« Cette activité me rapporte beaucoup de bénéfices. L'approvisionnement est gratuit», justifie-t-elle. La femme reconnait que ramasser ces résidus est une activité dangereuse. Il faut toujours se protéger les mains et les pieds avant d'entrer dans cette eau nauséeuse. Le liquide qui se déverse est dangereux. Il contient de l'acide et des produits chimiques dangereux. « Il arrive parfois que des fortes odeurs nous étouffent », se plaint-elle. Elle a été victime de brûlures à plusieurs reprises et d'étouffement parfois. Son corps en est la preuve. Ces mains et ses jambes sont marquées de cicatrices. Ses doigts ont jauni. Ses ongles sont rongés. Le risque est énorme et sa vie peut en pâtir, reconnait-elle. Cameroun : Fabrication artisanale du savon à base d'huile de palme et de coco - La Voix Du Paysan. Jodelle Kayo- [email protected] –
Il s'agit, d'après l'étude, respectivement dePharmapure (21, 05%); savon Santex (32, 62%); Medicare (31, 57%) et pour finir, Germol (14, 76%). Le constat est le même pour les détergents en liquide. Ajax, Détergent Power et Glu sont les marques les plus utilisées soit respectivement40, 52%; 28, 37% et 31, 11% de la population. Approvisionnement en matière premières Les entreprises centrafricaines qui s'essayent dans la fabrication artisanale des savons de lessive et autres se heurtent aux difficultés d'approvisionnement. Dans les différents marchés de la ville de Bangui visités, « nous avons constaté que la vente des corps gras se fait d'avantage en détail et sous des conditionnements maximale d'une contenance de 25 litres, l'huile de palme malgré son coup élevé semble être en abondance ce qui n'est pas le cas pour l'huile de soja et l'huile de palmiste », fait remarquer Martial Gervais Oden Bella. Marché du savon au cameroun francais. « La production d'huile de palmiste étant très faible, nous pensons qu'il est important qu'une unité de production de savon et détergent ait en son sein une unité de transformation d'huile de palmiste pour assurer son approvisionnement en huile de palmiste », conclut-il.
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Il est à relever que le prix de vente, par bouteille d'un litre, pratiqué par les opérateurs locaux (1100, 1200, 1300 F CFA) est en deçà pour sa part du prix de référence à l'importation. La filière locale des oléagineux, qui se protège tout en indiquant qu'elle ne viole aucune règle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), revendique "la troisième place au Cameroun en termes d'équilibre de la balance commerciale, après les industries brassicoles et énergétiques. Marché du savon au cameron diaz. " Déficit à gérer En tenant compte de la production locale, qui est de l'ordre de 360 000 tonnes par an selon les données de l'Asroc, le Cameroun fait toutefois face à un "déficit structurel de l'ordre de 130 000 tonnes" d'huiles végétales en valeur nominale, reconnaît le Dr Nkoulou Ada Emmanuel, président du Comité de régulation de la filière des oléagineux, une instance de veille placée au sein du ministère du Commerce. Le 09 décembre 2016 dernier, les industriels locaux ont obtenu du ministère des Finances une autorisation d'importer 96 000 tonnes d'huile de palme et de produits dérivés.
Or, l'huile de palme raffinée ne se vendant plus, il est hors de question pour les industries de raffinage d'acheter l'huile brute en vue d'obtenir la stéarine (le gras) dans la perspective de la production du savon », explique le SG de l'Asroc. Les exportations étant « quasiment à l'arrêt », le seul débouché pour les raffineurs camerounais des oléagineux reste le marché local. Cameroun : Boko Haram et les importations massives plombent le CA des raffineurs des oléagineux - Investir au Cameroun. Ici encore, dénonce l'Asroc, les produits locaux font face à une « concurrence déloyale » des produits importés, qui entrent « massivement » sur le territoire camerounais « en violation flagrante de la norme » locale sur les huiles végétales raffinées, soutient Jacquis Kemleu. De ce point de vue, l'on se souvient qu'au mois de février 2015, l'Asroc était montée au créneau pour dénoncer l'huile végétale « Jadida », dont les éléments physico-chimiques ne respecteraient pas la norme locale. Après plusieurs mises au point et concertations entre les autorités publiques, l'Agence des normes et de la qualité, puis les opérateurs de la filière, cette énième sortie des raffineurs locaux avait fini par être mise sur le compte d'une guerre commerciale, cette huile produite en Tunisie ayant mis en difficulté les produits locaux, du fait de l'intérêt que lui accordaient les ménages camerounais.