En 1983, victoire: Louis LE PENSEC, le Ministre de la Mer de l'époque, rend obligatoires les combinaisons de survie à bord des navires de la Marine marchande et des bateaux de pêche. Mais une ombre demeure sur ce tableau. "malheureusement, je constate que 30 ans après, la Marine nationale ne l'a toujours pas adopté", regrette Daniel RIGOLET. Aujourd'hui, une combinaison de survie coûte environ 800 euros. "Certes, le contexte économique n'est pas favorable, mais je continue à croire que le plus important à bord d'un navire, ce sont les hommes", martèle-t-il. Savez-vous comment dire Naufragé en maori ?. Pour livrer ce dernier combat, Daniel RIGOLET a choisi l'écriture. Les bénéfices de son ouvrage La vie d'abord seront entièrement reversés à la SNSM. (Source: Ouest France)
Après une traversée sans histoire du Pacifique, il emprunte le canal de Panama et fait escale à Cristobal (Panama) pour souter. Le 29 octobre, appareillage vers l'Europe et Le Havre où il était attendu le 10 novembre. Le "Maori" devait à l'origine transiter par Baltimore (USA) pour décharger une partie de sa cargaison de nickel mais une grève des dockers américains fit annuler cette escale. Le "Maori" avait été vu pour la dernière fois au point K (45° N / 10° W) le 8 novembre par la frégate météo "France I". A partir de ce jour temps se gâte, mais reste encore maniable pour un bateau de la taille du "Maori", vent de force 6, creux de 4 à 5 m. Le lendemain 9 novembre à 4h20 GMT, la situation devient critique, le cargo des Messageries qui accusait 15° de gîte a vu cette dernière passer à 30 puis 45°. Indonésie : 31 rescapés et 11 disparus dans le naufrage d'un ferry. Un SOS est lancé car il menace sérieusement de chavirer. La préfecture maritime de Brest fait décoller un Bréguet Atlantique à 7h45 qui sera sur zone à 9h30, et commencera les recherches en effectuant des rotations de plus en plus resserrées jusqu'à découvrir à 11h00, parmi divers débris dont une chaloupe retournée, des marins flottant à la surface de l'eau.
"Si rien n'est fait, un avenir très sombre nous attend" Pour pallier ces problèmes, les soignants demandent la mise en place de "ratios minimaux" par service, "une nécessité vitale, réclamée par tous ceux qui s'inquiètent de l'avenir de nos hôpitaux". "Qui pourra prendre enfin cette décision courageuse de desserrer le carcan qui contraint sans cesse les effectifs hospitaliers et nous mène au naufrage? Naufrage du maori film. (... ) L'engagement doit venir de plus haut. Quoi qu'il en soit, et quoi qu'il en coûte, si rien n'est fait dans ce sens, un avenir très sombre nous attend", concluent-ils.