Parmi les compétences apprises ici, les protocoles de prises de décisions pour "trier" les victimes, c'est-à-dire évaluer leur état pour bien déterminer "celles qui sont urgentes de celles qui ne le sont pas", puis les "stabiliser" avant de les soigner, précise M. Pitti, spécialiste reconnu de la médecine de guerre. Esprit d'équipe "Cette formation est une excellente opportunité pour améliorer la qualité des soins en Ukraine", abonde Igor Deyneka, anesthésiste-réanimateur de 40 ans, originaire de Rivne, dans l'ouest de l'Ukraine. Une opportunité pour laquelle lui et ses collègues, huit hommes et une femme, ont dû obtenir une autorisation exceptionnelle de sortie de territoire par le gouvernement ukrainien. La boutique des soignants 1. En effet, les hommes de moins de 60 ans, mobilisables dans l'armée, et les médecins, n'ont normalement pas le droit de quitter le pays. Igor, lui, a servi dans l'armée entre 2015 et 2016: déployé dans un hôpital de campagne de la région de Lougansk (est de l'Ukraine), il y a acquis ses premières compétences en médecine de guerre.
L'objectif est que ceux-ci puissent "savoir faire face aux afflux de victimes" dans une situation de guerre, explique Raphaël Pitti, ancien médecin militaire et responsable de la formation au sein de l'UOSSM. "Trier" les victimes Depuis l'invasion russe le 24 février, "nous avons besoin d'avoir beaucoup de médecins, beaucoup de secouristes, qui sachent quoi faire en cas de blessures de guerre: nous devons former le plus de médecins possible dans un temps très court", souligne Artem Ahantsev, anesthésiste-réanimateur de 29 ans originaire de Marioupol (sud-est de l'Ukraine). Au bout de 20 minutes, la victime factice est mise sur un brancard après avoir été intubée: exercice réussi pour Artem et Mykola, encadrés par Raphaël Pitti. A côté d'eux, le coordinateur médical Yuriy Stepanovskyy traduit les instructions et le débriefing de la simulation conçue par le professeur Pitti, qui avec l'UOSSM, a formé en 11 ans près de 34. A Metz, des soignants ukrainiens formés à la médecine de guerre - L'Express. 000 médecins, infirmiers et secouristes en Syrie. S'il félicite les deux élèves pour la prise en charge de la victime, il leur rappelle une règle de base à la vue du matériel éparpillé au sol: remettre chaque instrument utilisé à sa place, "car s'il faut partir très vite, tout est déjà en place et on n'abandonne pas de matériel" insiste-t-il.
KAFTRIO®: LES DERNIÈRES ACTUALITÉS Recevez la newsletter "Le Lien" Vos dons en action Chaque année, l'association soutient de nombreux projets. Recherche Postes de soignants & projets de soin Qualité de vie Espace jeunes Vous trouverez ici des livrets pédagogiques et des vidéos pour tous les âges. Projet associatif et stratégique « ViVa 2026! Prix des carburants : les soignants libéraux pourront bénéficier d'une remise à la pompe doublée - midilibre.fr. » Ce projet associatif et stratégique porte la vision et l'ambition de Vaincre la Mucoviscidose pour la période 2021-2026. Notre ambition: agir pour que tous les patients puissent bien vivre avec la mucoviscidose. Voir plus de vidéos Près de chez vous Vaincre la mucoviscidose est présente partout en France, à travers 29 délégations territoriales. Les délégations territoriales Les délégations territoriales ont pour objectifs l'accueil et l'information des patients et des familles, mais également l'organisation des temps forts de sensibilisation et de collecte de fonds de l'association. Les prochains événements Les centres de soins Les Centres de Ressources et de Compétences de la Mucoviscidose (CRCM) ont été créés en 2002 pour coordonner les soins des patients.
Ainsi, en plus de l'aide déjà appliquée de 0, 15€ par litre, l'Assurance Maladie revalorise dès ce lundi 25 avril les "indemnités de déplacement et les indemnités kilométriques". Cette nouvelle aide correspondra à 15 centimes par litre, une doublement comptable du coup de pouce déjà en place depuis plusieurs semaines. Un total de 0, 30 € d'aide par litre Ce bonus est destiné aux "professionnels de santé conventionnés". A Metz, des soignants ukrainiens formés à la médecine de guerre - Le Point. Comme le rappelle Le Figaro, sont concernés les infirmiers, les kinés, les médecins, les sages-femmes, les orthophonistes, les pédicures et podologues, ou encore les personnels de laboratoire, et enfin les orthoptistes et dentistes. Cette revalorisation devrait être temporaire et s'étendre jusqu'au 31 juillet, comme l'aide du gouvernement Castex. Ainsi, en cumulé, "avec l'aide du gouvernement et la mesure exceptionnelle de l'Assurance Maladie", les soignants libéraux bénéficieront d'une "aide d'au moins 0, 30€ par litre". Le tout "indépendamment des autres aides annoncées par le gouvernement notamment la majoration du barème 2022 des indemnités kilométriques".
Pierre Catoire (3e en partant de la gauche), spécialiste de la médecine de guerre, montre à des soignants ukrainiens comment se servir d'un appareil à échographie, le 9 mai 2022 à Metz Verhaegen Mais ici, pas de fracas des bombes ni de tirs nourris: l'infirmier et l'anesthésiste-réanimateur s'exercent sur un mannequin, dans le calme d'une salle de l'Institut européen de formation en santé (IEF) à Metz, qui co-organise une formation avec l'Union des organisations de secours et soins médicaux (UOSSM). Ils sont au total neuf soignants ukrainiens, cinq anesthésistes-réanimateurs, trois infirmiers réanimateurs et un chirurgien traumatologue, âgés de 24 à 40 ans, à s'entraîner pendant sept jours auprès de spécialistes français, pour ensuite devenir eux-mêmes formateurs en médecine et secourisme de guerre dans leur pays. " Nous sommes en train de former des formateurs ", afin d'ouvrir fin juin un centre de formation à la médecine de guerre à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, à destination des médecins civils.
Cette mesure est saluée notamment par la Fédération nationale des infirmiers (FNI) mais l'organisme se questionne sur le "caractère transitoire" du bonus. Le FNI demandait une aide au gouvernement depuis plusieurs mois pour les professionnels de santé libéraux, rapporte Le Figaro. C'est maintenant chose faite.