Bien que la ligne Bar-Lev ne fût pas construite comme une ligne Maginot, le commandement supérieur israélien s'attendait toujours à ce qu'elle constitue une tombe pour les troupes égyptiennes, empêchant tout effort égyptien majeur d'établir des têtes de pont sur la rive est du canal. Ligne Traîne à Bar. La défense du Sinaï dépendait de deux plans: Shovakh Yonim ("שובך יוניםְ" = pigeonnier) et Sela ("סלע" = rocher). Dans ces deux plans, l'état-major israélien prévoyait que la ligne Bar-Lev joue le rôle de ligne d'arrêt, ou « kav atzira », une ligne défensive devant être tenue quel qu'en soit le coût. Comme le disait un colonel israélien peu après la fin de la guerre d'usure « La ligne a été édifiée pour donner une réponse militaire à deux besoins basiques: en premier lieu, écarter le risque d'une attaque égyptienne majeure sur le Sinaï qui aurait pour conséquence l'établissement d'une tête de pont qui pourrait déboucher sur une guerre ouverte, et en second, réduire autant que possible les victimes parmi les troupes de défense.
Le pétrole en feu aurait atteint tout Égyptien tentant de franchir le canal. Certaines sources israéliennes affirment que le système n'était en fait pas efficace et seules quelques-unes de ces installations étaient effectivement opérationnelles. Néanmoins, les Égyptiens prirent la menace très au sérieux et, à la veille de la guerre du Kippour, dans la soirée du 5 octobre 1973, des équipes de plongeurs égyptiens bloquèrent les tuyaux avec du béton avant les opérations. L'ensemble fortifié coûta 500 millions de dollars [réf. Ligne a bar grand. nécessaire]. Histoire [ modifier | modifier le code] La ligne Bar-Lev a été délaissée après la fin de la guerre d'usure en août 1970, les Israéliens fermant graduellement quelques fortifications en réduisant leur nombre de 30 à environ 22. Malgré ces réductions, la ligne Bar-Lev représentait toujours une formidable barrière, les Égyptiens devaient toujours utiliser du temps, des ressources et des efforts pour développer un plan permettant de contourner les défenses israéliennes.
De plus, certaines personnes maintiennent que l'idée d'une ligne de défense était opposée aux tactiques de combats mobiles évoluant rapidement sur le champ de bataille qui représentaient le cœur et la force de l'armée israélienne. Ariel Sharon, qui fut affecté en 1969 au commandement de la frontière sud, critiqua la défense statique représentée par la ligne Bar-Lev et proposa au contraire une défense agile et mobile. Barid bank en ligne. Il fortifia cependant la ligne pour procurer une meilleure défense aux forces armées israéliennes durant la guerre d'usure. Selon le témoignage du lieutenant-général Saad El Shazli relatant la guerre du Yom Kipour dans son livre The crossing of the Suez, tous les experts militaires occidentaux ayant visité la ligne Bar-Lev l'avaient jugée insurmontable. Références [ modifier | modifier le code] The Yom Kippur War: The Epic Encounter That Transformed the Middle East, d'Abraham Rabinovich. ( ISBN 0-8052-4176-0) The 1973 Arab-Israeli war: The albatross of decisive victory by Dr.