L'APPAREIL RESPIRATOIRE Avec les poumons, on a affaire à une pompe bien différente: C'est une pompe aspirante refoulante à un seul orifice (la trachée artère). Ils expulsent l'air chargé en gaz carbonique (CO2) et aspirent l'air plus riche en oxygène (O2) pour assurer les besoins du métabolisme (centrale énergétique). Fonctionnement Les muscles inter-costaux et surtout le diaphragme modifient, lors de leur contraction, la forme et le volume interne de la cage thoracique. Il y a extension latérale (côtes flottantes), frontale (sternum) et verticale (abaissement du diaphragme). La variation de volume de cette enveloppe entraîne une dépression intrathoracique et, par voie de conséquence, pénétration de l'air atmosphérique dans les poumons au travers des voies aériennes supérieures. Voies aériennes supérieures schéma régional. C'est l'inspiration. Lors du relachement de ces muscles, l'air contenu dans les poumons est rejetté à l'extérieur. C'est l'expiration. Les voies aériennes supérieures Bouche: apport d'air en inspirant Nez: fosse nasale, muqueuse, lubrification du fluide d'air, filtre d'air Variation des volumes Les mouvements d'inspirations et d'expirations s'enchaînent pour former un cycle dont la cadence est, au repos chez l'adulte, d'environ 12 à 15 par minutes.
Premièrement, la fréquence ventilatoire (la "vitesse de respiration", FV pour les intimes) est augmentée. Deuxièmement, l'amplitude de la respiration est beaucoup plus importante qu'au repos. On se rapproche du but de cette page... Le volume expiratoire de réserve (VER = 1, 5 Pour nous aider à bien vider les poumons, la nature nous a doté de la possibilité de vider les poumons au-delà d'une expiration normale (on en parlait plus haut). Il est ainsi possible de "forcer" l'expiration en expirant 1, 5 litres de plus qu'après une expiration normale. La courbe du schéma ci-dessus montre que pendant l'effort, les poumons n'hésitent pas à empièter sur ce volume d'expiration supplémentaire pour bien évacuer l'air chargé en gaz carbonique. Les poumons se rempliront d'autant mieux à la prochaine inspiration. On touche au but... Voies aériennes supérieures schéma de cohérence territoriale. Il est temps de faire le total: VIR + VC + VER + VR = 6 litres. Cette valeur est purement indicative, c'est une moyenne. On ne me fera pas croire que le volume pulmonaire de Umberto Pelizzari (8 litres) est similaire à celui de Nathalie, petit format qui finit ses plongées avec près de 100 bars dans son bloc...
Pathologies [ modifier | modifier le code] Les voies aérodigestives supérieures sont le lieu de pathologies diverses, respiratoires et digestives. Elles sont exposées aux microbes et aux polluants ou toxiques introduits via l'inhalation et l'alimentation. Leur étude relève principalement de l' Oto-rhino-laryngologie Cancers [ modifier | modifier le code] Il existe de nombreux cancers des voies aérodigestives supérieures: carcinomes épidermoïdes le plus souvent (plus de 95% des tumeurs), adénocarcinomes (cancers glandulaires), lymphomes, sarcomes (rarement),, tumeurs nerveuses, mélanomes. Ces cancers sont favorisés par la pollution de l'air, le tabac et l' alcool [ 1], [ 2]. RESPIRATOIRE (APPAREIL) - Anatomie, Voies aériennes - Encyclopædia Universalis. Tous les alcools favorisent ces cancers (vin, bière, alcool forts…) [ 3]. Ils sont particulièrement fréquents en France (plus de 17 000 cas par an) et notamment dans le nord du pays [ 4] qui semble détenir des records nationaux et mondiaux, probablement en raison d'une consommation combinée et forte d'alcool et de tabac à laquelle s'ajoute une exposition plus forte à de nombreux polluants (région de séquelles de guerre et industrielles, d' agriculture intensive et carrefour en termes de transport terrestres et maritime).
Mobilisées par les petits cartilages aryténoïdes, les cordes vocales peuvent s'écarter ou se rapprocher l'une de l'autre. Cette vibration à cadence très rapide, modulant la vitesse de l'air à travers la glotte, détermine l'émission des sons. Le spasme ou l'œdème de la glotte sont causes d'asphyxie. Anatomie Voies aériennes supérieures. La trachée est un long conduit de 10 à 15 cm qui succède au larynx. Elle est formée par une série d'anneaux cartilagineux incomplets, assez régulièrement superposés. Un muscle lisse, le muscle trachéal, complète en arrière la paroi trachéale, et une membrane fibro-élastique enveloppe les anneaux et le muscle. La muqueuse de la trachée est revêtue d'un épithélium cilié. Élément axial, la trachée traverse successivement la partie inférieure du cou, où elle est recouverte en avant par l'isthme de la glande thyroïde, puis la partie supérieure du thorax, dans le médiastin. La bifurcation trachéale située à la partie moyenne du médiastin donne naissance à deux bronches souches qui divergent selon un angle de 70 degrés; cette partie initiale de l'arbre bronchique s'étend jusqu'au hile du poumon ou, de façon plus exacte, jusqu'à la première grosse collatérale, la bronche lobaire supérieure.