Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Deux Guitares, sorti en juin 1960, est le sixième album studio français du chanteur Charles Aznavour. La chanson titre de l'album, écrite en 1960, a été chantée en russe par le père de Charles Aznavour [ 1]. Liste des chansons de l'album original [ modifier | modifier le code] Face 1 N o Titre Auteur Durée 1. Les Deux Guitares Charles Aznavour [ 2] 3:49 2. Ce jour tant attendu Charles Aznavour et Alec Siniavine [ 3] 2:06 3. Fraternité Charles Aznavour et André Salmon [ 4] 2:11 4. Aznavour - Les deux guitares. J'ai des millions de rien du tout George Gershwin, Ira Gershwin, Dorothy Heyward et DuBose Heyward 2:34 5. J'ai perdu la tête Charles Aznavour [ 5] 2:46 Face 2 6. Tu t'laisses aller Charles Aznavour [ 6] 3:38 7. Rendez-vous à Brasilia Georges Garvarentz, Clement Nicolas et Charles Aznavour [ 7], [ 8] 2:00 8. La Nuit Charles Aznavour et Jean Patrick [ 9], [ 10] 3:00 9. C'n'est pas nécessairement ça George Gershwin, Ira Gershwin, Dorothy Heyward et DuBose Heyward 2:23 10.
Les deux guitares Lyrics [Intro] Halalala, lalalilalalolère Halalala, lalalala Lololilali, lalala Nalalilalala Lololilalala [Couplet 1] Deux tziganes sans répit Grattent leur guitare Ranimant du fond des nuits Toute ma mémoire Sans savoir que roule en moi Un flot de détresse Font renaître sous leurs doigts Ma folle jeunesse [Refrain] Эх раз ещё раз ещё много много раз Эх раз ещё раз ещё много много раз [Couplet 2] Jouez tziganes jouez pour moi Avec plus de flamme Afin de couvrir la voix Qui dit à mon âme: "Où as-tu mal, pourquoi as-tu mal? "
Quand je serai ivre mort, Faible et lamentable Et que vous verrez mon corps Rouler sous la table Alors vous pourrez cesser Vos chants qui résonnent En attendant jouez Jouez je m'abandonne.
Comme dans un tourbillon. Respire. J'étouffe. Je suffoque. Comme dans une tempête. Je m'évanouis. Je me perds. Il fait noir. Vite, vite, vite. Je n'ai plus de souffle. Encore. Plus vite. Je n'ai pas envie. Mais respire. Je veux m'écrouler. Assez. Les deux guitares paroles 2. Et je tombe. Et je m'abats comme un château de carte. Comme un enfant sans défense. Je me roule par terre, ramassant mes bras qui traînent, clignotant des yeux, frustrant mes larmes. Les mains sur mes lèvres inassouvies. Savourant ma souffrance, qui n'existe pas. Dégustant ma tristesse, qui m'enivre. Ramassant ma mémoire, ma détresse, ma folle jeunesse. Jamais deux sans trois, disait le vieil adage. Un était la naissance. Comme un enfant qui renaît à la vie. Plaisir inconnu, pêché envoûtant, interdit levé. Pari perdu. Deux était l'aventure. Moment volé, instant où le temps s'arrête, où le corps domine, temps irréel, tiré du rêve ou du cauchemar. Trois, c'en est assez. L'enfant s'ennuie, veut grandir. L'enfant réclame, l'enfant blâme, l'enfant se fait entendre, et apprend à se taire.