Collectionnez les soldats de plomb de la guerre 14 18 avec Hachette. Sur retrouvez l'offre de lancement et les premiers numéros de la série consacrée aux hommes et batailles de la grande guerre.
Il aura fallu plus de dix ans pour y arriver, mais c'est en partie fait. » One Piece à l'Élysée: la statue HQS de Nico Robin derrière le président de la République. ©Youtube, McFly et Carlito L'art de la guerre commerciale Retour en arrière. Figurine manga taille réelle con. Au début des années 2000, Cyril Marchiol travaille dans une boutique de jeu vidéo de l'est de la France. Pour se démarquer de la concurrence et proposer des concepts originaux à ses clients, le jeune homme décide de se tourner vers les produits dérivés. À l'époque, le choix est plutôt restreint et le marché tourne essentiellement autour de figurines en PVC de qualité assez médiocre. Mais une société japonaise, Art of War, se démarque avec des statuettes en résine produites en très petites quantités – notamment de la série Berserk. Le natif de Thionville en Moselle monte alors sa première société et devient le distributeur de la marque en Europe pendant plusieurs années, avant que leurs chemins ne se séparent et que le concept de Tsume ne germe dans sa tête.
« L'envie de faire de la figurine de qualité était déjà là, mais je voulais apporter quelque chose de vraiment nouveau et d'ambitieux. » Sur le papier, ce concept tient en trois mots: High Quality Statue. Derrière ce nom qui deviendra celui de la première gamme Tsume, Cyril Marchiol imagine des statues en résine, inspirées des scènes emblématiques des classiques du manga. De vrais objets de collection, toujours en tirage limité et peints à la main. La rencontre de l'artisanat et de la pop culture, en quelque sorte. Figurine manga taille réelle de. Mais encore faut-il convaincre le monde entier que le modèle est économiquement viable et surtout qu'il y a un public pour ce genre de produits. Natsu HQS+ est l'une des réalisations les plus emblématiques de Tsume. ©Tsume « On a passé des mois à négocier les licences avec les ayants droit au Japon, à leur faire accepter de valider des concepts en 3D, se souvient celui qui est aussi le directeur artistique de la plupart des projets. Ensuite, il a fallu trouver les usines capables de réaliser les produits, former les équipes sur place, nous former nous-mêmes… Et enfin, il a fallu convaincre le public de nous suivre.