemple en 2021, Odalys aurait payé 100% des loyers pour les résidences situées à la mer et pour les résidences étudiantes. Pour les autres résidences, (exemple à la montagne), les taux de paiement varient. » Pour le groupe Pierre & Vacances, il y a eu des avenants au contrat. L'un proposant un abandon de loyers de 7, 5 mois, plus des bons de séjour. Exploitants de résidence : comment faire pour que tout se passe bien en période sanitaire ? | Groupe Edouard Denis. Un second proposant de concéder cinq mois de loyers. «Les propriétaires, dans une large majorité, ont trouvé un accord en choisissant entre ces deux options», affirme Me Jacques Gobert. «Certains exploitants accompagnent les propositions de contrepartie: allongement de la durée du bail, plus de séjours propriétaires, formules de retour à meilleure fortune pour 2023-2024», précise le SNRT. Rejoindre une association de défense des copropriétaires Mais ces propositions ne conviennent pas forcément à tous les investisseurs. Trop souvent la décision aurait été prise de manière unilatérale. Pour certains, les suppressions de revenus ne correspondraient pas à la réalité de la situation.
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