Plusieurs expositions ont donné l'occasion d'explorer son univers: Oeil pour oeil et Amorphe au Centre d'art Diane Dufresne (Repentigny), Textures et lumières au Musée populaire de la photographie de Drummondville, Hocus Focus à la Galerie Iris (Baie St-Paul) et Tanzanie: Retour aux origines et LUX à la Galerie Québec Art (Québec), où on trouve ses oeuvres en permanence. Sophie Thibault offre aussi régulièrement des conférences à divers organismes sur plusieurs thèmes qui font l'objet de sa quête photographique. Plusieurs clubs-photos et bibliothèques municipales ont sollicité ses services. Ses activités photo l'amènent naturellement à appuyer des causes (le Regroupement QuébecOiseaux, le Zoo Miller, la SPCA, le Centre animalier Pierre-de Saurel) et à s'impliquer auprès de différents organismes à titre de présidente d'honneur, de porte-parole ou de maître de cérémonie: l' Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie, le Refuge faunique Marguerite-d'Youville, le Marais de la Rivière aux cerises (Magog) et le Musée populaire de la photographie de Drummondville.
Sophie Thibault avait 14 ans quand sa mère, atteinte de sclérose en plaques, a perdu définitivement l'usage de ses jambes. Incapable de s'identifier à cette mère à corps partiel, elle s'est projetée entièrement dans son père, directeur de l'information à Radio-Canada. Mais avec la mort de ses parents et la parution d'un récit sur sa relation avec sa mère écrivaine, la chef d'antenne de TVA se demande pourquoi elle a attendu aussi longtemps avant d'écrire... comme maman. Mis à jour le 21 mars 2009 Dans Telle mère, quelle fille?, Sophie Thibault raconte que l'automne dernier, quelques mois avant la parution du livre, elle a confronté sa mère. C'était au Duc de Lorraine, tout près de l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal où Monique Larouche-Thibault, paralysée par la sclérose en plaques, vivait depuis de nombreuses années. La confrontation a pris la forme toute simple d'une fille faisant la lecture à sa mère de ce qu'elle venait d'écrire à son sujet. Sachant que sa mère, autrefois chroniqueuse et romancière, était pourvue d'une aussi grande ouverture d'esprit que d'une saine autodérision, Sophie n'a pas mis de gants blancs.
L'événement a amassé un demi-million de dollars, au total. À titre de photographe animalière, elle offre son appui à différentes causes liées à la préservation des espèces et de la biodiversité (QuébecOiseaux [ 22], Refuge Marguerite-d'Youville [ 23], Marais de la rivière-aux-cerises [ 24], Refuge Nymous [ 25], UQROP [ 26], etc. ). Famille [ modifier | modifier le code] Sophie Thibault est la fille de Marc Thibault (1922–2006), réalisateur et directeur de l'information à Radio-Canada de 1968 à 1981 et de Monique Larouche-Thibault (1928–2008), auteure et journaliste, également, décédée de la sclérose en plaques. Notes et références [ modifier | modifier le code] ↑ « Thibault, Sophie », sur le site de la Galerie Québec Art ↑ Galerie Iris ↑ Site officiel ↑ compte Facebook de Sophie Thibault ↑ Compte Instagramde Sophie Thibault ↑ Site du magazine Protégez-vous ↑ site du magazine Clin d'œil ↑ Janette Bertrand, « Lauréates du gala FCTNM - Sophie Thibault », sur, 2007 (consulté le 6 août 2009).
Je ne le saurai jamais. Peut-être qu'elle pensait que le film était fini pour elle. Peut-être que c'était sa façon à elle de me dire: vas-y ma fille, prend toute la place, raconte Sophie, ajoutant avec un sens de la dérision maternelle: « Le pire, c'est qu'elle est morte d'une pneumonie alors que cela faisait plus de 50 ans qu'elle souffrait de la sclérose. C'est quasiment insultant pour la maladie de partir de cette façon-là. » Chose certaine, la sortie du livre et l'obligation de parler de sa mère, l'aida à faire le deuil de la disparue. « S'il n'y avait pas eu le livre, je n'aurais jamais eu le courage de faire le ménage de ses affaires dans mon garage, de lire ses écrits, de regarder ses photos et de sentir sa présence. C'est ce qui m'a donné le courage et la force de parler d'elle sans tomber dans l'émotion. « En disant, cela les yeux bleus de la fille de Marc et de Monique s'embuent pour la première fois depuis le début de notre entretien. Toute sa sensibilité refoulée menace de refaire surface.