Boulevard des Italiens: salon de thé, Sérigraphie,... Art Parisien Centre Pompidou Expositions Gérard Fromanger inaugure le Fonds Hélène & Edouard Leclerc pour la culture - Richard Hamilton Render People Color Harmony Gérard Fromanger inaugurera le 24 juin la 1ère exposition d'art contemporain des Capucins à Landerneau, propriété de ME Leclerc "En Chine, a Hu-Xian" by Gerard Fromanger, 1974 La figuration narrative: Gérard Fromanger; "Au Printemps", 1975
« Fromanger consacra aussi une série importante nommée « Boulevard des Italiens » (1971), réalisée en dialogue avec le photographe Elie Kagan. » Sa série de « Batailles », sa grande toile Chine, USA, URSS, Russie, 1968-2014 (2015), est une fresque qui entrecroise les quatre drapeaux des quatre empires. Un seul a chu. Tandis que Carbon noir (2017) montre sur la même surface les deux faces de la planète Terre avec une foule marchant tête en haut, et une autre, tête en bas. Cet inversement est pourtant très loin du principe de Baselitz avec ses personnages inversés. Fromanger consacra aussi une série importante nommée « Boulevard des Italiens » (1971), réalisée en dialogue avec le photographe Elie Kagan. À partir des négatifs de Kagan, le peintre composa 27 « digigraphies », pour aboutir à « une décomposition chromatique de la couleur », écrit Claude Guibert. La série fut exposée au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris en 1971-1972. Gérard Fromanger, Batailles n°11, 1995, Huile sur toile, 130 x 97 cm, © Claude Guibert, Collection particulière.
Dans la partie de l'exposition « Le cœur fait ce qu'il veut (2014-2015): le temps de l'intranquilité », on découvre comment Fromanger prend l'électrocardiogramme de la peinture-monde, de la peinture-humanité. Ainsi, prend-il en artiste responsable pour tous le pouls de la peinture et se met lui-même à nu en tant que peintre. Relier la peinture à la vie sous les espèces du rythme cardiaque, qui avant Fromanger l'a entrepris? Cela suggère avec force que l'artiste qu'il est, est fondamentalement à l'écoute du monde, non de façon métaphorique ou seulement poétique, mais dans l'interaction « cardiogramme-peinture », « peinture-monde », à la façon du médecin qui cherche les causes du mal pour guérir son patient. Gérard Fromanger, Peinture-Monde carbon black, 2015. Série « Le coeur faut ce qu'il veut », acrylique sur toile, 200 x 150 cm, © Luca Lozzi, Collection particulière. On peut ne pas aimer cet hyperréalisme (mais que veut dire aimer en art, aujourd'hui? ), ne rien y comprendre, mais on est saisi par cette responsabilité du peintre-médecin à l'écoute de la souffrance du monde, de la souffrance de l'humanité.