Chapitre: L'interdiction d'imiter les mécréants 1281-Ibn 3Umar رضي الله عنه rapporte que le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم a dit: "من تشبه بقومٍ فهو منهم" "Celui qui imite un peuple en fait partie" (sahiih abuu Dawuud/4031) Enseignement du hadith -Celui qui imite un peuple en fait partie, ainsi celui, parmi les musulmans qui imite les mécréants en ce qui leur est spécifique, son imitation de l'apparence l'appelle a l'imitation du for intérieur ainsi, il admet leur apparence, leur attitude, et il fait partie d'eux. -Les moyens portent le même jugement que les objectifs. De même, il est obligatoire d'empêcher les moyens qui mènent a l'illicite et au mal, afin qu'ils ne conduisent pas a leurs objectifs. -Celui qui imite les pervers, les mécréants ou les innovateurs en fait partie, en toute chose qui leur est spécifique, qu'il s'agisse d'un vêtement, d'une apparence conforme à leur voie. -Shaykh Al-islaam Ibn Taymiyyah rahimahu LLah a dit: "Ce hadith indique au minimum l'interdiction de l'imitation des mécréants, bien qu'en apparence il implique la mécréance de qui les imite. "
-Lorsque l'imitation survient, la règle s'applique, avec ou sans volonté, ainsi si quelqu'un porte un vêtement spécifique aux mécréants mais dit qu'il ne cherchait pas à leur ressembler, nous disons: L'imitation est survenue, et le lieu de l'intention est le coeur, donc nous devons réprouver cette imitation apparente, quant à ce qui est entre lui et Son Seigneur, cela ne nous appartient pas. Lorsqu'on fait ce reproche à certains, ils disent: "je n'ai pas cherche à les imiter", on le voit pourtant porter une coupe de cheveux dont il est connu qu'elle est spécifique aux mécréants, puis il dit: "je n'ai pas cherché à les imiter". Que devons-nous lui répondre? Nous devons dire que l'imitation survient et que l'intention est une chose cachée qui ne peut être connue, et le prophète صلى الله عليه وسلم a dit: "Celui qui imite un peuple en fait partie. " Il a donc lié le jugement à la simple imitation (et non à l'intention). Retranscription ummu 3abdi LLah Muhammad Sharh Buluughu l-maraam- de shaykh 3abdAllah al Bassaam hafidhahuLLah p. 376, 377. editions Tawbah Cheikh 'Abdullâh Ibn 'Abder-Rahmân al-Bassâm - الشيخ عبد الله البسام
10 mars 2012 6 10 / 03 / mars / 2012 01:45 Question n°59: Votre éminence, Cheikh Ibn Nâ s ir Al 'Ulwân, As salâmu 'alaykum wa rahmatu Allah wa barakâtuh, Nous sommes des femmes qui travaillons dans un institut et nous avons une section réservée aux soins de beauté féminins. Certaines clientes nous demandent d'épiler leurs sourcils mais nous refusons à cause du caractère illicite de cet acte. En revanche, nous proposons aux femmes d'appliquer une teinte sur leurs sourcils et cette teinte colore les poils de façon à les rendre non-apparents [décoloration, ndt]. Est-ce que l'application de cette teinte est interdite ou pas? Réponse: Au Nom d'Allah le Miséricordieux, le Tout Miséricordieux, Wa 'alaykum assalâm wa rahmatu Allah wa barakâtuh, Le principe de base concernant le statut légal des teintures qui colorent le visage ou les cheveux est la permission. Allah dit: « Qui a interdit la parure d'Allah, qu'Il a produite pour Ses serviteurs, » (7: 32). Ne sont interdites dans ce cadre que deux choses: 1- Se teindre les cheveux en noir car cela est détestable d'après l'avis le plus authentique des gens de science à ce sujet.
Dans son ouvrage iqtidhaa as-sirat al-moustaquim (1/549) cheikh al-islam, Ibn Taymiyah, dit: L'imitation des apparences entraîne une sorte d'affection, d'amour et de loyauté implicite. De même, l'amour inné se traduit par le partage d'apparences. Les sens et l'expérience le confirment. S'assimiler aux mécréants revient à affaiblir une des bases de la religion, à savoir le désaveu des mécréants et leur haine. 4. S'assimiler aux mécréants en apparence aboutit à une situation plus dangereuse, à savoir une assimilation plus profonde qui consiste à partager leurs croyances et à juger leurs doctrines et opinions justes. L'intérieur et l'extérieur restent si étroitement liés que l'un influence l'autre. Cheikh al-islam, Ibn Taymiyah dit dans iqtidhaa as-sirat al-moustaquim (1/548): Chercher à se ressembler et se trouver des affinitésdans les apparences entraîne des ressemblances et des affinités profondes à travers les influences réciproques qui se transmettent progressivement. Nous avons vu que les juifs et les chrétiens qui cohabitent avec les musulmans sont moins incroyants que les autres.