L'Espérance Sportive de Tunis (EST) caracole en tête du classement des Playoffs du championnat de Tunisie de Ligue 1, saison 2021-2022, à quatre (4) points du poursuivant Union Sportive de Monastir (USMo), au terme de la quatrième (4è) et avant-dernière journée de la phase aller. Les Sang et Or sont d'ailleurs champions symboliques de cette première tranche des Playoffs à la veille de leur empoignade au stade de Rades contre la lanterne rouge, l'Union Sportive de Ben Guerdane (USBG), dont l'objectif est non seulement de reprendre son écart vis-à-vis des Bleus et Blancs, victorieux hier et réduisant l'écart à un (1) point, mais surtout de rassurer. Rassurer qui? Vu le mutisme, loin d'être nouveau et limite assassin à plus d'un égard de la direction, des voies de plus en plus audibles sont en train de s'acharner, au premier regard, contre l'entraîneur Jaïdi, qui est loin d'être exempts d'erreurs d'appréciation du reste, mais plus encore, contre la marche positive de l'équipe fanion du club de Bab Souika qui était en pleine perdition à la fin du cycle triomphant de Chaâbani.
( 13 novembre, 2010) Lorsque le grand Colomb, penché sur l'eau profonde, A travers l'Océan crut entrevoir un monde, Les peuples souriaient et ne le croyaient pas. Et pourtant, il partit pour ces lointains climats; Il partit, calme et fort, ignorant quelle étoile Dans les obscures nuits pourrait guider sa voile, Sur quels gouffres sans fond allaient errer ses pas, Quels écueils lui gardait la mer immense et nue, Où chercher par les flots cette terre inconnue, Et comment revenir s'il ne la trouvait pas. Parfois il s'arrêtait, las de chercher la rive, De voir toujours la mer et rien à l'horizon, Et les vents et les flots jetaient à la dérive A travers l'Océan sa voile et sa raison. Comme Colomb, rêvant à de lointaines grèves, Que d'autres sont partis, le cœur joyeux et fort, Car un vent parfumé les poussait loin du port Aux pays merveilleux où fleurissent les rêves. L'avenir souriait dans un songe d'orgueil, La gloire les guidait, étoile éblouissante, Et comme une Sirène, avec sa voix puissante, L'Espérance chantait, embusquée à l'écueil.
Il faut relire Paul Éluard: « La nuit n'est jamais complète. / Il y a toujours puisque je le dis, / Puisque je l'affirme, / Au bout du chagrin, / une fenêtre ouverte/une fenêtre éclairée. » Un équilibre paradoxal C'est l'expérience vécue par Benoît XVI, quand il s'est rendu à Auschwitz: « Sur le lieu de la barbarie la plus cruelle, ce fut pour moi un motif de grand réconfort de voir à ce moment-là un arc-en-ciel apparaître dans le ciel. Alors que devant l'horreur de ce lieu, dans l'attitude de Job, j'invoquais Dieu, soutenu par la certitude que Celui-ci, même dans son silence, ne cesse d'être et de demeurer avec nous » (Discours à la Curie, 22 décembre 2006). Un arc-en-ciel, une parole, une écoute bienveillante ne vont pas résoudre les difficultés, empêcher la mort, mais vont aider à relire autrement les événements. Nous entrons alors dans un équilibre paradoxal, refusant l'inadmissible tout en ayant foi en l'espérance. → LIRE: Peut-on s'identifier à Job? « Faisant notre deuil d'une royauté parfaite ici-bas, nous aspirons pourtant à quelque chose de plus grand.
Pour redonner confiance aux citoyens qui cherchent à tâtons une ligne de conduite, la petite fille Espérance est un guide sûr de sagesse et de courage. Le moins que l'on puisse dire c'est que cette rentrée 2020 est morose. Bien morose. Sur fond de crise économique, que d'aucuns annoncent catastrophique, sur une mise en musique covidienne angoissante, ponctuée d'injonctions contradictoires et d'informations contraires, le pauvre citoyen français, cherche désespérément une ligne de conduite qui ne ressemblerait pas à une fuite en avant vers le néant! Scientifiques et politiques se renvoient la balle de l'inconséquence et de l'incompétence; les réseaux sociaux bruissent de toutes sortes de complots, de solutions miracles ou d'apocalyptiques analyses; quant aux grands médias, seul véritable pouvoir sans contrepouvoir, asservis on le sait à la loi du marché et aux financiers qui les font vivre, le niveau de confiance qui leur est accordé semble désormais proche de l'infini zéro! Une compréhension sereine des crises Dans ce contexte, l'Église catholique a un grand rôle à jouer, auprès de ses fidèles, mais au-delà, par son statut d'institution, dans toute la société, cette dernière le lui refuserait-elle d'ailleurs.
Mais la vague bientôt croule comme une voûte, Et devant l'ouragan chacun fuit sans espoir, Car le Doute a passé, grand nuage au flanc noir, Sur l'astre étincelant qui leur montrait la route. Paris, 1871 Guy de Maupassant 5 août 1850 – 6 juillet 1893
C'est un geste de confiance vers ce qui vient, indistinct, impossible en apparence. L'espérance est une confiance aveugle qui rend lucide », ajoute Alain Cugno. L'espérance ne se décrète pas « Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir; ce jour-là, nous verrons face à face », dit saint Paul aux habitants de Corinthe (1co 13-12). L'espérance ne se décrète pas. Le fidèle se tourne vers Dieu, dans les psaumes, par exemple, pour faire advenir cette espérance: « Seigneur, sors de ton silence! (…) Réveille-toi, lève-toi, Seigneur mon Dieu » (34, 22). « La prière nous aide à poser un autre regard sur les événements, confie Xavier Grenet. Il faut faire entrer le regard d'un autre ou du Tout Autre pour espérer. » → PODCAST: Sr France Hélène: « Les psaumes sont une splendide école d'humanité » Bénévole dans un service de soins palliatifs, le retraité côtoie la souffrance, l'inquiétude devant la mort. Alors même que c'est le bout du chemin, Xavier Grenet en témoigne: surgit parfois, dans le ciel obscurci, une fragile lueur, insensée.