Le caractère dépouillé d'une chapelle romane laisse un espace vacant et disponible. Là encore peu importe de qualifier à l'intérieur de ce qui est vacant, l'énergie, l'esprit, Dieu, qui y passent mais de le constater. En peinture, vide et plein s'alternent selon un rapport méthodique, le vide traversant le plein et le délimitant, l'unifiant comme le plein traverse le vide, permettant de faire passer un souffle animant. 2. Dès lors pourquoi n'a-t-on pas fait du vide la source du spirituel en occident? Parce que conformément à la tradition grecque, une chose est ou n'est pas, dès lors le vide est un défaut d'être y compris dans la tradition matérialiste (Epicure, Démocrite) où le vide n'est perçu que sous un angle physique, délimitant et entourant le plein. Il est un lieu à la fois intangible et immatériel qui existe comme espace vacant entre les corps. 3. Cet écart de représentation peut se représenter par la manière dont nous appréhendons le vase, terre façonnée et transformée en vase ne symbolise plus le mythe de la création pas plus qu'il ne répond à une énigme sur le comment.
Ainsi les catégories imaginaires opposées du plein et du vide sous-tendent l'imagination de la rencontre de la matière et de la forme. L'imagination du plein et du vide est tout aussi prégnante pour la réflexion sur la vie.
Au bout du compte les deux se rejoignent- facile et difficile-, vide et plein etc. Ils se rejoignent mais ne se confondent pas. Il y a un écart parfois tellement infime que l'on peut s'y tromper, se maudire, ou s'encenser bêtement. Ceci expliquant cela entre les montées de confiance en soi intempestives et les dépressions qui ne tardent jamais à les suivre. Evidemment pénétrer dans la vacuité, l'impermanence serait une sinécure. Pas de doute que la lévitation arriverait en bonus, cet upsell comme disent les vendeurs de soupe qui veulent bourrer le panier de la ménagère. Là aussi il y aurait beaucoup à dire sur les besoins véritables et les désirs imaginaires. Surtout sur cette obsession de vouloir être autre par le fait non pas d'être mais d'avoir. Un grand fil en travers du grand Canyon, des vents qui font rage, du ciel et des gouffres et je suis là en plein milieu prêt à chuter à tout instant sans même le recours d'un balancier. Je m'y suis engagé à bras nu, avec ma bite et mon couteau.
Paulus cite volontiers les poètes romantiques et symbolistes pour évoquer son travail: Schiller, Mallarmé, Goethe. On ne sera pas surpris. Il y a quelque chose d'un poème triste et précieux dans cet arrangement. Et on ajouterait bien à la liste Apollinaire, pour son goût du formalisme et sa ballade du mal-aimé. Réalisme sociologique A l'étage, l'exposition as moutain winds, de Mitchell Anderson (1985), un Américain installé en Suisse depuis plusieurs années, tranche nettement avec le lyrisme pudique de Lauris Paulus. Il n'est plus question d'expériences existentielles, ni d'amours malheureuses, mais d'économie et de travail. L'intensité émotionnelle cède la place à une forme d'humour et de réalisme sociologique. Anderson s'intéresse depuis longtemps au ready-made, à la circulation des objets, à leur capacité à être porteurs de récits mais aussi à changer de fonction. Une partie de son travail consiste, depuis 2015, à racheter intégralement des stands de souvenirs ou de gadgets qu'il présente ensuite tels quels.
Alors, dit Ösz, pour « rendre visible la vacuité des pièces et l'inoccupation de l'espace, il faut éliminer le vide entre les pixels ». Pour montrer ce vide-ci, il faut supprimer ce vide-là. Un logiciel automatique, sans intervention de l'artiste autre que d'appuyer sur ENTER, remplit cette tâche, il clone et reconstitue les pixels manquants à partir de leur voisins. Ce que nous voyons n'existe donc pas à plus de 50%, n'est pas réel, a été construit artificiellement. Le vide qui nous est montré n'existe pas « pour de vrai », ce n'est même pas la main, ni l'esprit d'un artiste qui l'a construit, c'est une simple manipulation automatique. C'est ce procédé qui rend ces traits empâtés à la jointure des murs, comme des marques de pinceau. Les murs -peints – de ces pièces vides, photographiés et reconstitués, redeviennent peinture à nos yeux. Et nous pouvons alors méditer sur le visible et l'invisible. De cet artiste hongrois vivant en Hollande, que je ne connaissais pas, j'ai alors découvert (sur catalogue) le très beau travail sur les bunkers, chambres noires pour vues de la mer à travers les fentes d'observation ( The liquid horizon).
Messages: Env. 10000 De: Lyon (69) Ancienneté: + de 15 ans Le 13/12/2009 à 14h52 dans mon cas c'est un doublage pregimax, c'est a dire placo + isolant polistyrene à coller donc pas de boulot en plus Le 13/12/2009 à 15h19 Membre ultra utile Env. 70000 message 3 X Cote D'or = 63! le "vide pour plein" est courant en maçonnerie sur de gros batiments, moins courant en individuel et... jamais vu pour le placo le pb c'est... si la facture correspond au devis: il aurait fallu compter avant acceptation du devis Messages: Env. 70000 De: 3 X Cote D'or = 63! Ancienneté: + de 16 ans Le 13/12/2009 à 16h17 Env. 60000 message Moi, je voudrais voir le plan de la maison avant de me prononcer, pour ou contre Le 13/12/2009 à 23h23 le plan est au format A3 et je ne peux pas le scanner, mais j'ai fait le calcul et les ouvertures sont bien incluses et mon maitre d'oeuvre me l'a confirmé... Le 13/12/2009 à 23h36 Env. 4000 message Vienne marie88 a écrit: dans mon cas c'est un doublage pregimax, c'est a dire placo + isolant polistyrene à coller donc pas de boulot en plus Bin si, du boulot en plus.