A force d'être trop contrôlés, ces derniers sont moins motivés à réaliser leurs tâches d'une manière performante. Style intermédiaire Au milieu de la grille de Blake et Mouton figure le style intermédiaire. Nommé aussi management "politique", celui-ci se considère comme le juste équilibre entre le style autoritaire et le style participatif. Il s'agit d'un compromis entre le souci total de la rentabilité et la prise en compte du bien-être primordiale des employés. Le manager se concentre donc sur les résultats financiers sans pour autant oublier de mettre en place des conditions de travail favorables à l'épanouissement des collaborateurs. La limite ultime du style intermédiaire est qu'en général les résultats financiers sont moyens. En effet, la conciliation fait que ni la rentabilité ni la satisfaction des employés sont à leur seuil optimal. Style démocratique ou intégrateur Le dernier style de management présent dans la grille managériale de Blake et Mouton et ce qu'on appelle le style démocratique ou intégrateur.
Il se concentre sur l'optimisation des compétences humaines afin de mieux réaliser les objectifs partagés par tout le monde dans l'entreprise. Le management intégrateur stimule l'intelligence collective et procure une meilleure gestion des conflits. Toutefois, ce style est difficile à appliquer dans les grands groupes et s'applique davantage dans les organisations à taille humaine. Découvrez aussi sur notre blog: Matrice d'Eisenhower Matrice BCG Matrice de Porter Grille managériale: bienfaits et limites La grille managériale de Blake et Mouton apporte plusieurs bienfaits d'organisation et de déploiement à l'entreprise. D'une part, elle aide le manager à déterminer le style de management dominant. D'autre part, cette grille permet de modifier ce mode en l'adaptant au mieux au contexte actuel et aux spécificités de l'entreprise. Cependant, comme tout outil, cette grille managériale présente des limites. En effet, elle tient compte uniquement de deux facteurs pour la classification des modes de management.
La grille analyse le comportement des dirigeants et responsables dans une organisation selon deux axes orthogonaux gradués de 1 à 9: La grille distingue 81 styles dont 5 seulement seront mis en avant et décrits en détail. Ce sont ceux que l'on trouve aux quatre coins de la grille et en son centre. Intérêt exclusif pour les résultats chiffrés. intérêt prioritaire pour les relations humaines. Intérêt ni pour l'un, ni pour l'autre. Intérêt de compromis pour les uns et pour les autres Intérêt simultané et pour les uns et pour les autres. Proposer des challenges: apporter des solutions à des problèmes. Le style de leadership détermine le comportement du manager, c'est le reflet de sa personnalité, de sa philosophie et de son expérience professionnelle. Plusieurs facteurs influencent le style de leadership qu'il adopte, par exemple comment exercer le pouvoir, la façon dont le manager influence son environnement, et la manière dont il délègue son autorité [5]. En 1964, Robert Blake [6] et Jane Mouton ont suggéré cinq différents styles de leadership basés sur l'intérêt que le leader accorde soit à ses subordonnés, soit à la production [7].
Par exemple on dira du manager 9. 1, en termes positifs, qu'il "ne fait pas confiance et ne s'intéresse qu'aux résultats". Le manager 1. 1 qui peut sembler, dans les cas défavorables. "absent, passif et se désintéressant de tout" sera considéré au contraire, dans les cas favorables, comme "permettant aux gens de décider par eux-mêmes en intervenant le moins possible". Aussi Hersey et Blanchard font-ils l'hypothèse que n'importe quel style peut être efficace ou inefficace selon le degré de maturité professionnelle des collaborateurs. Cette maturité ne doit pas être confondue avec la maturité psychologique: elle est uniquement relative au travail. Sera dit "professionnellement mature" l'individu capable de s'autodiriger dans sa tâche, s'en tenant pour responsable et motivé par ses propres résultats. Le degré de maturité dépend donc de la compétence et de l'intérêt pour le travail. Ils distinguent 4 niveaux de maturité: Maturité faible D1: les collaborateurs n'ont pas les connaissances nécessaires et sont peu motivés.