Après la mort de son père, Alexis, adulte et miséreux, décide de partir à la recherche du trésor tant convoité par son père, sur l'Ile Rodrigues. Il ne le trouve pas mais en cherchant, il rencontre une fille dont il tombe amoureux, Ouma. Il s'engage ensuite dans l'armée d'Angleterre pour faire la Première Guerre Mondiale. De retour…. Bonheur 8551 mots | 35 pages Chateaubriand de Rennes. Prépas scientifiques 2005-2006Épreuve de français et de philosophie « La recherche du bonheur » La Vie heureuse / La Brièveté de la vie de Sénèque, édition Arléa Oncle Vania de Anton Tchekhov, édition Actes Sud / BabelLe Chercheur d'or de Jean Marie Gustave Le Clézio, édition Gallimard collection Folio---------- Plan du cours de Mme Ch. Février - Lycée Chateaubriand à Rennes Ce cours combinera l'étude des questions posées par le thème « La recherche du bonheur » et l'approche…. orpaillage en Guyane 2311 mots | 10 pages Deux types d'orpaillage: Il existe deux types d'orpaillage: l'orpaillage légal, cautionné par l'état, financé le plus souvent par des entreprises, et l'orpaillage illégal, pratiqué par des garimpereiros le plus souvent sans foi ni loi.
Je l'ai relu aujourd'hui avec le même plaisir: le narrateur se dépouille de tout superflu, vivant au plus près des éléments, les observant sans relâche, les absorbant, sans souci de confort et de tout ce qui peut l'empêcher de ressentir la force qu'ils dégagent. Ce roman me ramène à l'essentiel, à l'innocence, à l'éden, au paradis perdu, à énormément de nostalgie; je n'aime pas arriver au bout des romans de le Clézio car je sais que je vais sortir de cette bulle de fraîcheur, de pureté, de quête, de sens de la vie, de notre si petit rôle dans cette immensité. J'ai un grand respect pour cet auteur qui jamais ne s'est détourné de son chemin, qui ne se laisse pas perturber par l'effervescence et le tournis du monde et qui a su garder la même capacité d'émerveillement que les enfants, celle qu'on perd si souvent, adultes. + Lire la suite Commenter J'apprécie 44 2 #santé #art #CulturePrime "Un jour on saura peut-être qu'il n'y avait pas d'art mais seulement de la médecine". L'auteur J. M. G. Le Clézio ne croit pas si bien dire.
Le lecteur est d' ailleurs saisi par la mer dès la première phrase du livre: "Du plus loin que je me souvienne, j'ai entendu la mer" et ainsi tout au long de cette aventure humaine, jusqu'à la dernière phrase: "Il fait nuit à présent, j'entends jusqu'au fond de moi le bruit vivant de la mer qui arrive". Ce bruit vivant accompagnera la lecture d'abord dans l'enfance et l'adolescence du héros, marquée par le départ douloureux et contraint de la maison familiale, avec peu après la séparation de ses proches, particulièrement sa mère et sa soeur, Laure. Puis, c'est le long voyage vers Rodrigues, avec encore le mélange des sentiments sur le bateau, le bruit des voiles, des tempêtes, la houle ou le calme, et toujours ces ciels magiques, visibles uniquement en mer ou en montagne, la Voie lactée et les myriades d'étoiles qui installent les rêves à savourer les yeux ouverts. Enfin, l'île et la quête du trésor du corsaire, avec des détails techniques sur l'orientation qui ont pu lasser des lecteurs, et que je n'ai ressentis que comme des respirations permettant de reprendre souffle avant d'être à nouveau emporté par la poésie de le Clézio, face à tout ce qu'il voit au-delà des vacoas, des falaises, de la barrière de corail, et dans son imaginaire.
708 mots 3 pages L'histoire commence en 1892 dans l'enfoncement du Boucan, dans l'île Maurice. Alexis a alors huit ans et vit heureux avec sa sœur ainée Laure, à jouer dans la forêt et dans « l'arbre du bien et du mal » et à se promener avec son ami Denis, un jeune noir descendant d'esclaves mauriciens, qui lui fait découvrir les secrets de la nature et l'initie à son premier voyage en mer. Cette expérience, condamnée par les parents d'Alexis, s'avérera fondatrice et dramatique. La joie d'Alexis sur la mer le portera toute sa vie, mais il lui est désormais interdit de revoir Denis. La famille n'est pas riche, le père est aux prises avec des soucis d'argent et tente d'installer une génératrice d'électricité dans cette partie reculée de l'île afin de surmonter les dettes contractées. La mère, Mam, femme au foyer, s'occupe de leur éducation. Peu de temps après, un cyclone ravage une grande partie de l'île, la maison familiale, et surtout la génératrice, le dernier espoir de succès du père.
Les cycles des saisons et du corps se confondent, les identités de l'être et du monde sont jumelées. III/ Un rituel initiatique 1/ Une relation fusionnelle Tout au long du texte, le personnage fusionne en permanence avec la nature. Dans la première phrase, le savoir est lié à l'écoute de l'eau. L'eau est joyeuse et répond, comme un être humain. A cet effet Le Clézio emploie des personnifications: « l'eau descendait de tous les côtés, en faisant cette musique, ces chuintements, ces sifflements », « l'eau des gouttières et du ruisseau lui répondait ». Le personnage disparaît dans l'herbe: « les herbes étaient si hautes qu'elle disparaissait complètement ». Son nom renforce l'effet: Grève, comme l'espace naturel ainsi appelé. Il est même possible de jouer avec l'onomastique. L'auteur y autorise, en disséminant phonétiquement dans le récit plus de quatre-vingt-cinq occurrences du son « è » que l'on trouve à la fois dans Hélène, Grève et Esther. A partir de là, une logique poétique s'impose.
Cette absence de mouvements est totalement antinomique avec ceux qu'étaient: « elle avance », « elle se dirige », « elle marche » témoignant ainsi d'une appréhension, d'une méfiance. De plus, Ouma évite à plusieurs moments son regard: « son visage est tourné vers la montagne », « elle tourne encore la tête vers le mont Limon ». Les compléments circonstanciels redondants montrent que la montagne est son environnement, que celle-ci la rassure contrairement à Alexis. C'est probablement pour cette raison qu'il ne peut la retenir. Tout se passe très vite. Le rythme syntaxique lorsqu'elle disparaît est alors rapide grâce à la ponctuation et à l'énumération des verbes de mouvement que sont: « elle se lève, elle prend (…) et elle part, elle marche vite ». Ouma s'échappe, Alexis n'a pu la retenir. C'est elle qui rompt le contact. Cette fugacité place alors cette rencontre sous le signe du mythe que la métaphore « apparition » confirme. II Le mythe d'Ouma Ouma apparaît énigmatique offrant une vision de la collectivité, d'un monde harmonieux.